Le 1er Salon Africain de l’Agriculture 'SAFAGRI", organisé conjointement par le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et la République du Tchad, s'est ouvert ce mardi 12 mars à N'Djamena. Une quarantaine de pays participent à ce salon qui vise à mutualiser leurs ressources en vue d’accélérer le développement économique du continent, par l’accroissement du commerce intra-africain, notamment celui des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques.
Le couple présidentiel a fait le déplacement au Palais du 15 janvier pour l'occasion. Il s'est arrêté à plusieurs stands pour échanger avec les entrepreneurs, peu après le discours d'ouverture du chef de l'Etat, Idriss Déby à la tribune.
Le président a estimé que l'agriculture, l'élevage et la pêche constituent d'excellentes opportunités de développement et peuvent contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. "Ces secteurs d’activités sont des vecteurs essentiels de lutte contre la pauvreté", estime Déby.
Toutefois, il précise que le développement de ce secteur est "fortement tributaire des aléas de la nature en dépit des actions entreprises sur le terrain en termes d’aménagement hydro-agricole et de mécanisation". Il explique que le Tchad à l’image des autres pays du Sahel, "subit de plein fouet les contrecoups de la dérégulation et de la variabilité climatique."
D'après Idriss Déby, "cette situation de grave vulnérabilité compromet nos efforts de développement eu égard à l’insuffisance de nos productions agricoles et à la faiblesse des revenus de nos masses paysannes". De plus, il en résulte un "taux de pauvreté élevé, particulièrement en milieu rural, accentuant l’immigration et l’exode rural. De même, la pauvreté fertilise le terreau du terrorisme qui met à mal la stabilité et la sécurité dans notre région."
Des actions et stratégies d'envergure attendues
Le chef de l'Etat a fait part de son souhait de voir naître "des relations fructueuses de partenariat (qui) se tisseront entre professionnels pour assurer la promotion des produits du monde agricole de notre espace continental."
"Il est impératif que des actions et stratégies d’envergure soient développées à l’effet de stimuler les politiques nationales et régionales de transformation des chaines de valeur agricoles en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord", souligne-t-il, avant de se rabattre sur sa conviction : "le développement de l’agriculture est la meilleure réponse aux défis économiques, climatiques et sécuritaires. "
Le SAFAGRI qui est une véritable plate-forme d’échange et de partage constitue une excellente vitrine pour promouvoir l’intégration africaine par le développement des marchés.
D'importantes potentialités agricoles au Tchad
Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectares, soit 30% du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol.
L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national. En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions de têtes de bétail.
La pêche constitue également une précieuse richesse à mettre en valeur dans la perspective du développement car les ressources halieutiques sont importantes. Les lacs, les fleuves et les nombreux cours d’eau qui traversent le pays sont des biotopes de prédilection des poissons de diverses espèces.
Le couple présidentiel a fait le déplacement au Palais du 15 janvier pour l'occasion. Il s'est arrêté à plusieurs stands pour échanger avec les entrepreneurs, peu après le discours d'ouverture du chef de l'Etat, Idriss Déby à la tribune.
Le président a estimé que l'agriculture, l'élevage et la pêche constituent d'excellentes opportunités de développement et peuvent contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. "Ces secteurs d’activités sont des vecteurs essentiels de lutte contre la pauvreté", estime Déby.
Toutefois, il précise que le développement de ce secteur est "fortement tributaire des aléas de la nature en dépit des actions entreprises sur le terrain en termes d’aménagement hydro-agricole et de mécanisation". Il explique que le Tchad à l’image des autres pays du Sahel, "subit de plein fouet les contrecoups de la dérégulation et de la variabilité climatique."
D'après Idriss Déby, "cette situation de grave vulnérabilité compromet nos efforts de développement eu égard à l’insuffisance de nos productions agricoles et à la faiblesse des revenus de nos masses paysannes". De plus, il en résulte un "taux de pauvreté élevé, particulièrement en milieu rural, accentuant l’immigration et l’exode rural. De même, la pauvreté fertilise le terreau du terrorisme qui met à mal la stabilité et la sécurité dans notre région."
Des actions et stratégies d'envergure attendues
Le chef de l'Etat a fait part de son souhait de voir naître "des relations fructueuses de partenariat (qui) se tisseront entre professionnels pour assurer la promotion des produits du monde agricole de notre espace continental."
"Il est impératif que des actions et stratégies d’envergure soient développées à l’effet de stimuler les politiques nationales et régionales de transformation des chaines de valeur agricoles en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord", souligne-t-il, avant de se rabattre sur sa conviction : "le développement de l’agriculture est la meilleure réponse aux défis économiques, climatiques et sécuritaires. "
Le SAFAGRI qui est une véritable plate-forme d’échange et de partage constitue une excellente vitrine pour promouvoir l’intégration africaine par le développement des marchés.
D'importantes potentialités agricoles au Tchad
Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectares, soit 30% du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol.
L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national. En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions de têtes de bétail.
La pêche constitue également une précieuse richesse à mettre en valeur dans la perspective du développement car les ressources halieutiques sont importantes. Les lacs, les fleuves et les nombreux cours d’eau qui traversent le pays sont des biotopes de prédilection des poissons de diverses espèces.