La Présidente du CICR a abordé la grave crise humanitaire qui sévit à l'Est du Tchad, principalement en raison de l'afflux de réfugiés soudanais fuyant les violences au Soudan. Elle a indiqué que depuis le 15 avril, date marquant le début du conflit au Soudan, plus de 412 000 réfugiés et retournés sont arrivés au Tchad, dont une majorité de femmes et d'enfants.
Mirjana Sopoljaric a souligné que la situation est alarmante et que les tendances indiquent que les déplacements de population vont se poursuivre. Elle a également rappelé que le Tchad accueille déjà plus de 400 000 anciens réfugiés qui ont fui la guerre au Darfour de 2003 à 2020, mettant en avant les défis posés par cette crise humanitaire qui dépasse les capacités actuelles de réponse des autorités et des acteurs humanitaires.
La Présidente du CICR a déploré que de nombreux réfugiés se retrouvent sans moyens de subsistance, notamment à Adré, à l'Est du Tchad, où certains n'ont pas d'abris adéquats ni accès à de la nourriture et de l'eau potable.
Sa visite au Tchad, en particulier à l'Est du pays, avait pour objectif de s'informer de la situation sur le terrain et de plaider auprès de la communauté internationale pour une réponse plus robuste à cette crise humanitaire. Elle a salué la générosité de la population locale qui accueille les réfugiés soudanais malgré le nombre dépassant largement la population locale.
En réponse aux questions des journalistes, la Présidente du CICR a expliqué que depuis le début de la crise soudanaise, le CICR a déployé une équipe chirurgicale à l'Est du Tchad pour traiter les blessés par balle qui ont fui les combats au Soudan. Elle a précisé que le CICR travaille sur la sécurité et les soins médicaux à Adré, Abéché et Farchana. Elle a également mentionné que le CICR facilite les appels téléphoniques pour les réfugiés et recueille des demandes de recherche de personnes disparues.
Notons que cette visite de la Présidente du CICR au Tchad est historique, marquant la première fois qu'un responsable du CICR de ce niveau visite le pays depuis les 160 ans d'existence de l'organisation.
Mirjana Sopoljaric a souligné que la situation est alarmante et que les tendances indiquent que les déplacements de population vont se poursuivre. Elle a également rappelé que le Tchad accueille déjà plus de 400 000 anciens réfugiés qui ont fui la guerre au Darfour de 2003 à 2020, mettant en avant les défis posés par cette crise humanitaire qui dépasse les capacités actuelles de réponse des autorités et des acteurs humanitaires.
La Présidente du CICR a déploré que de nombreux réfugiés se retrouvent sans moyens de subsistance, notamment à Adré, à l'Est du Tchad, où certains n'ont pas d'abris adéquats ni accès à de la nourriture et de l'eau potable.
Sa visite au Tchad, en particulier à l'Est du pays, avait pour objectif de s'informer de la situation sur le terrain et de plaider auprès de la communauté internationale pour une réponse plus robuste à cette crise humanitaire. Elle a salué la générosité de la population locale qui accueille les réfugiés soudanais malgré le nombre dépassant largement la population locale.
En réponse aux questions des journalistes, la Présidente du CICR a expliqué que depuis le début de la crise soudanaise, le CICR a déployé une équipe chirurgicale à l'Est du Tchad pour traiter les blessés par balle qui ont fui les combats au Soudan. Elle a précisé que le CICR travaille sur la sécurité et les soins médicaux à Adré, Abéché et Farchana. Elle a également mentionné que le CICR facilite les appels téléphoniques pour les réfugiés et recueille des demandes de recherche de personnes disparues.
Notons que cette visite de la Présidente du CICR au Tchad est historique, marquant la première fois qu'un responsable du CICR de ce niveau visite le pays depuis les 160 ans d'existence de l'organisation.