Le président de la Coalition pour le changement démocratique (CDD), Mahamat Bichara Dagas. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Le président de la Coalition pour le changement démocratique (CDD), Mahamat Bichara Dagas, a mis en garde lundi contre toute modification du calendrier électoral, estimant que seule une assemblée générale des partis politiques peut se prononcer sur cette question.
Il a appelé le gouvernement à respecter le calendrier électoral et maintenir les élections législatives à la date prévue par la CENI.
Mahamat Bichara Dagas a affirmé que "la pandémie a un impact certain sur le processus électoral et l'on en voudra pour preuve que la révision des listes électorales n'a toujours pas eu lieu. Mais cela ne doit pas être un motif pour ne pas organiser les élections tant attendues par le peuple tchadien."
"Il vous souviendra que les élections législatives ont déjà été annoncées pour le 13 décembre 2020. Cette date a été acceptée difficilement par l'opposition. Aujourd'hui, le Président de la CENI annonce, pour préparer les esprits, que le calendrier va être revu. Il est possible qu'il y ait des aménagements mais force est de constater que depuis un certain temps, la classe politique et surtout celle de l'opposition fait feu de tout bois pour donner un quitus à la modification du calendrier électoral grâce à la main invisible de Déby", a souligné le président de la CCD, Mahamat Bichara Dagas.
"Il y a suffisamment de temps pour organiser les élections"
Réagissant aux appels à la démission du président de la CENI, Mahamat Bichara Dagas indique que "le départ du président de la CENI et de son bureau en ce moment précis signifie qu'il n'y aurait plus d'élection en 2020. On peut adhérer volontiers à cette démarche s'il existe un motif objectif et sérieux rendant impossible le maintien du président de la CENI mais on ne peut pas se baser sur des faits inexistants pour semer du désordre. Nous ne laissons pas faire."
"Toutes les élections se valent et il y a suffisamment de temps pour organiser les élections législatives et communales avant les élections présidentielles. Nous avons déjà perdu un cycle des élections et nous ne sommes pas prêts à en faire un autre. Aussi, nous mettons en garde le CNDP qu'il n'est pas de sa compétence de s'arroger le pouvoir de modifier le calendrier électoral. Seule une assemblée générale des partis politiques peut se prononcer sur cette question", a dit Mahamat Bichara Dagas.
Il a appelé le gouvernement à respecter le calendrier électoral et maintenir les élections législatives à la date prévue par la CENI.
Mahamat Bichara Dagas a affirmé que "la pandémie a un impact certain sur le processus électoral et l'on en voudra pour preuve que la révision des listes électorales n'a toujours pas eu lieu. Mais cela ne doit pas être un motif pour ne pas organiser les élections tant attendues par le peuple tchadien."
"Il vous souviendra que les élections législatives ont déjà été annoncées pour le 13 décembre 2020. Cette date a été acceptée difficilement par l'opposition. Aujourd'hui, le Président de la CENI annonce, pour préparer les esprits, que le calendrier va être revu. Il est possible qu'il y ait des aménagements mais force est de constater que depuis un certain temps, la classe politique et surtout celle de l'opposition fait feu de tout bois pour donner un quitus à la modification du calendrier électoral grâce à la main invisible de Déby", a souligné le président de la CCD, Mahamat Bichara Dagas.
"Il y a suffisamment de temps pour organiser les élections"
Réagissant aux appels à la démission du président de la CENI, Mahamat Bichara Dagas indique que "le départ du président de la CENI et de son bureau en ce moment précis signifie qu'il n'y aurait plus d'élection en 2020. On peut adhérer volontiers à cette démarche s'il existe un motif objectif et sérieux rendant impossible le maintien du président de la CENI mais on ne peut pas se baser sur des faits inexistants pour semer du désordre. Nous ne laissons pas faire."
"Toutes les élections se valent et il y a suffisamment de temps pour organiser les élections législatives et communales avant les élections présidentielles. Nous avons déjà perdu un cycle des élections et nous ne sommes pas prêts à en faire un autre. Aussi, nous mettons en garde le CNDP qu'il n'est pas de sa compétence de s'arroger le pouvoir de modifier le calendrier électoral. Seule une assemblée générale des partis politiques peut se prononcer sur cette question", a dit Mahamat Bichara Dagas.