Le 26ème anniversaire du décès de cheikh Mahamat Yacoub Abdelwahid (Dabio) a été commémoré la semaine dernière au Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) à N’Djamena, en présence notamment du vice-président du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAI), Cheikh Abdedaïm Abdallah. L’évènement a été marqué par la présentation d’un nouveau livre retraçant son parcours, la projection d’une vidéo-reportage et le témoignage d’un ancien collègue, Oustaz Youssouf Abdelsalam.
Oustaz Mahamat Yacoub Abdelwahid fut l’un des éminents théologiens musulmans et érudits du Saint-Coran au Tchad en général et plus spécifiquement dans le Ouaddaï géographique.
Oustaz Mahamat Yacoub Abdelwahid fut l’un des éminents théologiens musulmans et érudits du Saint-Coran au Tchad en général et plus spécifiquement dans le Ouaddaï géographique.
L’itinéraire d’un sans papier
L'histoire et le parcours du cheikh ont laissé leurs empruntes dans le Ouaddaï. Aujourd'hui, un lycée porte le nom de cheikh Mahamat Yacoub Dabio à Abéché.
Grâce à ses activités socio-culturelles Oustaz Mahamat Yacoub acquis une renommée manifeste au sein de la communauté musulmane de la région. Il mena sa vie dans une modeste famille paysanne où il débuta ses études dans des différents Massik puis il quitta le Tchad en 1949 à la recherche du savoir.
Après un séjour de deux années au Soudan, il arriva en Egypte en 1951 à la recherche d'un perfectionnement dans la théologie islamique. Après une absence de douze années, il revint en vacances au Tchad avec un baccalauréat et un niveau de deuxième année en faculté de théologie de l’université d’Al-Azhar.
L'histoire et le parcours du cheikh ont laissé leurs empruntes dans le Ouaddaï. Aujourd'hui, un lycée porte le nom de cheikh Mahamat Yacoub Dabio à Abéché.
Grâce à ses activités socio-culturelles Oustaz Mahamat Yacoub acquis une renommée manifeste au sein de la communauté musulmane de la région. Il mena sa vie dans une modeste famille paysanne où il débuta ses études dans des différents Massik puis il quitta le Tchad en 1949 à la recherche du savoir.
Après un séjour de deux années au Soudan, il arriva en Egypte en 1951 à la recherche d'un perfectionnement dans la théologie islamique. Après une absence de douze années, il revint en vacances au Tchad avec un baccalauréat et un niveau de deuxième année en faculté de théologie de l’université d’Al-Azhar.
Ayant été marqué par la situation socio-éducative, il décida d’interrompre ses études pour consacrer ce qui reste de sa vie au service de la société, de (Charia) et à l'étude du Saint-Coran. L'homme mena régulièrement des activités de prêche dans les maisons de Dieu qui sont les mosquées, et ce surtout à la mosquée de AM-SIEGO et dans les villages autour d‘Abéché.
Auteur lui-même de plusieurs ouvrages, il a accordé un intérêt à la religion dans ses écrits, avec notamment trois manuscrits du Saint-Coran.
Retraité de la fonction publique tchadienne en 1994, Mahamat Yacoub Dabio a rendu l’âme le vendredi 28 octobre de la même année, à l’âge de 71 ans. Il a laissé derrière lui deux veuves et 18 enfants dont neuf garçons.
Auteur lui-même de plusieurs ouvrages, il a accordé un intérêt à la religion dans ses écrits, avec notamment trois manuscrits du Saint-Coran.
Retraité de la fonction publique tchadienne en 1994, Mahamat Yacoub Dabio a rendu l’âme le vendredi 28 octobre de la même année, à l’âge de 71 ans. Il a laissé derrière lui deux veuves et 18 enfants dont neuf garçons.
Un ouvrage pour "découvrir le rôle de cette personne"
L'ouvrage "Itinéraire d'un sans papier" a été rédigé à partir de quelques témoignages de certains amis et connaissances qui ont voulu s’exprimer sur le regretté disparu et en se basant sur ses mémoires retrouvés récemment, explique Ahmat Mahamat Yacoub.
"En rédigeant ce document, nous avons vécu un moment difficile de souvenirs assaisonnés d’émotions, de nervosité et de tristesse. Mais ce document offre à celle ou celui qui le lit une occasion de découvrir le rôle qu’elle a joué, en son temps, dans le Ouaddaï", ajoute-t-il.
Une distribution d’une centaine de kits alimentaires à des familles a eu lieu à la fin de l’évènement, devant le siège du CEDPE, dans le 8ème arrondissement de N'Djamena.
L'ouvrage "Itinéraire d'un sans papier" a été rédigé à partir de quelques témoignages de certains amis et connaissances qui ont voulu s’exprimer sur le regretté disparu et en se basant sur ses mémoires retrouvés récemment, explique Ahmat Mahamat Yacoub.
"En rédigeant ce document, nous avons vécu un moment difficile de souvenirs assaisonnés d’émotions, de nervosité et de tristesse. Mais ce document offre à celle ou celui qui le lit une occasion de découvrir le rôle qu’elle a joué, en son temps, dans le Ouaddaï", ajoute-t-il.
Une distribution d’une centaine de kits alimentaires à des familles a eu lieu à la fin de l’évènement, devant le siège du CEDPE, dans le 8ème arrondissement de N'Djamena.