© Laura Bianchi/MSF
Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, a présidé ce lundi 25 février à Abéché la réunion mensuelle de coordination provinciale des activités sanitaires, en présence des responsables sanitaires. Le bilan de la surveillance épidémiologique de l'année 2018 et le suivi pour janvier 2019 ont été présentés au cours de la réunion.
L'analyse des indicateurs révèle une faible proportion des femmes reçues en consultation prénatale, un faible taux d'accouchements assistés et un taux de décès infantile élevé. Une épidémie de rougeole continue à faire des victimes malgré la riposte organisée au profit des enfants de 6 à 9 mois en janvier 2019, selon l'analyse des indicateurs présentée par le délégué provincial, Dr. Abdelmamout Chene.
Le gouverneur impute ces manquements à la rupture de stock des vaccins, des produits de la gratuité des soins, des intrants nutritionnels, l'insuffisance du personnel et l'éloignement des centres de santé avec les habitations.
Le gouverneur a insisté sur la sensibilisation de la population, le contrôle des produits conduits dans les dépôts pharmaceutiques et l'implication des autorités administratives dans la répartition et la livraison des médicaments destinés aux centres de santé pour un meilleur suivi.
"Il est anormal qu'un personnel qui a un contrat avec l'Etat puisse mener parallèlement une formation sanitaire privée qui handicape le service public", estime le gouverneur.
La délégation sanitaire provinciale du Ouaddaï pourrait prochainement être épaulée par des ONG pour surmonter ses difficultés.
L'analyse des indicateurs révèle une faible proportion des femmes reçues en consultation prénatale, un faible taux d'accouchements assistés et un taux de décès infantile élevé. Une épidémie de rougeole continue à faire des victimes malgré la riposte organisée au profit des enfants de 6 à 9 mois en janvier 2019, selon l'analyse des indicateurs présentée par le délégué provincial, Dr. Abdelmamout Chene.
Le gouverneur impute ces manquements à la rupture de stock des vaccins, des produits de la gratuité des soins, des intrants nutritionnels, l'insuffisance du personnel et l'éloignement des centres de santé avec les habitations.
Le gouverneur a insisté sur la sensibilisation de la population, le contrôle des produits conduits dans les dépôts pharmaceutiques et l'implication des autorités administratives dans la répartition et la livraison des médicaments destinés aux centres de santé pour un meilleur suivi.
"Il est anormal qu'un personnel qui a un contrat avec l'Etat puisse mener parallèlement une formation sanitaire privée qui handicape le service public", estime le gouverneur.
La délégation sanitaire provinciale du Ouaddaï pourrait prochainement être épaulée par des ONG pour surmonter ses difficultés.