Durant son intervention, la présidente de l’ATPDH, Agues Ildjima Lokiam, a exprimé son inquiétude. Malgré une apparence de calme, le risque de troubles politiques, sociaux et économiques demeure élevé. Elle a souligné la présence de conflits intercommunautaires, d’enlèvements, d'arrestations et de détentions illégales, ainsi que de la torture généralisée dans les lieux de détention. De plus, les menaces et les intimidations sont fréquentes, et les libertés d'expression, de presse et de manifestation sont restreintes.
L'insécurité affecte tant les zones urbaines que rurales, exacerbée par des violences telles que les viols et une flambée des prix sur les marchés, aggravant ainsi les problèmes sociaux. Un cas notable est celui de l'opposant et chef du Parti Socialiste sans Frontière (PSF), Yaya Dillo Betchi Djerou, dont la mort n'a toujours pas fait l'objet d'une enquête officielle pour déterminer les responsabilités.
De surcroît, le secrétaire général du PSF, Gam Robert, a été enlevé le 20 septembre 2024 et est détenu dans un lieu inconnu, sans suite aux dénonciations. Les familles et victimes des événements du 20 octobre attendent toujours que justice soit faite.
Les journalistes subissent également des pressions, avec des cas récents incluant Monodji Olivier, directeur de publication du journal Le Pays, et d'autres journalistes de la presse en ligne, souvent poursuivis et menacés pour leurs opinions.
En dépit de ces violations, le Tchad est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui stipule clairement que nul ne peut être arbitrairement arrêté ou détenu et que tout individu arrêté doit être rapidement présenté devant un juge et jugé dans un délai raisonnable ou libéré sous garanties.
Cette situation dépeint un pays où les citoyens vivent dans une psychose et une incertitude constantes, malgré les engagements internationaux du Tchad en matière de droits humains.
L'insécurité affecte tant les zones urbaines que rurales, exacerbée par des violences telles que les viols et une flambée des prix sur les marchés, aggravant ainsi les problèmes sociaux. Un cas notable est celui de l'opposant et chef du Parti Socialiste sans Frontière (PSF), Yaya Dillo Betchi Djerou, dont la mort n'a toujours pas fait l'objet d'une enquête officielle pour déterminer les responsabilités.
De surcroît, le secrétaire général du PSF, Gam Robert, a été enlevé le 20 septembre 2024 et est détenu dans un lieu inconnu, sans suite aux dénonciations. Les familles et victimes des événements du 20 octobre attendent toujours que justice soit faite.
Les journalistes subissent également des pressions, avec des cas récents incluant Monodji Olivier, directeur de publication du journal Le Pays, et d'autres journalistes de la presse en ligne, souvent poursuivis et menacés pour leurs opinions.
En dépit de ces violations, le Tchad est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui stipule clairement que nul ne peut être arbitrairement arrêté ou détenu et que tout individu arrêté doit être rapidement présenté devant un juge et jugé dans un délai raisonnable ou libéré sous garanties.
Cette situation dépeint un pays où les citoyens vivent dans une psychose et une incertitude constantes, malgré les engagements internationaux du Tchad en matière de droits humains.