Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmadaye Abdelkérim Bakhit.
Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmadaye Abdelkérim Bakhit s'est exprimé aujourd'hui sur la marche pacifique que souhaite organiser la société civile ce jeudi 25 janvier.
"Hier à 16 heures, nous avons rencontré le collectif de la société civile suite à une correspondance indiquant une marche le 25 janvier 2018 dans les dix coins d'arrondissements de N'Djamena, voire même dans l'ensemble de la ville en général. Nous avons eu le courage de les convoquer dans ce bureau hier à 16 heures", a expliqué le ministre de la sécurité publique devant la presse.
Selon lui, "nous avons été clair et direct avec eux, parceque, organiser une marche, nous connaissons les normes conformément à la constitution de notre Etat. Ils ont fait une action qui ne répond pas aux normes des textes en vigueur".
"De nature, une marche doit être cadré. Une marche doit au moins attirer l'attention du ministère de la sécurité publique. On doit canaliser avec les syndicats, voire s'ils prennent un itinéraire connu, tel que la RNT, au niveau de la mairie, ou qu'ils aboutissent à la place de la nation. Là ça me donnerait une possibilité de cadrer leur marche jusqu'au point d'arrivé", a justifié Ahmadaye Abdelkérim Bakhit.
"Hier à 16 heures, nous avons rencontré le collectif de la société civile suite à une correspondance indiquant une marche le 25 janvier 2018 dans les dix coins d'arrondissements de N'Djamena, voire même dans l'ensemble de la ville en général. Nous avons eu le courage de les convoquer dans ce bureau hier à 16 heures", a expliqué le ministre de la sécurité publique devant la presse.
Selon lui, "nous avons été clair et direct avec eux, parceque, organiser une marche, nous connaissons les normes conformément à la constitution de notre Etat. Ils ont fait une action qui ne répond pas aux normes des textes en vigueur".
"De nature, une marche doit être cadré. Une marche doit au moins attirer l'attention du ministère de la sécurité publique. On doit canaliser avec les syndicats, voire s'ils prennent un itinéraire connu, tel que la RNT, au niveau de la mairie, ou qu'ils aboutissent à la place de la nation. Là ça me donnerait une possibilité de cadrer leur marche jusqu'au point d'arrivé", a justifié Ahmadaye Abdelkérim Bakhit.
"Un soulèvement populaire"
Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmadaye Abdelkérim Bakhit a fait part de sa crainte d'un soulèvement populaire, dissimulé à travers une marche pacifique incontrôlée dans les dix arrondissements de la capitale.
"Ce n'est plus une marche, les élèves, les badauds des quartiers, les enfants, tout le monde va s'infiltrer et attaquer dix arrondissements le même jour, la même heure, en même temps, je crois que ce n'est plus une marche. Pour moi, ce n'est plus une marche, c'est un soulèvement populaire qui entrainera des casses qu'on ne pourrait pas contrecarrer", a souligné aujourd'hui le ministre de la sécurité publique.
Les organisateurs du collectif de la société civile "ont parfaitement compris et ont reconnu que le fait de s'éclater en dix coins différents et lieux dans chaque arrondissement de la ville de N'Djamena est très difficile à contenir. Peut être que parmi ceux qui sont censés faire la marche, nous aurons des ennemis de la République qui vont s'infiltrer, lâcher des grenades, utiliser une arme à feu. Ca va créer une psychose, un scandale. Ca va entrainer des casses que nous ne souhaitons pas. Ce n'est pas une marche pour moi mais un soulèvement populaire", a-t-il justifié.
Les autorités ont rencontré hier le collectif de la société civile pour expliquer les raisons qui ont poussé le gouvernement à interdire une marche sans encadrement précis.
L'appel au dialogue
Le ministre a également tendu la main à la société civile en vue d'un dialogue. "Le mieux c'est d'instaurer un dialogue, le dialogue arrache tout. Je reste ouvert dans tous les cas de figure, à n'importe qu'elle heure. Toutes vos observations, revendications, je doit en prendre compte et instaurer un dialogue franc", a déclaré Ahmadaye Abdelkérim Bakhit.
Selon lui, "beaucoup hier ont baissé la tête et ont compris que franchement, ça ce n'est pas une marche cadré. Le CASCHIDO lorsqu'il a organisé sa marche, cela était canalisé au niveau du Palais du 15 janvier, dans une cour hermétiquement close. Donc il n'y a pas eu de bavure".
Le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmadaye Abdelkérim Bakhit a fait part de sa crainte d'un soulèvement populaire, dissimulé à travers une marche pacifique incontrôlée dans les dix arrondissements de la capitale.
"Ce n'est plus une marche, les élèves, les badauds des quartiers, les enfants, tout le monde va s'infiltrer et attaquer dix arrondissements le même jour, la même heure, en même temps, je crois que ce n'est plus une marche. Pour moi, ce n'est plus une marche, c'est un soulèvement populaire qui entrainera des casses qu'on ne pourrait pas contrecarrer", a souligné aujourd'hui le ministre de la sécurité publique.
Les organisateurs du collectif de la société civile "ont parfaitement compris et ont reconnu que le fait de s'éclater en dix coins différents et lieux dans chaque arrondissement de la ville de N'Djamena est très difficile à contenir. Peut être que parmi ceux qui sont censés faire la marche, nous aurons des ennemis de la République qui vont s'infiltrer, lâcher des grenades, utiliser une arme à feu. Ca va créer une psychose, un scandale. Ca va entrainer des casses que nous ne souhaitons pas. Ce n'est pas une marche pour moi mais un soulèvement populaire", a-t-il justifié.
Les autorités ont rencontré hier le collectif de la société civile pour expliquer les raisons qui ont poussé le gouvernement à interdire une marche sans encadrement précis.
L'appel au dialogue
Le ministre a également tendu la main à la société civile en vue d'un dialogue. "Le mieux c'est d'instaurer un dialogue, le dialogue arrache tout. Je reste ouvert dans tous les cas de figure, à n'importe qu'elle heure. Toutes vos observations, revendications, je doit en prendre compte et instaurer un dialogue franc", a déclaré Ahmadaye Abdelkérim Bakhit.
Selon lui, "beaucoup hier ont baissé la tête et ont compris que franchement, ça ce n'est pas une marche cadré. Le CASCHIDO lorsqu'il a organisé sa marche, cela était canalisé au niveau du Palais du 15 janvier, dans une cour hermétiquement close. Donc il n'y a pas eu de bavure".
"On ne peut pas vous refuser"
Le ministre a appelé la société civile a choisir un lieu précis qui puisse être encadré par les autorités. Dès lors, l'autorisation du ministère de la sécurité publique pourrait être accordée. "Vous avez des militants. Choisissez un lieu très encadré et nous allons vous autoriser, sans associer les enfants, les élèves, les gens du quartier. On ne peut pas vous refuser. Dix lieux différents, ce n'est pas très facile. Imaginez les casses que cela va engendrer. Ce pays c'est le notre, nous avons grandi dans les guerres, nous ne souhaiterons pas que vous, les nouvelles générations, revivez ce que nous avons connu par le passé", a-t-il souligné.
Le ministre a appelé la société civile a choisir un lieu précis qui puisse être encadré par les autorités. Dès lors, l'autorisation du ministère de la sécurité publique pourrait être accordée. "Vous avez des militants. Choisissez un lieu très encadré et nous allons vous autoriser, sans associer les enfants, les élèves, les gens du quartier. On ne peut pas vous refuser. Dix lieux différents, ce n'est pas très facile. Imaginez les casses que cela va engendrer. Ce pays c'est le notre, nous avons grandi dans les guerres, nous ne souhaiterons pas que vous, les nouvelles générations, revivez ce que nous avons connu par le passé", a-t-il souligné.