Dans une note d’information, les magistrats, greffiers et personnel d’appui en fonction au tribunal de grande instance de Bol, dénoncent « les exactions inadmissibles causées par un groupe de militaires qui serait venu de Ndjamena dans le cadre d’une mission de fouille domiciliaire. »
En effet, le 20 avril dernier, des hommes en tenue des forces de l’ordre, non identifiés, ont fait irruption au domicile du président du tribunal et lui ont intimé l’ordre de se mettre debout. Sans décliner leur identité, ils ont emporté son unique arme. Par ailleurs, ces derniers sont entrés par effraction et en son absence, dans les chambres d’un juge au siège, et y ont semé un désordre dans ses effets. Non seulement le juge a été menacé par une arme, mais les militaires ont emporté au passage, de son domicile, une somme de 50 000 FCFA.
Et en dépit des instructions de protection des juridictions prescrites par le directeur général de la Gendarmerie nationale, des actes similaires ont persisté. Par conséquent, le personnel du tribunal de Bol demande urgemment aux plus hautes autorités du pays, de renforcer le dispositif de sécurité autour des juridictions de la province du Lac, et enfin, que l’arme de protection du président du tribunal de Bol lui soit restituée.
En effet, le 20 avril dernier, des hommes en tenue des forces de l’ordre, non identifiés, ont fait irruption au domicile du président du tribunal et lui ont intimé l’ordre de se mettre debout. Sans décliner leur identité, ils ont emporté son unique arme. Par ailleurs, ces derniers sont entrés par effraction et en son absence, dans les chambres d’un juge au siège, et y ont semé un désordre dans ses effets. Non seulement le juge a été menacé par une arme, mais les militaires ont emporté au passage, de son domicile, une somme de 50 000 FCFA.
Et en dépit des instructions de protection des juridictions prescrites par le directeur général de la Gendarmerie nationale, des actes similaires ont persisté. Par conséquent, le personnel du tribunal de Bol demande urgemment aux plus hautes autorités du pays, de renforcer le dispositif de sécurité autour des juridictions de la province du Lac, et enfin, que l’arme de protection du président du tribunal de Bol lui soit restituée.