Le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar. © DR/Min.Finances
Les réunions du comité monétaire et financier national et du comité national du crédit ont eu lieu ce lundi à N'Djamena, en présence du ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar. Le chef du département s'est exprimé face à la presse sur la situation bancaire nationale.
"Les perspectives sont les mêmes que celles que nous avons prévues, à savoir les 6,9%. Voila ce qui a été dit au niveau du secteur réel. L'analyse a été faite également quant à la situation monétaire nationale. Il faudra reconnaitre que nous sommes encore en difficulté quant à nos réserves de change", d'après le ministre.
"Notre taux de couverture est relativement bas et à ce niveau, il y a des études qui sont menées au niveau de la banque centrale pour essayer de refléter la réalité des chiffres quant à notre position par rapport à la sous-région. A ce niveau, une étude est en cours sur la situation fiduciaire qui permettra de restaurer pour chaque pays le véritable taux de couverture", explique-t-il.
Le secteur bancaire se porte "relativement bien", relève le ministre des Finances et du Budget.
Par ailleurs, le comité national du crédit s'est penché sur la situation du crédit au Tchad qui "souffre de l'effet d'éviction provoqué par l'endettement de l'Etat". D'après le ministre, "le taux d'intérêt, appelé le Taux effectif global, est relativement élevé dans notre pays. Ce taux frôle les 30% pour les particuliers. Nous qui cherchons la croissance par la consommation, ce taux est inimaginable. C'est pour ça que le comité national de crédit a décidé de lancer une étude sur la réflexion à mener au niveau de ce taux là afin de le rendre supportable."
"Les perspectives sont les mêmes que celles que nous avons prévues, à savoir les 6,9%. Voila ce qui a été dit au niveau du secteur réel. L'analyse a été faite également quant à la situation monétaire nationale. Il faudra reconnaitre que nous sommes encore en difficulté quant à nos réserves de change", d'après le ministre.
"Notre taux de couverture est relativement bas et à ce niveau, il y a des études qui sont menées au niveau de la banque centrale pour essayer de refléter la réalité des chiffres quant à notre position par rapport à la sous-région. A ce niveau, une étude est en cours sur la situation fiduciaire qui permettra de restaurer pour chaque pays le véritable taux de couverture", explique-t-il.
Le secteur bancaire se porte "relativement bien", relève le ministre des Finances et du Budget.
Par ailleurs, le comité national du crédit s'est penché sur la situation du crédit au Tchad qui "souffre de l'effet d'éviction provoqué par l'endettement de l'Etat". D'après le ministre, "le taux d'intérêt, appelé le Taux effectif global, est relativement élevé dans notre pays. Ce taux frôle les 30% pour les particuliers. Nous qui cherchons la croissance par la consommation, ce taux est inimaginable. C'est pour ça que le comité national de crédit a décidé de lancer une étude sur la réflexion à mener au niveau de ce taux là afin de le rendre supportable."