En dehors du marché à mil, du « dembé » sous les hangars, les femmes vendent les restes de boule séchée, du pain sec, de péricarpe de maïs destiné à consommation des bêtes et à la fabrication de boisson local appelé « argué ».
Autrefois, cette activité était exercée par les femmes d’une même localité, ressortissantes du lac Fitri, dans la région du Batha. Ces femmes partent de quartier en quartier, de carré en carré et de concession en concession, pour l’achat de boule séchée ou péricarpe, pour revendre. Aujourd’hui, plusieurs femmes de différentes localités exercent cette vieille activité.
Communément connu sous l’appellation de vendeuse « gongo » ou « kanfoute », depuis toujours, ces femmes n’occupent pas une bonne place sur le marché, en témoigne Haouwé qui a hérité ce commerce de sa mère. Cette activité est négligée, mais il faut reconnaître qu’elle permet à ces femmes de s’occuper de leurs enfants. Pendant la saison des pluies, nous réalisons un bon chiffre d’affaires, explique Djénome, vendeuse au marché de Dembé.
Les femmes éprouvent beaucoup de difficultés, face à la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché, empêchant certains ménages à se nourrir convenablement. « Nous sommes obligées de faire un tour dans certains moulins du marché pour trouver un peu de péricarpe, sinon dans les concessions, parfois c’est de déplacement inutile », déplore Habiba. Malgré cette difficulté, ces femmes ne baissent pas les bras, et ont tourné leur regard vers les boulangeries, en achetant des pains secs et de la poudre de farine qui, pendant la préparation des pains, se versent par terre.
Selon Bara Houdji, enseignant en création des entreprises à l’Institut Évangélique, « ce que les femmes font aujourd’hui est une source d’emplois pour un pays en voie de développement comme le nôtre ». Tout en ajoutant que « la motivation des femmes à entreprendre est la volonté d’autonomie et le goût de travail ». Le pari des femmes à exercer une activité commerciale est visible.
Cela étant, il faut une orientation, la formation et le financement, sans cela cette volonté ne peut rien produire, et ne sera plutôt qu’un commerce pour le ventre.
Autrefois, cette activité était exercée par les femmes d’une même localité, ressortissantes du lac Fitri, dans la région du Batha. Ces femmes partent de quartier en quartier, de carré en carré et de concession en concession, pour l’achat de boule séchée ou péricarpe, pour revendre. Aujourd’hui, plusieurs femmes de différentes localités exercent cette vieille activité.
Communément connu sous l’appellation de vendeuse « gongo » ou « kanfoute », depuis toujours, ces femmes n’occupent pas une bonne place sur le marché, en témoigne Haouwé qui a hérité ce commerce de sa mère. Cette activité est négligée, mais il faut reconnaître qu’elle permet à ces femmes de s’occuper de leurs enfants. Pendant la saison des pluies, nous réalisons un bon chiffre d’affaires, explique Djénome, vendeuse au marché de Dembé.
Les femmes éprouvent beaucoup de difficultés, face à la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché, empêchant certains ménages à se nourrir convenablement. « Nous sommes obligées de faire un tour dans certains moulins du marché pour trouver un peu de péricarpe, sinon dans les concessions, parfois c’est de déplacement inutile », déplore Habiba. Malgré cette difficulté, ces femmes ne baissent pas les bras, et ont tourné leur regard vers les boulangeries, en achetant des pains secs et de la poudre de farine qui, pendant la préparation des pains, se versent par terre.
Selon Bara Houdji, enseignant en création des entreprises à l’Institut Évangélique, « ce que les femmes font aujourd’hui est une source d’emplois pour un pays en voie de développement comme le nôtre ». Tout en ajoutant que « la motivation des femmes à entreprendre est la volonté d’autonomie et le goût de travail ». Le pari des femmes à exercer une activité commerciale est visible.
Cela étant, il faut une orientation, la formation et le financement, sans cela cette volonté ne peut rien produire, et ne sera plutôt qu’un commerce pour le ventre.