La province de Hadjer-Lamis est l’une des provinces les plus proches de la capitale N’Djamena. Elle partage les frontières avec les provinces de Chari Baguirmi, Batha, Lac, Barh El-Gazel, Kanem, Guera et le Cameroun. Elle a une population de 562 957 (2009, RGPH), sur une superficie de 31 426 km2. Elle compte 4 départements et 15 communes, avec 8 députés.
La province de Hadjer-Lamis est considérée comme « terre conquise » par le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), selon le secrétaire général de la province, Abakar Moussa Kallé, qui l'a déclaré lors de la campagne présidentielle 2021 en présence du défunt Maréchal Idriss Deby. Cependant, les jeunes de la province expliquent qu'elle reste l'une des provinces les plus sous-développées du pays.
Selon un sondage mené par Alwihda, auprès des plateformes de jeunes de la province, la politique de développement est déplorable et les infrastructures manquent cruellement. Les jeunes dénoncent également une politique familiale et de concubinage des hommes politiques qui ne les impliquent pas dans les décisions et ne réalisent aucun projet pour la région. Les élites locales ne sont pas non plus impliquées dans les affaires publiques, selon les jeunes de la province de Hadjer-Lamis.
Les jeunes des départements de Dagana et Haraze Albiar dénoncent notamment le manque d'infrastructures adéquates et d'implication dans les décisions de développement. Les jeunes du département de Massaguet dénoncent quant à eux une politique de concubinage et familiale des hommes politiques.
Les jeunes de la province soulignent également l'absence de réalisations ou projets de la part des politiciens ou du gouvernement, ainsi qu'une absence de participation dans la gestion des affaires publiques. Ils expriment leur fatigue et déception, face aux politiques de la province. Quelle analyse faites-vous de la situation politique dans votre dé département et votre province ?
Les jeunes de la plateforme des associations de jeunes de Dagana répondent : « Vous savez, en termes d'infrastructures, la province n'a pas bénéficié des infrastructures adéquates telles que : marché moderne, stade omnisports, hôtel, institut ou université et des logements sociaux pour ne citer que ceux-là. A Massakory, chef de la province de Hajer-Lamis et chef-lieu du département de Dagana, nous ne sommes pas impliqués dans la prise de décision comme la constitution de la 4ème République l'a souligné. C'est pourquoi les jeunes ne sont pas visibles sur la scène locale ni nationale, pourtant nous sommes une province où la population est majoritairement jeune », nous confie la plateforme.
A Massaguet, une plateforme qui regroupe plus de 200 jeunes de quatre communes nous explique les mêmes difficultés évoquées par les jeunes du département de Dagana.
Par contre, les jeunes de Massaguet sont impliqués dans la prise de décision mais dénoncent une politique de concubinage et familiale des hommes politiques. Ils disent n'avoir bénéficié d'aucune réalisation ou projet de la part des politiciens ou du gouvernement. « Nous sommes pourtant les pionniers du MPS parce qu'on ne connaît pas un autre parti adverse dans notre département, mais nous sommes fatigués et déçus des hommes politiques de notre département », nous informe la plateforme.
Dans le département de Ngoura qui compte trois communes, une plateforme de jeunes basée dans le chef-lieu Ngoura nous raconte : « nous assistons aux activités liées à la politique dans notre département, mais la politique publique en matière de développement n'y est pas pour autant, la province manque d'infrastructures et de réseau de communication (électricité, eau...), manque aussi des services sociaux de base ».
En ce qui concerne la contribution des élites aux affaires publiques, tout est à la traîne. Les jeunes de Ngoura déclarent ne pas être sollicités pour la gestion des affaires publiques et ne voient aucune réalisation dans leur province et département, contrairement à d'autres provinces. Les jeunes du département de Dababa, qui n'ont pas répondu à nos questions, se disent alignés avec les autres départements et partagent les mêmes problèmes.
Il est important de reconnaître que Hadjer-Lamis est l'une des grandes provinces du pays, dotée d'énormes potentiels, mais qui fait face au développement durable. La province n'a bénéficié que des infrastructures sociales de base construites par le PNUD à Guité dans le département de Haraze Albiar, et quelques réalisations à Massakory par le projet PAMELOT, déclarent les jeunes.
Pourtant, la province possède une raffinerie à Djarmaya. Les jeunes se demandent qui bénéficie des 5% de cette raffinerie. Cela dit, les jeunes appellent les députés de la circonscription et les hommes politiques à agir en urgence en faveur de la jeunesse, sous peine d'un avenir sombre dans la province, déclarent-ils. Ils déplorent l'absence d'infrastructures adéquates, de projets de développement et de services sociaux de base.
Il est temps pour les élites de la province de Hadjer Lamis, notamment les députés et les hommes politiques, de prendre en compte les besoins et les aspirations de la jeunesse. Il est crucial qu'ils impliquent davantage les jeunes dans les processus de développement et de prise de décision, pour qu'ils puissent s'épanouir et contribuer au développement de leur province.
Sans cette implication, l'avenir de la province sera sombre. Il est temps de donner la parole aux jeunes et de les impliquer dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques pour garantir un avenir prospère pour tous.
La province de Hadjer-Lamis est considérée comme « terre conquise » par le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), selon le secrétaire général de la province, Abakar Moussa Kallé, qui l'a déclaré lors de la campagne présidentielle 2021 en présence du défunt Maréchal Idriss Deby. Cependant, les jeunes de la province expliquent qu'elle reste l'une des provinces les plus sous-développées du pays.
Selon un sondage mené par Alwihda, auprès des plateformes de jeunes de la province, la politique de développement est déplorable et les infrastructures manquent cruellement. Les jeunes dénoncent également une politique familiale et de concubinage des hommes politiques qui ne les impliquent pas dans les décisions et ne réalisent aucun projet pour la région. Les élites locales ne sont pas non plus impliquées dans les affaires publiques, selon les jeunes de la province de Hadjer-Lamis.
Les jeunes des départements de Dagana et Haraze Albiar dénoncent notamment le manque d'infrastructures adéquates et d'implication dans les décisions de développement. Les jeunes du département de Massaguet dénoncent quant à eux une politique de concubinage et familiale des hommes politiques.
Les jeunes de la province soulignent également l'absence de réalisations ou projets de la part des politiciens ou du gouvernement, ainsi qu'une absence de participation dans la gestion des affaires publiques. Ils expriment leur fatigue et déception, face aux politiques de la province. Quelle analyse faites-vous de la situation politique dans votre dé département et votre province ?
Les jeunes de la plateforme des associations de jeunes de Dagana répondent : « Vous savez, en termes d'infrastructures, la province n'a pas bénéficié des infrastructures adéquates telles que : marché moderne, stade omnisports, hôtel, institut ou université et des logements sociaux pour ne citer que ceux-là. A Massakory, chef de la province de Hajer-Lamis et chef-lieu du département de Dagana, nous ne sommes pas impliqués dans la prise de décision comme la constitution de la 4ème République l'a souligné. C'est pourquoi les jeunes ne sont pas visibles sur la scène locale ni nationale, pourtant nous sommes une province où la population est majoritairement jeune », nous confie la plateforme.
A Massaguet, une plateforme qui regroupe plus de 200 jeunes de quatre communes nous explique les mêmes difficultés évoquées par les jeunes du département de Dagana.
Par contre, les jeunes de Massaguet sont impliqués dans la prise de décision mais dénoncent une politique de concubinage et familiale des hommes politiques. Ils disent n'avoir bénéficié d'aucune réalisation ou projet de la part des politiciens ou du gouvernement. « Nous sommes pourtant les pionniers du MPS parce qu'on ne connaît pas un autre parti adverse dans notre département, mais nous sommes fatigués et déçus des hommes politiques de notre département », nous informe la plateforme.
Dans le département de Ngoura qui compte trois communes, une plateforme de jeunes basée dans le chef-lieu Ngoura nous raconte : « nous assistons aux activités liées à la politique dans notre département, mais la politique publique en matière de développement n'y est pas pour autant, la province manque d'infrastructures et de réseau de communication (électricité, eau...), manque aussi des services sociaux de base ».
En ce qui concerne la contribution des élites aux affaires publiques, tout est à la traîne. Les jeunes de Ngoura déclarent ne pas être sollicités pour la gestion des affaires publiques et ne voient aucune réalisation dans leur province et département, contrairement à d'autres provinces. Les jeunes du département de Dababa, qui n'ont pas répondu à nos questions, se disent alignés avec les autres départements et partagent les mêmes problèmes.
Il est important de reconnaître que Hadjer-Lamis est l'une des grandes provinces du pays, dotée d'énormes potentiels, mais qui fait face au développement durable. La province n'a bénéficié que des infrastructures sociales de base construites par le PNUD à Guité dans le département de Haraze Albiar, et quelques réalisations à Massakory par le projet PAMELOT, déclarent les jeunes.
Pourtant, la province possède une raffinerie à Djarmaya. Les jeunes se demandent qui bénéficie des 5% de cette raffinerie. Cela dit, les jeunes appellent les députés de la circonscription et les hommes politiques à agir en urgence en faveur de la jeunesse, sous peine d'un avenir sombre dans la province, déclarent-ils. Ils déplorent l'absence d'infrastructures adéquates, de projets de développement et de services sociaux de base.
Il est temps pour les élites de la province de Hadjer Lamis, notamment les députés et les hommes politiques, de prendre en compte les besoins et les aspirations de la jeunesse. Il est crucial qu'ils impliquent davantage les jeunes dans les processus de développement et de prise de décision, pour qu'ils puissent s'épanouir et contribuer au développement de leur province.
Sans cette implication, l'avenir de la province sera sombre. Il est temps de donner la parole aux jeunes et de les impliquer dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques pour garantir un avenir prospère pour tous.