Les journalistes tchadiens ont célébré ce vendredi 3 mai à l’hôtel Ledger Plaza, la 26ème édition de la Journée mondiale de la liberté de presse placée sous le thème : « médias pour la démocratie : le journalisme et la désinformation en période électorale ». L'évènement s'est déroulé en présence du ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.
Cette édition de la journée mondiale de la liberté de presse est organisée conjointement par l’UNESCO, le Gouvernement de la république fédérale démocratique d’Ethiopie et la commission de l'Union africaine à Addis-Abeba.
Le thème choisi aborde les défis actuels auxquels sont confrontés les médias lors des élections ainsi que leur potentiel pour soutenir le processus de paix et de réconciliation. L’évènement a servi de plateforme à de multiples acteurs pour échanger sur des questions d’actualités, les menaces et les progrès réalisés en matière de liberté de la presse.
Un accompagnement des autorités
Cette année, le ministère de la Communication s'est impliqué dans les préparatifs et l'organisation de l'évènement. Son implication a permis d’obtenir du Gouvernement et en particulier du président Idriss Deby, un appui conséquent pour les préparatifs et l’organisation des manifestations.
Un accent particulier a été mis sur le renforcement des capacités des journalistes avec la tenue des conférences-débats qui ont permis aux hommes et femmes de médias de réfléchir sur des thématiques ayant trait au thème de cette année.
Les journalistes ont passé en revue les textes qui régissent le secteur du métier et les organes de régulation et d’autorégulation comme l’ODEMET et la HAMA.
Une rencontre entre les médias et les forces de défense et de sécurité
Une rencontre mémorable et historique a eu lieu entre les journalistes et les forces de défense et de sécurité, permettant aux deux entités de se rendre compte qu’elles ne sont pas des adversaires, moins encore des ennemis.
Des propositions concrètes ont été faites par les journalistes et les forces de défense et de sécurité pour une collaboration harmonieuse sur le terrain de l’action dans le futur.
Cette édition de la journée mondiale de la liberté de presse est organisée conjointement par l’UNESCO, le Gouvernement de la république fédérale démocratique d’Ethiopie et la commission de l'Union africaine à Addis-Abeba.
Le thème choisi aborde les défis actuels auxquels sont confrontés les médias lors des élections ainsi que leur potentiel pour soutenir le processus de paix et de réconciliation. L’évènement a servi de plateforme à de multiples acteurs pour échanger sur des questions d’actualités, les menaces et les progrès réalisés en matière de liberté de la presse.
Un accompagnement des autorités
Cette année, le ministère de la Communication s'est impliqué dans les préparatifs et l'organisation de l'évènement. Son implication a permis d’obtenir du Gouvernement et en particulier du président Idriss Deby, un appui conséquent pour les préparatifs et l’organisation des manifestations.
Un accent particulier a été mis sur le renforcement des capacités des journalistes avec la tenue des conférences-débats qui ont permis aux hommes et femmes de médias de réfléchir sur des thématiques ayant trait au thème de cette année.
Les journalistes ont passé en revue les textes qui régissent le secteur du métier et les organes de régulation et d’autorégulation comme l’ODEMET et la HAMA.
Une rencontre entre les médias et les forces de défense et de sécurité
Une rencontre mémorable et historique a eu lieu entre les journalistes et les forces de défense et de sécurité, permettant aux deux entités de se rendre compte qu’elles ne sont pas des adversaires, moins encore des ennemis.
Des propositions concrètes ont été faites par les journalistes et les forces de défense et de sécurité pour une collaboration harmonieuse sur le terrain de l’action dans le futur.
© Alwihda Info
Une progression du Tchad
Depuis ces cinq dernières années, la courbe du classement mondial annuel de la liberté de presse rendue publique par l’ONG Reporters Sans Frontières croit favorablement pour le Tchad, du 139ème rang sur 180 pays, en 2014, au 122ème rang sur 180 pays en 2018. Aucun journaliste n’a été emprisonné ou condamné ces derniers temps.
Le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larmé Laguerre a indiqué que le baromètre des violations de la liberté de presse, ces deux dernières années, est tout simplement encourageant. Selon lui, ce résultat résulte d’efforts tous azimuts du Gouvernement et de tous les acteurs. « Cette synergie doit être soutenue pour hisser notre pays parmi ceux de l’Europe du Nord, à l’image de la Norvege et de la Finlande qui raflent chaque année la palme d’or de la liberté de presse dans le monde. Cependant, beaucoup reste à faire malgré de gros efforts pour relever les défis qui entament la crédibilité de notre profession », a-t-il martelé.
Depuis ces cinq dernières années, la courbe du classement mondial annuel de la liberté de presse rendue publique par l’ONG Reporters Sans Frontières croit favorablement pour le Tchad, du 139ème rang sur 180 pays, en 2014, au 122ème rang sur 180 pays en 2018. Aucun journaliste n’a été emprisonné ou condamné ces derniers temps.
Le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larmé Laguerre a indiqué que le baromètre des violations de la liberté de presse, ces deux dernières années, est tout simplement encourageant. Selon lui, ce résultat résulte d’efforts tous azimuts du Gouvernement et de tous les acteurs. « Cette synergie doit être soutenue pour hisser notre pays parmi ceux de l’Europe du Nord, à l’image de la Norvege et de la Finlande qui raflent chaque année la palme d’or de la liberté de presse dans le monde. Cependant, beaucoup reste à faire malgré de gros efforts pour relever les défis qui entament la crédibilité de notre profession », a-t-il martelé.
Censure d'Internet
Le président de l’UJT, Belngar Larmé Laguerre a souligné que le Gouvernement doit mettre tout en œuvre pour lever la censure des réseaux sociaux et d'Internet car cela fait du pays l’un des pires cybers-défenseurs et empêche une bonne progression dans les classements, selon les ONG internationales.
Il a ajouté que les professionnels des médias doivent débarrasser de leurs rangs et de leurs rédactions, les individus se réclamant journalistes et faisant feu de tout bois pour arnaquer de paisibles citoyens en leur soutirant de l’argent.
Le président de l’UJT, Belngar Larmé Laguerre a souligné que le Gouvernement doit mettre tout en œuvre pour lever la censure des réseaux sociaux et d'Internet car cela fait du pays l’un des pires cybers-défenseurs et empêche une bonne progression dans les classements, selon les ONG internationales.
Il a ajouté que les professionnels des médias doivent débarrasser de leurs rangs et de leurs rédactions, les individus se réclamant journalistes et faisant feu de tout bois pour arnaquer de paisibles citoyens en leur soutirant de l’argent.
Des meilleures conditions pour les journalistes
Les patrons de presse ont été invités à se conformer aux lois et règlements relatifs à l’emploi au Tchad. « Je voudrais soulever, ici, la question des éternels stagiaires qui peuplent les rédactions des médias publics comme privés, l’absence de contrat en bonne et due forme ou le non-respect du SMIG, les nominations fantaisistes, le clientélisme, l’amateurisme dans la gestion des ressources humaines, la politisation à outrance des postes de responsabilité, le népotisme et le favoritisme », a relevé le président de l’UJT.
L’UJT relève que ces manquements précités qui sont entretenus par certains patrons de presse du public comme du privé ont un impact négatif sur l’épanouissement des médias, notamment par leur prestation et la qualité de leurs services.
Par ailleurs, elle demande au Gouvernement d’intégrer dans son budget le coût lié à l’organisation de la Journée mondiale de la liberté de presse, d’accorder une subvention aux organisations professionnelles des médias pour assurer leur fonctionnement, de revoir à la hausse le fond d’aide à la presse et de payer l’intégralité des arriérés.
Un match de football opposant les journalistes et un banquet ont mis un terme à la 26ème édition de la Journée mondiale de la liberté de presse.
Les patrons de presse ont été invités à se conformer aux lois et règlements relatifs à l’emploi au Tchad. « Je voudrais soulever, ici, la question des éternels stagiaires qui peuplent les rédactions des médias publics comme privés, l’absence de contrat en bonne et due forme ou le non-respect du SMIG, les nominations fantaisistes, le clientélisme, l’amateurisme dans la gestion des ressources humaines, la politisation à outrance des postes de responsabilité, le népotisme et le favoritisme », a relevé le président de l’UJT.
L’UJT relève que ces manquements précités qui sont entretenus par certains patrons de presse du public comme du privé ont un impact négatif sur l’épanouissement des médias, notamment par leur prestation et la qualité de leurs services.
Par ailleurs, elle demande au Gouvernement d’intégrer dans son budget le coût lié à l’organisation de la Journée mondiale de la liberté de presse, d’accorder une subvention aux organisations professionnelles des médias pour assurer leur fonctionnement, de revoir à la hausse le fond d’aide à la presse et de payer l’intégralité des arriérés.
Un match de football opposant les journalistes et un banquet ont mis un terme à la 26ème édition de la Journée mondiale de la liberté de presse.