Le porte-parole du GCAP, Max Kemkoye, a rappelé que contrairement à l'ancien découpage administratif, l'Ordonnance N°001/PR/2024 du 04 juillet 2024 et le projet de loi organique y afférent ont réduit de 23 le nombre de députés, en comparaison à celui de la dernière législature de 2011, dissoute à l'issue du coup d'État du 20 avril 2021. Paradoxalement, cette ordonnance augmente le nombre de sous-préfectures à 454. De plus, cette ordonnance est lacunaire et imprécise, prise à la hâte pour éviter tout débat, pourtant nécessaire, lorsqu'il s'agit de créer des circonscriptions administratives et électorales. Fait majeur, cette ordonnance ne précise aucunement les limites territoriales de ces nouveaux départements et sous-préfectures, renvoyant ainsi cette obligation préalable à la compétence d'un décret. Quand il n'y a pas de limites territoriales à une circonscription, cela signifie qu'il n'y a pas de circonscription valable.
Toujours dans une dynamique arbitraire, ce projet de loi organique fixe entre autres à 165 le nombre de députés, dont un (1) siège attribué d'office à chaque circonscription électorale, un (1) siège additif à chaque circonscription ayant un nombre d'électeurs supérieur ou égal à 90 000, sans un quelconque calcul du quotient électoral, et à quatre (4) le nombre de sièges pour les Tchadiens de l'étranger, répartis comme suit : un (1) par zone géographique : Afrique, Europe, Amérique et Asie.
Max Kemkoye a précisé qu'au regard de tous ces manquements, les partis politiques membres de GCAP et du Front de Résistance pour les Élections Libres, Inclusives et Transparentes, ADPD, AND/R les Démocrates, Les Patriotes, MANID-TCHAD, PAP/JS, PARADIT, PRENAT, UDP et UET LES VERTS exigent : le retrait pur et simple de l'ordonnance inique N°001/PR/2024 du 04 juillet 2024 et son adjuvant, le projet de loi organique portant composition du Parlement, régime des inéligibilités, des incompatibilités et des indemnités parlementaires. Ils demandent également la convocation préalable et en urgence d'une conférence sur les territoires ou des assises territoriales afin d'en discuter et de convenir des procédures y afférentes.
Le GCAP appelle l'ensemble des populations ou entités victimes, particulièrement les jeunes du nord, du centre et du sud, à s'organiser pour préparer et entreprendre le blocus des territoires en vue d'empêcher la mise en route de cette injustice et de rejeter totalement et catégoriquement ce découpage ainsi que ce processus législatif qui est tout sauf démocratique. Ils exhortent également à intégrer les Comités de Sensibilisation Citoyenne pour le Refus d'ensemble des Élections Législatives, qui seront mis en place si ces textes sont adoptés et mis en application.
Le GCAP indique par ailleurs qu'il n'est pas contre l'érection d'une telle ou telle localité en département, sous-préfecture ou circonscription électorale. Ils veulent simplement que cette question importante respecte les règles en la matière et que les populations concernées puissent donner leur avis. "Considérer un pays comme un gâteau qu'on peut se découper en tranches pour faire élire les gens à son profit est inadmissible," a conclu le porte-parole du GCAP, Max Kemkoye.
Toujours dans une dynamique arbitraire, ce projet de loi organique fixe entre autres à 165 le nombre de députés, dont un (1) siège attribué d'office à chaque circonscription électorale, un (1) siège additif à chaque circonscription ayant un nombre d'électeurs supérieur ou égal à 90 000, sans un quelconque calcul du quotient électoral, et à quatre (4) le nombre de sièges pour les Tchadiens de l'étranger, répartis comme suit : un (1) par zone géographique : Afrique, Europe, Amérique et Asie.
Max Kemkoye a précisé qu'au regard de tous ces manquements, les partis politiques membres de GCAP et du Front de Résistance pour les Élections Libres, Inclusives et Transparentes, ADPD, AND/R les Démocrates, Les Patriotes, MANID-TCHAD, PAP/JS, PARADIT, PRENAT, UDP et UET LES VERTS exigent : le retrait pur et simple de l'ordonnance inique N°001/PR/2024 du 04 juillet 2024 et son adjuvant, le projet de loi organique portant composition du Parlement, régime des inéligibilités, des incompatibilités et des indemnités parlementaires. Ils demandent également la convocation préalable et en urgence d'une conférence sur les territoires ou des assises territoriales afin d'en discuter et de convenir des procédures y afférentes.
Le GCAP appelle l'ensemble des populations ou entités victimes, particulièrement les jeunes du nord, du centre et du sud, à s'organiser pour préparer et entreprendre le blocus des territoires en vue d'empêcher la mise en route de cette injustice et de rejeter totalement et catégoriquement ce découpage ainsi que ce processus législatif qui est tout sauf démocratique. Ils exhortent également à intégrer les Comités de Sensibilisation Citoyenne pour le Refus d'ensemble des Élections Législatives, qui seront mis en place si ces textes sont adoptés et mis en application.
Le GCAP indique par ailleurs qu'il n'est pas contre l'érection d'une telle ou telle localité en département, sous-préfecture ou circonscription électorale. Ils veulent simplement que cette question importante respecte les règles en la matière et que les populations concernées puissent donner leur avis. "Considérer un pays comme un gâteau qu'on peut se découper en tranches pour faire élire les gens à son profit est inadmissible," a conclu le porte-parole du GCAP, Max Kemkoye.