Le Comité de suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation (CSPAR), a organisé ce samedi 24 février 2018, au Hilton Hôtel, un café politique sur le thème « la crise sociale : comment relancer le dialogue ? ». Alwihda Info
Dans le contexte actuel au Tchad caractérisé par une crise politique et sociale, le Comité de suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation (CSPAR), a organisé ce samedi 24 février 2018, au Hilton Hôtel, un café politique sur le thème « la crise sociale : comment relancer le dialogue ? ». Ce café politique s’inscrit dans l’objectif de tenter de contribuer à la décrispation de la situation en vue de consolider la paix au Tchad.
Le débat a vu la participation d'éminentes personnalités et des leaders de la société civile pour permettre d’échanger sur la crise sociale qui risque de compromettre la paix sociale afin d’amener les différents acteurs à une solution négociée.
Le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada a indiqué que c’est une crise de dialogue social qui a conduit le gouvernement et ses partenaires sociaux à ne pas s’entendre sur une économie drastique qui devrait être prélevée sur la masse salariale, tout en balayant d’un revers de main la crise sociale. Selon lui, le gouvernement n’a fait qu’appliquer intégralement le décret n°687 en 2018. Celui-ci a été auparavant appliqué à 40% et le terme de l’application dudit décret a été verticalement et horizontalement applaudi par les syndicalistes lors d’une rencontre présidée par le premier ministre.
Le débat a vu la participation d'éminentes personnalités et des leaders de la société civile pour permettre d’échanger sur la crise sociale qui risque de compromettre la paix sociale afin d’amener les différents acteurs à une solution négociée.
Le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada a indiqué que c’est une crise de dialogue social qui a conduit le gouvernement et ses partenaires sociaux à ne pas s’entendre sur une économie drastique qui devrait être prélevée sur la masse salariale, tout en balayant d’un revers de main la crise sociale. Selon lui, le gouvernement n’a fait qu’appliquer intégralement le décret n°687 en 2018. Celui-ci a été auparavant appliqué à 40% et le terme de l’application dudit décret a été verticalement et horizontalement applaudi par les syndicalistes lors d’une rencontre présidée par le premier ministre.
Mahamat Zene Bada accuse par ailleurs les syndicalistes d’être à l’origine du blocus de dialogue parce qu’ils n’ont pas fait des propositions sur l’économie que l’Etat devrait réaliser sur la masse salariale. En effet, il estime que ces derniers ont fait des propositions sur d’autres rubriques. « Le pays ne va pas mal parce que le pays ne se limite pas au salaire des fonctionnaires. Un pays va mal quand sa sécurité est compromise. La Libye n’existe pas, la RCA balbutie et l’insécurité prévaut au Cameroun. Nous sommes en paix dans un océan d’instabilité. Les syndicalistes décident de fermer les écoles, ils n’ont pas raison de le faire. Les enseignants gagnent mieux que tous les fonctionnaires du Tchad rien que sur leur salaire de base. Cen 'est pas parce qu’il y’a coupure des primes et indemnités qu'il faut dire que le pays va mal », affirme-t-il.
La présidente de la cellule de liaison et d’Information des associations féminines (CELIAF), Nailar Clarisse souligne pour sa part que le pays va mal et que tous les services de base ne sont pas opérationnels. Elle déplore qu’une panoplie de mesures prises par le gouvernement et s'inscrivant dans le cadre de l’assainissement de l’administration publique, n'aient pas abouties sur des résultats escomptés.
Nailar Clarisse appelle le gouvernement et les syndicats à faire des concessions pour trouver une solution à cette crise qui perdure.
La présidente de la cellule de liaison et d’Information des associations féminines (CELIAF), Nailar Clarisse souligne pour sa part que le pays va mal et que tous les services de base ne sont pas opérationnels. Elle déplore qu’une panoplie de mesures prises par le gouvernement et s'inscrivant dans le cadre de l’assainissement de l’administration publique, n'aient pas abouties sur des résultats escomptés.
Nailar Clarisse appelle le gouvernement et les syndicats à faire des concessions pour trouver une solution à cette crise qui perdure.
Le président de l’Union des Démocrates pour le Développement (UDP), Max Kemkoye propose la nomination d’un gouvernement de compétence et de technocrate débarrassé de tout critère politique pour redresser l’économie nationale. Il ajoute que les travailleurs sont en droit de s’opposer au gouvernement pour préserver leurs acquis sociaux obtenus à la suite de hautes luttes. Selon lui, es lois n°687 et n°32 sont contraires aux dispositions constitutionnelles. Ainsi, relève-t-il, leur application est nulle et de nul effet.
"Tant qu’il y a un gouvernement de politicien en place qui veut protéger l’intérêt de son parti politique, de ses militants, on ne peut pas s’en sortir. L’opposition a toujours tiré la sonnette d’alarme sur la situation avant qu’on n’en arrive là", a souligné Max Kemkoye.
Pour sa part, le secrétaire générale du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada souligne que l’État est en droit de recruter d’autres agents pour remplacer ceux qui ne veulent pas travailler pour faire fonctionner les hôpitaux et s’acquitter de sa dette intérieure. Selon lui, il y a 51.000 diplômés sans emploi en attente d’intégration à la fonction publique. « Même si on revient la loi n°687, ça ne leur donnerait ni le salaire coupé en janvier et ni celui de février en cours », informe le secrétaire générale du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada.
"Tant qu’il y a un gouvernement de politicien en place qui veut protéger l’intérêt de son parti politique, de ses militants, on ne peut pas s’en sortir. L’opposition a toujours tiré la sonnette d’alarme sur la situation avant qu’on n’en arrive là", a souligné Max Kemkoye.
Pour sa part, le secrétaire générale du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada souligne que l’État est en droit de recruter d’autres agents pour remplacer ceux qui ne veulent pas travailler pour faire fonctionner les hôpitaux et s’acquitter de sa dette intérieure. Selon lui, il y a 51.000 diplômés sans emploi en attente d’intégration à la fonction publique. « Même si on revient la loi n°687, ça ne leur donnerait ni le salaire coupé en janvier et ni celui de février en cours », informe le secrétaire générale du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zene Bada.