Les travailleuses et travailleurs, membres de la plateforme syndicale revendicative se sont réuni ce samedi 24 février 2018, à la Bourse du Travail du Tchad. Ils ont débattu de façon élargie de toutes les questions relatives à la situation sociale du pays.
Cette assemblée générale a vu la participation massive des militants de la plateforme syndicale revendicative qui ont complètement investi la bourse du travail, obligeant certains d’entre-eux à rester hors de la cour faute de place.
Les travailleurs et travailleuses de cette plateforme syndicale revendicative ont rejeté en bloc la déclaration du premier ministre et appellent à plus de solidarité pour la poursuite de la grève, tout en mettant en garde quelques rares camarades qui seraient tentés de casser la grève car la cause est juste et noble.
Cette assemblée générale a vu la participation massive des militants de la plateforme syndicale revendicative qui ont complètement investi la bourse du travail, obligeant certains d’entre-eux à rester hors de la cour faute de place.
Les travailleurs et travailleuses de cette plateforme syndicale revendicative ont rejeté en bloc la déclaration du premier ministre et appellent à plus de solidarité pour la poursuite de la grève, tout en mettant en garde quelques rares camarades qui seraient tentés de casser la grève car la cause est juste et noble.
Par ailleurs, les femmes de la plateforme syndicale revendicative demandent aux uns et aux autres de ne pas acheter les pagnes de la SENAFET, édition 2018 et, de boycotter en même temps la cérémonie officielle du 8 mars en guise de protestation contre le gouvernement.
En outre, ils ont dénoncé le comportement du président Idriss Deby qui montre tous les jours à l’opinion nationale et internationale que la grève ne le préoccupe pas et que tout va bien dans son pays.
« La grève va prendre une autre tournure dans les jours à venir. Nous partons d’une revendication sociale à une revendication politique prochainement. Ne soyez pas surpris, nous n’hésiterons pas à organiser des manifestations dans la rue, à refuser de rencontrer éventuellement un membre du gouvernement et à négocier directement avec le chef de l’État », nous confie un représentant de la plateforme syndicale revendicative ayant requis l’anonymat.
En outre, ils ont dénoncé le comportement du président Idriss Deby qui montre tous les jours à l’opinion nationale et internationale que la grève ne le préoccupe pas et que tout va bien dans son pays.
« La grève va prendre une autre tournure dans les jours à venir. Nous partons d’une revendication sociale à une revendication politique prochainement. Ne soyez pas surpris, nous n’hésiterons pas à organiser des manifestations dans la rue, à refuser de rencontrer éventuellement un membre du gouvernement et à négocier directement avec le chef de l’État », nous confie un représentant de la plateforme syndicale revendicative ayant requis l’anonymat.
Pour sa part, la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) condamne la sortie du premier ministre qu’elle considère comme une véritable déclaration de guerre adressée aux travailleurs. Elle maintient le mot d’ordre de grève qui va se durcir dans les jours à venir. « Le premier ministre ne reconnait pas les difficultés dans lesquelles les tchadiens se trouvent. Par ailleurs, je déplore que le premier ministre ignore que les fonctionnaires par leur nombre infime, contribuent par leur prestation de service au développement de leur masse sur tout le plan, et le développement du pays », précise le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), Brahim Ben Seid.