Des chefs de tribus arabes à Abéché en 2019, lors d'une visite au nouveau sultan du Ouaddaï. © Alwihda Info
Les chefferies traditionnelles arabes rompent définitivement leurs relations avec le nouveau sultanat du Ouaddaï et demandent à toute la communauté arabe du Ouaddaï de ne pas participer à la cérémonie d'intronisation prévue demain, samedi 21 mars 2020.
Ces chefferies ont reçu ce matin à Abeché le soutien d'une forte délégation des ressortissants du Ouaddaï résidant à N'Djamena dont quelques députés.
Cette délégation est venue prêter allégeance aux chefs des tribus arabes qui déplorent une "volonté manifeste de vouloir exclure, d'un revers de la main, tout un symbole du royaume."
Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï, afin de préserver la cohabitation. Les revendications des chefs de tribus sont au nombre de cinq, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).
C'est pour la première fois dans l'histoire du Sultanat que l'imamat arabe est écarté d'une cérémonie d'intronisation. Jusqu'à présent, aucune explication précise sur cette situation n'a été avancée par le Sultanat.
Les deux membres des tribus arabes retenus dans le comité d'accueil et d'organisation ont démissionné aujourd'hui.
Ces chefferies ont reçu ce matin à Abeché le soutien d'une forte délégation des ressortissants du Ouaddaï résidant à N'Djamena dont quelques députés.
Cette délégation est venue prêter allégeance aux chefs des tribus arabes qui déplorent une "volonté manifeste de vouloir exclure, d'un revers de la main, tout un symbole du royaume."
Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï, afin de préserver la cohabitation. Les revendications des chefs de tribus sont au nombre de cinq, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).
C'est pour la première fois dans l'histoire du Sultanat que l'imamat arabe est écarté d'une cérémonie d'intronisation. Jusqu'à présent, aucune explication précise sur cette situation n'a été avancée par le Sultanat.
Les deux membres des tribus arabes retenus dans le comité d'accueil et d'organisation ont démissionné aujourd'hui.