Le tribunal de grande instance de Ndjamena a condamné lundi, le directeur de publication du journal tri-mensuel Salam Info, Inoua Martin Doulguet, à 3 ans d'emprisonnement ferme.
Le journaliste a été accusé d’association de malfaiteurs informatiques et complicité, diffamation et injures à travers d’autres voix que celle de la presse. Il a été condamné à payer deux millions Francs CFA d'amende.
Il devra verser à l’ancienne ministre Toupta Boguena, un montant de 10 millions de CFA au titre de dommages et intérêts, a indiqué à mardi à Alwihda Info, l’avocat de la partie civile, Alain Kagonbe.
Le directeur de publication du journal satirique « Le Moustik », Abdramane Boukar Koyon, a été condamné pour diffamation à payer une amende d’un million Francs CFA et à verser 10 millions Francs CFA à la partie civile.
« Justice a été rendue à ma cliente. Elle a légitimement gagné ce procès qui la restaure dans ses droits. Elle a été lavée par le tribunal au regard de l’opprobre, de la diffamation et du crime informatique dont elle a été victime de la part du directeur de publication du journal Salam Info et de ses complices. Inoua Doulguet est poursuivi et condamné pour avoir usurpé le titre de l’ancienne ministre de la Santé publique et proférer des injures sur les réseaux sociaux au nom de la dame. Par contre, Abdramane Koyome est condamné pour avoir diffamé ma cliente dans son journal », a expliqué l’avocat de l’ancienne ministre.
Alwihda Info a tenté en vain, à maintes reprises, de joindre au téléphone l’avocat des deux journalistes condamnés, Olivier Gouara.
Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué, a dénoncé une condamnation inique et politique après que le directeur de publication d’un trimensuel, initialement poursuivi pour diffamation, a été condamné à de la prison ferme et à une amende exorbitante.
« Initialement poursuivis pour diffamation, délit qui ne prévoit pas de peines privatives de liberté dans la loi sur la presse de 2018 -sauf en cas d’incitation à la haine ou à la violence- les deux journalistes ont finalement été condamnés pour “association de malfaiteurs informatiques” et “dénonciations calomnieuses”. A l’origine de leurs déboires judiciaires, une plainte de l’ancienne ministre de la Santé, Toupta Boguéna, qui les accusait de l’avoir diffamée dans des relayant des accusations d’agression sexuelle portées par sa nièce », a expliqué Reporters Sans Frontières.
Martin Inoua est connu pour ses articles dénonçant la corruption et sa publication est régulièrement dans le collimateur des autorités. En juillet, son journal avait été suspendu pour trois mois par l'organe de régulation des médias pour “manquements à l’éthique et à la déontologie”, selon Reporters Sans Frontières.
Le journaliste a été accusé d’association de malfaiteurs informatiques et complicité, diffamation et injures à travers d’autres voix que celle de la presse. Il a été condamné à payer deux millions Francs CFA d'amende.
Il devra verser à l’ancienne ministre Toupta Boguena, un montant de 10 millions de CFA au titre de dommages et intérêts, a indiqué à mardi à Alwihda Info, l’avocat de la partie civile, Alain Kagonbe.
Le directeur de publication du journal satirique « Le Moustik », Abdramane Boukar Koyon, a été condamné pour diffamation à payer une amende d’un million Francs CFA et à verser 10 millions Francs CFA à la partie civile.
« Justice a été rendue à ma cliente. Elle a légitimement gagné ce procès qui la restaure dans ses droits. Elle a été lavée par le tribunal au regard de l’opprobre, de la diffamation et du crime informatique dont elle a été victime de la part du directeur de publication du journal Salam Info et de ses complices. Inoua Doulguet est poursuivi et condamné pour avoir usurpé le titre de l’ancienne ministre de la Santé publique et proférer des injures sur les réseaux sociaux au nom de la dame. Par contre, Abdramane Koyome est condamné pour avoir diffamé ma cliente dans son journal », a expliqué l’avocat de l’ancienne ministre.
Alwihda Info a tenté en vain, à maintes reprises, de joindre au téléphone l’avocat des deux journalistes condamnés, Olivier Gouara.
Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué, a dénoncé une condamnation inique et politique après que le directeur de publication d’un trimensuel, initialement poursuivi pour diffamation, a été condamné à de la prison ferme et à une amende exorbitante.
« Initialement poursuivis pour diffamation, délit qui ne prévoit pas de peines privatives de liberté dans la loi sur la presse de 2018 -sauf en cas d’incitation à la haine ou à la violence- les deux journalistes ont finalement été condamnés pour “association de malfaiteurs informatiques” et “dénonciations calomnieuses”. A l’origine de leurs déboires judiciaires, une plainte de l’ancienne ministre de la Santé, Toupta Boguéna, qui les accusait de l’avoir diffamée dans des relayant des accusations d’agression sexuelle portées par sa nièce », a expliqué Reporters Sans Frontières.
Martin Inoua est connu pour ses articles dénonçant la corruption et sa publication est régulièrement dans le collimateur des autorités. En juillet, son journal avait été suspendu pour trois mois par l'organe de régulation des médias pour “manquements à l’éthique et à la déontologie”, selon Reporters Sans Frontières.