D'abord sur sa forme. Officialisée en 1977 par les Nations Unies, et instituée par l'État tchadien en 1987, la journée internationale de la femme (JIF) a été complétée au Tchad en 2002 par la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET). C'est est un cadre de réflexion, d'échange d'expériences et de brassage. C'est est aussi une opportunité pour les femmes de se pencher sur la protection des droits et leur promotion dans la vie socioprofessionnelle.
Depuis le 1er mars dernier, toutes les provinces ont abrité des activités pour honorer la femme tchadienne. La ville de Pala a abrité cette année la grande cérémonie.
Des conférence-débats, table-rondes, parfois avec des thèmes variés, très pertinents et séduisants, ont été organisées par les différentes organisations féminines en collaboration avec les partenaires et quelques hommes engagés. Mais est-ce que tout ce qui a été dit durant toute une semaine peut refléter les vrais handicaps que vivent les femmes dans ce pays qui compte plus de 8 millions de personnes de sexe féminin ?
Bon nombre d'observateurs, dont moi-même, avons du mal à critiquer objectivement la forme de cette édition de la SENAFET. Sur le fond, nous sommes passés à côté des vrais défis de la femme tchadienne.
D'abord, le miracle tchadien a fait que toutes les 23 provinces ont eu presque les mêmes problématiques, par conséquent les mêmes thèmes à traiter (violences basées sur le genre, discrimination, agression sexuelle), comme si la culture, la religion et la géographie n'ont aucune influence sur les besoins réels des autochtones. Sinon, comment les besoins d'une femme à Faya vont être les mêmes que celle à Pala.
Tout le monde se cache derrière la violence basée sur le genre, la discrimination ou encore les agressions sexuelles pour porter sa voix et atteindre son objectif qui n'a rien à avoir avec les besoins réels qu'exprime la gent féminine.
Toutes les femmes ne sont pas agresséés, ni discriminées, mais peut être qu'elles revendiquent juste une vie descente (éducation, santé, eau potable, électricité).
La femme rurale qui aide son mari au champ pour faire vivre ses enfants semble intéressée beaucoup plus par les droits économiques qui permettraient à son mari de subvenir aux besoins, que les droits politiques ou institutionnels qui intéressent beaucoup plus celles se trouvant dans les grandes villes.
Les femmes passent à côté des vrais problèmes. En fin de compte, elles sortiront femmes. Comme on le dit chez nous au Tchad : "une femme est une femme''.
Depuis le 1er mars dernier, toutes les provinces ont abrité des activités pour honorer la femme tchadienne. La ville de Pala a abrité cette année la grande cérémonie.
Des conférence-débats, table-rondes, parfois avec des thèmes variés, très pertinents et séduisants, ont été organisées par les différentes organisations féminines en collaboration avec les partenaires et quelques hommes engagés. Mais est-ce que tout ce qui a été dit durant toute une semaine peut refléter les vrais handicaps que vivent les femmes dans ce pays qui compte plus de 8 millions de personnes de sexe féminin ?
Bon nombre d'observateurs, dont moi-même, avons du mal à critiquer objectivement la forme de cette édition de la SENAFET. Sur le fond, nous sommes passés à côté des vrais défis de la femme tchadienne.
D'abord, le miracle tchadien a fait que toutes les 23 provinces ont eu presque les mêmes problématiques, par conséquent les mêmes thèmes à traiter (violences basées sur le genre, discrimination, agression sexuelle), comme si la culture, la religion et la géographie n'ont aucune influence sur les besoins réels des autochtones. Sinon, comment les besoins d'une femme à Faya vont être les mêmes que celle à Pala.
Tout le monde se cache derrière la violence basée sur le genre, la discrimination ou encore les agressions sexuelles pour porter sa voix et atteindre son objectif qui n'a rien à avoir avec les besoins réels qu'exprime la gent féminine.
Toutes les femmes ne sont pas agresséés, ni discriminées, mais peut être qu'elles revendiquent juste une vie descente (éducation, santé, eau potable, électricité).
La femme rurale qui aide son mari au champ pour faire vivre ses enfants semble intéressée beaucoup plus par les droits économiques qui permettraient à son mari de subvenir aux besoins, que les droits politiques ou institutionnels qui intéressent beaucoup plus celles se trouvant dans les grandes villes.
Les femmes passent à côté des vrais problèmes. En fin de compte, elles sortiront femmes. Comme on le dit chez nous au Tchad : "une femme est une femme''.