"Ce que j'ai l'intention de dire, c'est que le pouvoir corrompt. Il faut faire très attention. Dans une phase transitoire, le président nomme et révoque tout le monde, c'est trop. Il n'y a pas de contre-pouvoir. Or, il nous faut un contre-pouvoir", affirme Mahamat Nour Ahmed Ibedou.
"Là, on ne peut pas laisser le sort de tout un pays entre les mains d'un seul homme. Il est vulnérable. À un certain moment, pendant deux ans, il risque de dériver. En tant que défenseur des droits de l'Homme, je n'accepte pas qu'on puisse léguer le pouvoir à un seul homme pendant deux ans", clarifie le président de la CNDH.
"Là, on ne peut pas laisser le sort de tout un pays entre les mains d'un seul homme. Il est vulnérable. À un certain moment, pendant deux ans, il risque de dériver. En tant que défenseur des droits de l'Homme, je n'accepte pas qu'on puisse léguer le pouvoir à un seul homme pendant deux ans", clarifie le président de la CNDH.