L’arrêté du ministre de l’Education nationale de 2014 qui supprime le redoublement à partir de la classe de CM2 a été mis en application depuis l’année académique 2015-2016, mais les cours de rattrapage des élèves ayant une moyenne inférieure à 5 sur 10 tardent encore. Le redoublement et l’abandon sont très fréquents dans le système éducatif tchadien, plus de 35% des élèves qui commencent le primaire abandonnent avant la fin du cycle. 59% des ressources du primaire sont gaspillés dans le financement des redoublements.
Cet obstacle qui a obligé le ministère de prendre cette décision considérée comme une réponse permettant une promotion des effectifs dans l’enseignement fondamental sauf les réalités du terrain démontrent le contraire. Les périodes de vacances sont perturbées par la saison des pluies. Donc, il est difficile d’organiser les cours de rattrapage pour renforcer la compétence des élèves ayant une moyenne inférieure à 5 sur 10, au vu des inondations et l’impraticabilité des rues, estiment la majorité des enseignants du primaire.
Beaucoup d’enseignants déplorent le fait que le ministère n’a consulté au préalable les techniciens. Selon Beamlaou, enseignant à l’école primaire ‘’Espoir’’ du Bololo dans le 2ème arrondissement, « le ministre et son entourage ont pensé encourager les élèves de l’enseignement primaire vers l’enseignement fondamental mais la qualité de l’enseignement se dégrade de plus ». Certains parents n’ont pas aimé cette décision, selon Oumar « on ne pas supprime le concours d’entrée en classe de 6ème pour une telle raison, c’est aussi un facteur de motivation pour des élèves qui veulent à tout prix obtenir ce concours ».
A raison ou à tort, le ministère doit songer à cette décision afin de renforcer la compétence des élèves qui, chaque année, passent en classe de 6ème sans obtenir une moyenne supérieure. Cette décision sans mesure d’accompagnement risque d’être une source de baisse de niveau.
Cet obstacle qui a obligé le ministère de prendre cette décision considérée comme une réponse permettant une promotion des effectifs dans l’enseignement fondamental sauf les réalités du terrain démontrent le contraire. Les périodes de vacances sont perturbées par la saison des pluies. Donc, il est difficile d’organiser les cours de rattrapage pour renforcer la compétence des élèves ayant une moyenne inférieure à 5 sur 10, au vu des inondations et l’impraticabilité des rues, estiment la majorité des enseignants du primaire.
Beaucoup d’enseignants déplorent le fait que le ministère n’a consulté au préalable les techniciens. Selon Beamlaou, enseignant à l’école primaire ‘’Espoir’’ du Bololo dans le 2ème arrondissement, « le ministre et son entourage ont pensé encourager les élèves de l’enseignement primaire vers l’enseignement fondamental mais la qualité de l’enseignement se dégrade de plus ». Certains parents n’ont pas aimé cette décision, selon Oumar « on ne pas supprime le concours d’entrée en classe de 6ème pour une telle raison, c’est aussi un facteur de motivation pour des élèves qui veulent à tout prix obtenir ce concours ».
A raison ou à tort, le ministère doit songer à cette décision afin de renforcer la compétence des élèves qui, chaque année, passent en classe de 6ème sans obtenir une moyenne supérieure. Cette décision sans mesure d’accompagnement risque d’être une source de baisse de niveau.