Dans un pays marqué par l'inégalité de genre, cette question reste sans réponse claire. Pourtant, il est indéniable que les femmes représentent la moitié de la population tchadienne. Alors, comment peut-on construire un édifice solide sans leur contribution ?
Malheureusement, les femmes sont largement sous-représentées dans les instances de prise de décisions des partis politiques, souvent cantonnées aux postes de secrétariat ou de trésorerie. Comment expliquer cette situation ?
En outre, pour beaucoup de Tchadiens, les femmes sont encore considérées comme ne devant pas intervenir dans les affaires politiques, et cette mentalité archaïque persiste. Elles sont souvent perçues comme de bonnes gestionnaires de foyers et de « machines à produire des enfants ».
De plus, pour se lancer en politique, une femme doit souvent obtenir la permission de son mari afin de ne pas perturber l'harmonie du foyer. Cette situation découle en grande partie de nos traditions et coutumes, ainsi que de l'éducation reçue par les femmes, les incitant à travailler sans attirer l'attention.
Bien que quelques progrès aient été observés en matière de participation des femmes à la prise de décisions politiques, le nombre de femmes présidentes de partis politiques reste très limité. Par conséquent, l'idée de voir une femme diriger le pays semble encore lointaine.
Néanmoins, selon Hapsita Mariam, étudiante en deuxième année de licence à la faculté de sciences économiques et de gestion, « Comment peut-on attendre qu'une femme devienne présidente de la République alors que, dès le plus jeune âge, les hommes sont privilégiés en termes de responsabilités et d'opportunités ? »
Ce point de vue est également partagé par Honorine Mélom, étudiante en troisième année de licence à la faculté des sciences de l'éducation, qui affirme : « Il est impossible qu'une femme dirige un pays où elle doit demander systématiquement la permission pour rendre visite à sa famille. »
Cette discrimination flagrante souligne qu'il reste encore beaucoup à faire, pour que les femmes, malgré leur nombre, soient pleinement associées à la gestion de la République. Bien que le chemin à parcourir soit long, il faut espérer qu'un jour, une femme devienne présidente du pays.
Malheureusement, les femmes sont largement sous-représentées dans les instances de prise de décisions des partis politiques, souvent cantonnées aux postes de secrétariat ou de trésorerie. Comment expliquer cette situation ?
En outre, pour beaucoup de Tchadiens, les femmes sont encore considérées comme ne devant pas intervenir dans les affaires politiques, et cette mentalité archaïque persiste. Elles sont souvent perçues comme de bonnes gestionnaires de foyers et de « machines à produire des enfants ».
De plus, pour se lancer en politique, une femme doit souvent obtenir la permission de son mari afin de ne pas perturber l'harmonie du foyer. Cette situation découle en grande partie de nos traditions et coutumes, ainsi que de l'éducation reçue par les femmes, les incitant à travailler sans attirer l'attention.
Bien que quelques progrès aient été observés en matière de participation des femmes à la prise de décisions politiques, le nombre de femmes présidentes de partis politiques reste très limité. Par conséquent, l'idée de voir une femme diriger le pays semble encore lointaine.
Néanmoins, selon Hapsita Mariam, étudiante en deuxième année de licence à la faculté de sciences économiques et de gestion, « Comment peut-on attendre qu'une femme devienne présidente de la République alors que, dès le plus jeune âge, les hommes sont privilégiés en termes de responsabilités et d'opportunités ? »
Ce point de vue est également partagé par Honorine Mélom, étudiante en troisième année de licence à la faculté des sciences de l'éducation, qui affirme : « Il est impossible qu'une femme dirige un pays où elle doit demander systématiquement la permission pour rendre visite à sa famille. »
Cette discrimination flagrante souligne qu'il reste encore beaucoup à faire, pour que les femmes, malgré leur nombre, soient pleinement associées à la gestion de la République. Bien que le chemin à parcourir soit long, il faut espérer qu'un jour, une femme devienne présidente du pays.