Plus d'une soixantaine de chefs de tribus arabes ont rencontré ce samedi sa majesté Cherif Abdelhadi Mahdi dans l'enceinte de sa résidence au quartier Goz-amir à Abéché.
Ils sont porteurs d'un message à portée historique à l'endroit du Sultanat du Ouaddaï.
Après les mots de félicitations, les chefs des tribus arabes ont rappelé au nouveau sultan le rôle qu'eurent joué les arabes dans la fondation du royaume et qu’ils font partie intégrante dudit royaume, comme en attestent les nombreux documents d'histoire.
Le royaume du Ouaddaï a été fondé au 17ème siècle par Abdelkerim Ben Djameh, lui-même d'origine arabe de la dynastie Abbasside. La présence des arabes dans le royaume était signalée bien avant le 15ème siècle, allusion faite aux Toundjours (arabes) qui avaient dominé le Ouaddaï et constitué la première dynastie.
Au sein même du Sultanat, les "Ougada" (représentants) arabes occupèrent une place prépondérante car c'est eux qui étaient à la fois conseillers et juges au tribunal suprême du Sultanat.
Les chefs des tribus arabes ont aussi évoqué le prix du sang versé par leurs frères pendant les malheureux événements de 1917 (guerre de coupe-coupe). Ils l'ont même illustré par un tableau où sont répertoriés les noms des aguid arabes martyrs.
Le sultan quant à lui, a pris la parole et a promis aux chefs des tribus arabes de revenir sur l'ancienne organisation royale dans les prochains mois et de leur accorder la place qui leur sied dans la hiérarchie du Sultanat qui est, dit-il, pour tous et non pour une quelconque catégorie de personnes ou ethnie.
Ils sont porteurs d'un message à portée historique à l'endroit du Sultanat du Ouaddaï.
Après les mots de félicitations, les chefs des tribus arabes ont rappelé au nouveau sultan le rôle qu'eurent joué les arabes dans la fondation du royaume et qu’ils font partie intégrante dudit royaume, comme en attestent les nombreux documents d'histoire.
Le royaume du Ouaddaï a été fondé au 17ème siècle par Abdelkerim Ben Djameh, lui-même d'origine arabe de la dynastie Abbasside. La présence des arabes dans le royaume était signalée bien avant le 15ème siècle, allusion faite aux Toundjours (arabes) qui avaient dominé le Ouaddaï et constitué la première dynastie.
Au sein même du Sultanat, les "Ougada" (représentants) arabes occupèrent une place prépondérante car c'est eux qui étaient à la fois conseillers et juges au tribunal suprême du Sultanat.
Les chefs des tribus arabes ont aussi évoqué le prix du sang versé par leurs frères pendant les malheureux événements de 1917 (guerre de coupe-coupe). Ils l'ont même illustré par un tableau où sont répertoriés les noms des aguid arabes martyrs.
Le sultan quant à lui, a pris la parole et a promis aux chefs des tribus arabes de revenir sur l'ancienne organisation royale dans les prochains mois et de leur accorder la place qui leur sied dans la hiérarchie du Sultanat qui est, dit-il, pour tous et non pour une quelconque catégorie de personnes ou ethnie.