Depuis le temps de la colonisation, le coton, encore appelé l'or blanc, a été l’une des principales filières d’exportation.
Malheureusement, le moyen de tirer profit, en mettant sur place une usine de transformation et exporter le produit fini, demeure un réel problème. À quoi servira-t-il une hausse de production, sans une exploitation sur place ? D'une conception économique, « pas de produit fini, pas de meilleur rendement ».
Bien que le Tchad soit le deuxième pays producteur de coton en Afrique centrale, après le Cameroun, la population tchadienne continue à consommer en quantité des produits textiles importés, faute d'une efficacité d'usine de transformation locale. Ce qui, en réalité, est un manque à gagner pour le développement économique du pays.
De ce fait, une hausse de production du coton est une grosse perte, au regard des exportations de produits bruts, vendus à vil prix. Pourtant, sa transformation sur place sera très avantageuse. Toutefois, selon les données réalisées par les différentes presses locales, cette production en hausse s'explique du fait que la subvention est passée de 3 milliards pour atteindre 16 milliards de FCFA.
Logiquement, l'État doit plus investir dans l'implantation des usines pour la transformation locale, comme le Burkina Faso et bien d'autres. Tout de même, la production de l'or blanc demeure en dents de scie, face au réchauffement climatique qui a paralysé les activités agricoles. Cependant, beaucoup d’agriculteurs préfèrent réserver leur espace pour la culture vivrière.
Mais le réel problème n'est pas la hausse de la production du coton, mais l'exportation du coton pour d'autres fins. Économiquement parlant, la population n'en tire pas trop de bénéfices, et cela est pareil pour d'autres ressources d'exportation.
Le pays doit compter beaucoup plus sur l'exploitation sur place, en signant des partenariats avec des investisseurs fiables, pour une coopération gagnant-gagnant. Au fait, il est sans doute que l'harmonisation de la bonne gouvernance et la transparence dans l'exportation des produits, comportent des nuages. Ce qui est nuisible à l'économie nationale d'un pays déjà fragile dans plusieurs domaines.
Le plus important n'est pas à applaudir, ou à médiatiser sur la hausse de la production de l'or blanc. Mais plutôt à encourager l'exploitation des produits cotonniers localement. Ce qui devrait créer d'emplois à la jeunesse désespérée par l'accès à la fonction publique. Il est temps de comprendre que l'exportation des matières premières est défavorable à l'économie du pays.
Ainsi, il faut jeter un coup d'œil sur celle du pétrole, de l'or et bien d'autres produits.
Malheureusement, le moyen de tirer profit, en mettant sur place une usine de transformation et exporter le produit fini, demeure un réel problème. À quoi servira-t-il une hausse de production, sans une exploitation sur place ? D'une conception économique, « pas de produit fini, pas de meilleur rendement ».
Bien que le Tchad soit le deuxième pays producteur de coton en Afrique centrale, après le Cameroun, la population tchadienne continue à consommer en quantité des produits textiles importés, faute d'une efficacité d'usine de transformation locale. Ce qui, en réalité, est un manque à gagner pour le développement économique du pays.
De ce fait, une hausse de production du coton est une grosse perte, au regard des exportations de produits bruts, vendus à vil prix. Pourtant, sa transformation sur place sera très avantageuse. Toutefois, selon les données réalisées par les différentes presses locales, cette production en hausse s'explique du fait que la subvention est passée de 3 milliards pour atteindre 16 milliards de FCFA.
Logiquement, l'État doit plus investir dans l'implantation des usines pour la transformation locale, comme le Burkina Faso et bien d'autres. Tout de même, la production de l'or blanc demeure en dents de scie, face au réchauffement climatique qui a paralysé les activités agricoles. Cependant, beaucoup d’agriculteurs préfèrent réserver leur espace pour la culture vivrière.
Mais le réel problème n'est pas la hausse de la production du coton, mais l'exportation du coton pour d'autres fins. Économiquement parlant, la population n'en tire pas trop de bénéfices, et cela est pareil pour d'autres ressources d'exportation.
Le pays doit compter beaucoup plus sur l'exploitation sur place, en signant des partenariats avec des investisseurs fiables, pour une coopération gagnant-gagnant. Au fait, il est sans doute que l'harmonisation de la bonne gouvernance et la transparence dans l'exportation des produits, comportent des nuages. Ce qui est nuisible à l'économie nationale d'un pays déjà fragile dans plusieurs domaines.
Le plus important n'est pas à applaudir, ou à médiatiser sur la hausse de la production de l'or blanc. Mais plutôt à encourager l'exploitation des produits cotonniers localement. Ce qui devrait créer d'emplois à la jeunesse désespérée par l'accès à la fonction publique. Il est temps de comprendre que l'exportation des matières premières est défavorable à l'économie du pays.
Ainsi, il faut jeter un coup d'œil sur celle du pétrole, de l'or et bien d'autres produits.