Un véhicule de l'armée tchadienne. Illustration © Alwihda Info
Des soldats tchadiens qui effectuaient une patrouille au Lac sont tombés lundi dans une embuscade de Boko Haram, a rapporté aujourd'hui Anadolu, citant des sources provinciales.
Le bilan est de quatre morts et quelques blessés.
Selon le gouverneur de la province du Lac, Abadi Saïr, un contingent de l'armée était en patrouille vers Ngouboua et Kaïga lorsqu'il a été pris pour cible par des terroristes.
Des mouvements préventifs de civils en raison de l'insécurité
Le 7 octobre, l'OIM a signalé que 32 ménages (144 personnes) avaient fui de manière préventive le village de Kaiga-Kindjiria Centre (département de Fouli) pour le village de Magui, situé dans la même sous-préfecture mais plus éloignée des zones frontalières avec le Niger et le Nigéria, qui sont les cibles les plus fréquentes des attaques armées, relève le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans un rapport.
Ces nouveaux déplacés ont un besoin urgent de nourriture, d'argent liquide et d'articles non alimentaires. Le 1er octobre, l'OIM avait déjà évalué la situation de 200 ménages (710 personnes) qui avaient fui le département voisin de Kaya pour des raisons similaires.
"Les incursions et les attaques des groupes armés non étatiques continuent de ravager la province du Lac, entraînant des déplacements internes", indique l'OCHA.
Le bilan est de quatre morts et quelques blessés.
Selon le gouverneur de la province du Lac, Abadi Saïr, un contingent de l'armée était en patrouille vers Ngouboua et Kaïga lorsqu'il a été pris pour cible par des terroristes.
Des mouvements préventifs de civils en raison de l'insécurité
Le 7 octobre, l'OIM a signalé que 32 ménages (144 personnes) avaient fui de manière préventive le village de Kaiga-Kindjiria Centre (département de Fouli) pour le village de Magui, situé dans la même sous-préfecture mais plus éloignée des zones frontalières avec le Niger et le Nigéria, qui sont les cibles les plus fréquentes des attaques armées, relève le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans un rapport.
Ces nouveaux déplacés ont un besoin urgent de nourriture, d'argent liquide et d'articles non alimentaires. Le 1er octobre, l'OIM avait déjà évalué la situation de 200 ménages (710 personnes) qui avaient fui le département voisin de Kaya pour des raisons similaires.
"Les incursions et les attaques des groupes armés non étatiques continuent de ravager la province du Lac, entraînant des déplacements internes", indique l'OCHA.