La Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) a dévoilé le mois dernier son rapport d'enquête sur les phénomènes de la traite des personnes et l'enlèvement des personnes contre rançon et les mutilations génitales dans les provinces du Mayo-kebbi et du Mandoul.
Il ressort de ce rapport un constat sur des phénomènes qui influencent la population des ces provinces. Selon le rapport il est constaté les phénomènes suivants :
- Primo: le phénomène des coupeurs de route dans le Mayo-kebbi dont les causes sont liées à la circulation, le non contrôle et la détention illégale des armes de guerre, la mal gouvernance, la faiblesse de l'autorité de l'État la porosité des frontières et tant d'autres ;
- Secondo: "l'excision" dans le Mandoul dont les causes sont nombreuses et variées parmi lesquelles l'on note: la pesanteur socioculturelle, le silence et l'irresponsabilité des parents, l'implication des cadres et acteurs politiques de la province, la faiblesse de l'appareil judiciaire et la faiblesse de l'autorité de l'État face au phénomène et tant d'autres.
Pour la CNDH face à ses phénomènes la responsabilité de la perpétuation de ceux-ci peut-être située à différents niveaux à savoir :
- La responsabilité de l'État ;
- La responsabilité de l'appareil judiciaire et la responsabilité des communautés.
De ce qui précède, elle a formulé des recommandations au gouvernement. Il s'agit notamment de restaurer l'autorité de l'État dans les provinces concernées par les phénomènes ; poursuivre et juger les trafiquants présumés ; renforcer la sécurité des magistrats ; assurer la prise en charge sécuritaire, psychosocial.
Pour les partenaires techniques et financiers, la CNDH préconise d'appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre les violations des droits de l'Homme. Aux chefs coutumiers, elle suggère de contribuer efficacement en collaborant avec les autorités administratives. Enfin aux organisations de la société civile et autres structures, la CNDH appelle à créer une synergie d'action pour lutter contre les phénomènes d'enlèvement et traites des personnes.
Pour les partenaires techniques et financiers, la CNDH préconise d'appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre les violations des droits de l'Homme. Aux chefs coutumiers, elle suggère de contribuer efficacement en collaborant avec les autorités administratives. Enfin aux organisations de la société civile et autres structures, la CNDH appelle à créer une synergie d'action pour lutter contre les phénomènes d'enlèvement et traites des personnes.