Il est 8 heures ce lundi lorsque les diplômés sans emploi ont pris d'assaut la cour de la bourse de travail, lieu d'enregistrement habituel pour leur recensement. Jusqu'à 9 heures, tout allait bien sans inquiétude. Après une demi-heure, tout a été chamboulé par un diplômé qui a forcé le rang sans respecter l'ordre. Tout d'un coup, l'équipe en charge de l'enregistrement, constatant cette cacophonie, a décidé d'arrêter momentanément le processus.
De nulle part tombe une décision : "que chacun mette son dossier dans une enveloppe A4". Aussitôt dit aussitôt fait. Les diplômés ont envahi une boutique située à proximité du local de la bourse de travail, l'a vidant ainsi des stocks d'enveloppes en vente. Après cela, chacun a repris sa place, toujours en file indienne. L'équipe de recensement des diplômés a constaté que certains diplômés sont sans enveloppes.
Or la décision ne venait pas des coordinateurs de la plateforme des diplômés sans emploi. Selon le coordonnateur principal Alain Djitebaye que nous avons contacté à la mi-journée : "la plateforme ne se reconnait pas dans ce désordre. Cela n'est pas venu de nous", a-t-il assuré.
"Personne n'a donné l'ordre de mettre les dossiers dans l'enveloppe A4 avant de s'enregistrer. C'est un usurpateur qui est venu mélanger les gens. Alors face à ce désordr,e nous avons suspendu l'enregistrement", indique Alain Djitebaye.
De nulle part tombe une décision : "que chacun mette son dossier dans une enveloppe A4". Aussitôt dit aussitôt fait. Les diplômés ont envahi une boutique située à proximité du local de la bourse de travail, l'a vidant ainsi des stocks d'enveloppes en vente. Après cela, chacun a repris sa place, toujours en file indienne. L'équipe de recensement des diplômés a constaté que certains diplômés sont sans enveloppes.
Or la décision ne venait pas des coordinateurs de la plateforme des diplômés sans emploi. Selon le coordonnateur principal Alain Djitebaye que nous avons contacté à la mi-journée : "la plateforme ne se reconnait pas dans ce désordre. Cela n'est pas venu de nous", a-t-il assuré.
"Personne n'a donné l'ordre de mettre les dossiers dans l'enveloppe A4 avant de s'enregistrer. C'est un usurpateur qui est venu mélanger les gens. Alors face à ce désordr,e nous avons suspendu l'enregistrement", indique Alain Djitebaye.
Pendant ce temps, le découragement se lit sur les visages des diplômés sans emploi. Nodjidene Ruth, mère d'une diplômée, venue pour le dépôt, est très remontée. "je suis venue enregistrer le dossier pour ma fille comme tout autre, mais je me suis heurtée à un désordre incompréhensible", témoigne Nodjidene Ruth.
"ils s'accusent les uns les autres. Je vais me rendre à une station radio ou télévision pour relater ce manque de sérieux dans cette affaire dite enregistrement des diplômés sans emploi", a-t-elle vociféré.
À ce jour, plus de 30.000 diplômés ont été recensés. Le processus prévu du 2 au 16 août a été prolongé d'une semaine.
"ils s'accusent les uns les autres. Je vais me rendre à une station radio ou télévision pour relater ce manque de sérieux dans cette affaire dite enregistrement des diplômés sans emploi", a-t-elle vociféré.
À ce jour, plus de 30.000 diplômés ont été recensés. Le processus prévu du 2 au 16 août a été prolongé d'une semaine.