La note a par ailleurs rappelé que les dispositions de cet arrêté ne doivent souffrir d’aucune entrave dans son exécution. L'arrêté prévient que tout établissement qui ne respecte pas la date officielle de la rentrée pédagogique fixée au 1er octobre 2022, sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.
Cependant, par le passé, plusieurs établissements privés et confessionnels commençaient les cours dès le 15 septembre, surtout avec les élèves des classes d’examens. C'est ainsi que notre rédaction s'est rapprochée de quelques acteurs susmentionnés, pour recueillir leurs impressions sur la décision ministérielle.
L’on explique les raisons de la rentrée du 15 septembre, par l’abondance des jours fériés, l’encadrement des élèves en difficulté, la chaleur d’avril-mai, les perturbations liées aux grèves du secteur public. Le censeur du lycée Sacré-Cœur, établissement confessionnel, Allarangué Abdel, nous explique qu’ils sont conscients que le ministère est habilité à chaque année de sortir le calendrier scolaire, mais à leur niveau, ils peuvent essayer de prendre les dispositions pour éviter toutes les perturbations qui peuvent intervenir.
Ce qui les poussent généralement à démarrer à la date de la rentrée administrative proposée par le ministère de l'Education nationale. « Notre rentrée du 15 septembre, ce n’est pas une rentrée en tant que telle, mais ça nous permettra de faire une remise à niveau de nos enfants, surtout pour ceux qui sont en classes d'examens. Nous considérons qu'il est important de pouvoir les préparer à tous les niveaux, afin qu'ils puissent affronter les examens sans difficultés. Mais aussi, de revoir les lacunes des uns et des autres, dans un temps accordé », dit-il.
« Le ministère a décidé de ne pas permettre qu'on commence avant le 1er octobre. Nous nous sommes alignés sur cette décision, et je crois que nous avons eu à apporter un certaine nombre d'explications, même si le ministère aussi a ses propres raisons. Cela nous pénalise un peu dans notre organisation. Nous avons déjà programmé pour annoncer la fin et le début de la rentrée prochaine, avec le démarrage des cours le 15 septembre ».
« Pour se rattraper, nous sommes en train de prendre les dispositions pour que le 1er octobre, les cours soient maximisés avec nos enfants pour leur permettre de pouvoir avancer et remettre à niveau ceux qui sont en difficulté ». Abakar Ouba, proviseur du lycée Ibnou-Cina, estime qu'en vérité, commencer les cours le 15 septembre est l’initiative des chefs d'établissements, et l'Etat doit saluer cela.
« Sinon, dans un pays normal, tout le monde doit rentrer le même jour, le secteur public comme privé. Commencer le 1er octobre et finir en juin, c'est tellement suffisant, mais nous voulons faire plus pour rattraper certains cours en travaillant dans l'après-midi, faire deux heures par jour et trois fois par semaine. Cela nous permettra de laisser les enfants souffler, entre le 31 mai et la date du baccalauréat qui est le plus souvent organisé en juin », poursuit le proviseur du lycée Ibnou-Cina.
Mahamat Ibrahim Souleymane, premier responsable du lycée Le Toumaï, salue la décision prise par le département en charge de l’Education nationale. Il explique toutefois que l'objectif des établissements privés n'est pas de concurrencer les écoles publiques, mais de valider l'année et finir le programme réactualisé que l'Etat a mis à leur disposition.
Il ajoute qu'il y a trop de jours fériés, en plus des journées décrétées chômées et payées, qui empêchent de travailler. Le cas des grèves répétitives du secteur public avec ses conséquences, les manifestations et autres qui freinent la poursuite des cours. « Pour toutes ces raisons-là, nous anticipons juste pour combler le vide par rapport aux circonstances qui peuvent advenir et qui empêchent la finition du programme », souligne-t-il.
Même avis partagé par Ibrahim Iguemir, proviseur du lycée privé Fort-Lamy, situé dans le 4ème arrondissement. « Nous avons très bien accueilli la décision ministérielle, même si cette décision joue sur notre agenda de l'année, on va essayer d'amener les élèves dans l'après-midi, pour pouvoir les encadrer pour rattraper le temps perdu », explique-t-il.
Cependant, comment cette décision ministérielle va se matérialiser d'ici le 1er octobre, et surtout dans les établissements publics de Ndjamena et ceux des provinces avec les inondations de cette année, à l'exemple de l'école du Diguel Est qui est à l’image d’un lac ; ou encore le lycée de Walia qui a servi depuis le début de la saison pluvieuse comme camp des réfugiés, pour les victimes des inondations ?
Le seul objectif pour le Tchadien, c’est de voir tous les enfants du public comme du privé, à l’école dès les premières heures du 1er octobre, date de la rentrée officielle fixée par les autorités.
Cependant, par le passé, plusieurs établissements privés et confessionnels commençaient les cours dès le 15 septembre, surtout avec les élèves des classes d’examens. C'est ainsi que notre rédaction s'est rapprochée de quelques acteurs susmentionnés, pour recueillir leurs impressions sur la décision ministérielle.
L’on explique les raisons de la rentrée du 15 septembre, par l’abondance des jours fériés, l’encadrement des élèves en difficulté, la chaleur d’avril-mai, les perturbations liées aux grèves du secteur public. Le censeur du lycée Sacré-Cœur, établissement confessionnel, Allarangué Abdel, nous explique qu’ils sont conscients que le ministère est habilité à chaque année de sortir le calendrier scolaire, mais à leur niveau, ils peuvent essayer de prendre les dispositions pour éviter toutes les perturbations qui peuvent intervenir.
Ce qui les poussent généralement à démarrer à la date de la rentrée administrative proposée par le ministère de l'Education nationale. « Notre rentrée du 15 septembre, ce n’est pas une rentrée en tant que telle, mais ça nous permettra de faire une remise à niveau de nos enfants, surtout pour ceux qui sont en classes d'examens. Nous considérons qu'il est important de pouvoir les préparer à tous les niveaux, afin qu'ils puissent affronter les examens sans difficultés. Mais aussi, de revoir les lacunes des uns et des autres, dans un temps accordé », dit-il.
« Le ministère a décidé de ne pas permettre qu'on commence avant le 1er octobre. Nous nous sommes alignés sur cette décision, et je crois que nous avons eu à apporter un certaine nombre d'explications, même si le ministère aussi a ses propres raisons. Cela nous pénalise un peu dans notre organisation. Nous avons déjà programmé pour annoncer la fin et le début de la rentrée prochaine, avec le démarrage des cours le 15 septembre ».
« Pour se rattraper, nous sommes en train de prendre les dispositions pour que le 1er octobre, les cours soient maximisés avec nos enfants pour leur permettre de pouvoir avancer et remettre à niveau ceux qui sont en difficulté ». Abakar Ouba, proviseur du lycée Ibnou-Cina, estime qu'en vérité, commencer les cours le 15 septembre est l’initiative des chefs d'établissements, et l'Etat doit saluer cela.
« Sinon, dans un pays normal, tout le monde doit rentrer le même jour, le secteur public comme privé. Commencer le 1er octobre et finir en juin, c'est tellement suffisant, mais nous voulons faire plus pour rattraper certains cours en travaillant dans l'après-midi, faire deux heures par jour et trois fois par semaine. Cela nous permettra de laisser les enfants souffler, entre le 31 mai et la date du baccalauréat qui est le plus souvent organisé en juin », poursuit le proviseur du lycée Ibnou-Cina.
Mahamat Ibrahim Souleymane, premier responsable du lycée Le Toumaï, salue la décision prise par le département en charge de l’Education nationale. Il explique toutefois que l'objectif des établissements privés n'est pas de concurrencer les écoles publiques, mais de valider l'année et finir le programme réactualisé que l'Etat a mis à leur disposition.
Il ajoute qu'il y a trop de jours fériés, en plus des journées décrétées chômées et payées, qui empêchent de travailler. Le cas des grèves répétitives du secteur public avec ses conséquences, les manifestations et autres qui freinent la poursuite des cours. « Pour toutes ces raisons-là, nous anticipons juste pour combler le vide par rapport aux circonstances qui peuvent advenir et qui empêchent la finition du programme », souligne-t-il.
Même avis partagé par Ibrahim Iguemir, proviseur du lycée privé Fort-Lamy, situé dans le 4ème arrondissement. « Nous avons très bien accueilli la décision ministérielle, même si cette décision joue sur notre agenda de l'année, on va essayer d'amener les élèves dans l'après-midi, pour pouvoir les encadrer pour rattraper le temps perdu », explique-t-il.
Cependant, comment cette décision ministérielle va se matérialiser d'ici le 1er octobre, et surtout dans les établissements publics de Ndjamena et ceux des provinces avec les inondations de cette année, à l'exemple de l'école du Diguel Est qui est à l’image d’un lac ; ou encore le lycée de Walia qui a servi depuis le début de la saison pluvieuse comme camp des réfugiés, pour les victimes des inondations ?
Le seul objectif pour le Tchadien, c’est de voir tous les enfants du public comme du privé, à l’école dès les premières heures du 1er octobre, date de la rentrée officielle fixée par les autorités.