La diaspora initiative pour le Tchad (DIST), en collaboration avec Wake Up et Acat Tchad, ont aminé une conférence-débat et une projection du film documentaire sur le Mirage Citadin et les traitements des employés domestiques et de l'exode rural. La cérémonie a eu lieu ce 19 août 2021, au CEFOD, et a été marquée par la présence de plusieurs défenseurs des droits humains. Le film qui dure environ 30 minutes parle des jeunes qu'on déplace vers le Nord pour les exploiter. L'objectif de cette rencontre est de freiner la maltraitance des employés de l'exode rural. Trois organisations ont regroupé leurs idées et décidé de dire non à la maltraitance des employés domestiques.
Selon le coordinateur de l'association Dounia Bere, il faut que cela cesse, car dans un pays de droit comme le Tchad, on ne peut pas maltraiter des employés domestiques. « Je lance un vibrant appel au gouvernement de revoir les textes qui fixent le paiement des employés domestiques, de remonter la barre au SMIC, c'est à dire à 60 000 francs », a indiqué le coordinateur. Les employés domestiques sont exposés à toutes sortes de maltraitances telles que : abus sexuel, influence, injures, accusations de vol etc. Dounia Bere a attiré l'attention des employeurs qu'il faut bien gérer les domestiques, en améliorant leurs conditions de vie, en assurant leurs dortoirs, leurs salaires, pour sortir de ce qui est semblable à l'esclavage.
Félix Mbete, par ailleurs sociologue, s'est appesanti sur la question sociale. « Si nous cherchons l'origine de ces phénomènes, c'est toujours l'Etat qui est en est le principal responsable », a indiqué le sociologue. Il faut que l'Etat condamne tous les acteurs. « Prenant l'exemple des partenaires humanitaires et de la Banque Mondiale qui envoient des aides en faveur des personnes, l’on se demande la destination de ces aides. Nous écoutons seulement que les aides au nom des pauvres mais rien en réalité ».
Selon lui, les premiers responsables sont les parents, car quand ils voient que les conditions de vie deviennent intenables, ils vendent leurs enfants sans oublier l'accord des sous-préfets ou des préfets qui sont complices de ce phénomène. Les premiers responsables sont les parents, secondés par l'Etat qui, à travers leurs représentants aux villages, reste sans réagir par rapport à ces pratiques », a-t-il soulevé. Kemadji Karyom, quant à elle, rappelle « qu’il nous faut une conscience totale afin d'éradiquer ce phénomène. Nous devons bien nous occuper de ceux et celles qui s'occupent de nos enfants et de la maison ».
Selon le coordinateur de l'association Dounia Bere, il faut que cela cesse, car dans un pays de droit comme le Tchad, on ne peut pas maltraiter des employés domestiques. « Je lance un vibrant appel au gouvernement de revoir les textes qui fixent le paiement des employés domestiques, de remonter la barre au SMIC, c'est à dire à 60 000 francs », a indiqué le coordinateur. Les employés domestiques sont exposés à toutes sortes de maltraitances telles que : abus sexuel, influence, injures, accusations de vol etc. Dounia Bere a attiré l'attention des employeurs qu'il faut bien gérer les domestiques, en améliorant leurs conditions de vie, en assurant leurs dortoirs, leurs salaires, pour sortir de ce qui est semblable à l'esclavage.
Félix Mbete, par ailleurs sociologue, s'est appesanti sur la question sociale. « Si nous cherchons l'origine de ces phénomènes, c'est toujours l'Etat qui est en est le principal responsable », a indiqué le sociologue. Il faut que l'Etat condamne tous les acteurs. « Prenant l'exemple des partenaires humanitaires et de la Banque Mondiale qui envoient des aides en faveur des personnes, l’on se demande la destination de ces aides. Nous écoutons seulement que les aides au nom des pauvres mais rien en réalité ».
Selon lui, les premiers responsables sont les parents, car quand ils voient que les conditions de vie deviennent intenables, ils vendent leurs enfants sans oublier l'accord des sous-préfets ou des préfets qui sont complices de ce phénomène. Les premiers responsables sont les parents, secondés par l'Etat qui, à travers leurs représentants aux villages, reste sans réagir par rapport à ces pratiques », a-t-il soulevé. Kemadji Karyom, quant à elle, rappelle « qu’il nous faut une conscience totale afin d'éradiquer ce phénomène. Nous devons bien nous occuper de ceux et celles qui s'occupent de nos enfants et de la maison ».