De couleurs vert, rouge, bleu clair ou foncé, les pagnes du 8 mars édition 2022 sont exposés à la vente. À jet de pierre de l’école Belle Vue de Moursal, une exposition des pagnes aux couleurs diverses attire tout passant.
"Madame, vous avez des pagnes de bonnes couleurs, je reviendrai prendre au moins pour ma femme”, lance un passager au volant de sa moto. Et sans savoir combien ça coûte.
Contrairement à l'année précédente, le prix de pagnes est subventionné par le gouvernement. 5000f Fcfa, rien de plus et sur toute l’étendue du territoire national. Une décision plausible et à saluer pour le tchadien lamda.
Son application pose problème sur le terrain. Comme toujours au Tchad, prendre une décision est une bonne chose et la faire respecter en est une autre. Tenez, les femmes commerçantes et détaillants rencontrés devant le lycée Sacré Cœur se plaignent : "Nous vendons ici deux qualités de pagnes du 8 mars. Il y a celui de Sarh et les pagnes du 8 mars de N'Djamena, tous des tissus Wax. Mais nous sommes agacés par la police nationale qui circule. La police ne veut pas voir la qualité 8 mars de N’Djamena sur le marché parce que c'est subventionné".
"Madame, vous avez des pagnes de bonnes couleurs, je reviendrai prendre au moins pour ma femme”, lance un passager au volant de sa moto. Et sans savoir combien ça coûte.
Contrairement à l'année précédente, le prix de pagnes est subventionné par le gouvernement. 5000f Fcfa, rien de plus et sur toute l’étendue du territoire national. Une décision plausible et à saluer pour le tchadien lamda.
Son application pose problème sur le terrain. Comme toujours au Tchad, prendre une décision est une bonne chose et la faire respecter en est une autre. Tenez, les femmes commerçantes et détaillants rencontrés devant le lycée Sacré Cœur se plaignent : "Nous vendons ici deux qualités de pagnes du 8 mars. Il y a celui de Sarh et les pagnes du 8 mars de N'Djamena, tous des tissus Wax. Mais nous sommes agacés par la police nationale qui circule. La police ne veut pas voir la qualité 8 mars de N’Djamena sur le marché parce que c'est subventionné".
"Nous récupérons les pagnes entre 6000 et 6500 Fcfa à la direction. Quel commerce peut se faire sans intérêt si nous vendons à 5000 Fcfa", vocifère une commerçante. Les vendeuses préconisent un prix de 4000 Fcfa "si le gouvernement veut aider la population" et leur permettre de tirer profit.
"La police laisse les grossistes tranquilles et vient ramasser nos marchandises. Hier après-midi, ils sont venus ramasser sept étoffes ici. Nous vendons entre 7000 et 7500 Fcfa car c'est très cher en magasin et au marché", déplore une commerçante.
La différence de prix entre les pagnes de Sarh et ceux de N'Djamena, ainsi que le non respect de la subvention étatique n'est pas du goût des vendeuses. Elles préconisent un prix revu à la baisse pour qu'aucune femme ne se sente oubliée.
"La police laisse les grossistes tranquilles et vient ramasser nos marchandises. Hier après-midi, ils sont venus ramasser sept étoffes ici. Nous vendons entre 7000 et 7500 Fcfa car c'est très cher en magasin et au marché", déplore une commerçante.
La différence de prix entre les pagnes de Sarh et ceux de N'Djamena, ainsi que le non respect de la subvention étatique n'est pas du goût des vendeuses. Elles préconisent un prix revu à la baisse pour qu'aucune femme ne se sente oubliée.