Illustration. Des gendarmes escortent un prisonnier au Tchad. © Alwihda Info/archives
Une scène tragique a eu lieu jeudi 11 juillet dans la province du Lac Tchad, entrainant la mort de quatre personnes. L'incident s'est achevé samedi avec l’interpellation d'un gendarme, retranché dans des arbustes, qui a tiré sur des populations.
Un élément de la gendarmerie nationale, en service et armé jusqu’aux dents, a braqué un véhicule 4x4 appartenant à la famille du canton de Bol, Mbodou Mbami, selon une source sécuritaire provinciale.
Le chauffeur à bord du véhicule a échappé de justesse à des tirs du forcené à l'arme automatique, selon cette même source.
Le gendarme qui s'est mis à tirer sur tout ce qui bouge, a touché plusieurs civils innocents dont une femme et sa fille de 14 ans, ainsi qu'un enseignant d'ethnie Massa, Bogolla Kouma. L'enseignant a ensuite été brûlé sauvagement par le gendarme.
La famille de la victime est parvenue à identifier le corps brûlé de l’enseignant grâce à une partie de sa jambe qui n'a pas été consumée par le feu, d’après une autre source.
Les forces de l’ordre ont dénombré 5 blessés. Une autre source évalue le bilan à 17 victimes dont deux policiers blessés.
Le forcené s'est ensuite retranché dans des arbustes pendant trois jours à Mons, localité située à 8 km de la ville de Bol, sans que ses collègues ne puissent l'approcher pour l’arrêter.
D’après des témoins, cet élément rebelle de la gendarmerie a utilisé son téléphone pour contacter ses proches afin de recevoir du soutien, sans être inquiété.
Le tireur a finalement été maitrisé par la population riveraine, face à l'échec des militaires. Il a ensuite été confié à la gendarmerie nationale.
La famille Massa est sous le choc depuis la mort tragique de leur proche qui a non seulement été blessé à l'arme de guerre mais brûlé vif.
L'enseignant assassiné laisse derrière lui, une veuve et 6 enfants dont un nourrisson âgé de 29 jours.
Selon une source sécuritaire, l’élément de la gendarmerie auteur des tirs mortels, appartenant au clan du président Idriss Deby au pouvoir depuis 29 ans, était lucide lorsqu'il a commis son forfait.
Un élément de la gendarmerie nationale, en service et armé jusqu’aux dents, a braqué un véhicule 4x4 appartenant à la famille du canton de Bol, Mbodou Mbami, selon une source sécuritaire provinciale.
Le chauffeur à bord du véhicule a échappé de justesse à des tirs du forcené à l'arme automatique, selon cette même source.
Le gendarme qui s'est mis à tirer sur tout ce qui bouge, a touché plusieurs civils innocents dont une femme et sa fille de 14 ans, ainsi qu'un enseignant d'ethnie Massa, Bogolla Kouma. L'enseignant a ensuite été brûlé sauvagement par le gendarme.
La famille de la victime est parvenue à identifier le corps brûlé de l’enseignant grâce à une partie de sa jambe qui n'a pas été consumée par le feu, d’après une autre source.
Les forces de l’ordre ont dénombré 5 blessés. Une autre source évalue le bilan à 17 victimes dont deux policiers blessés.
Le forcené s'est ensuite retranché dans des arbustes pendant trois jours à Mons, localité située à 8 km de la ville de Bol, sans que ses collègues ne puissent l'approcher pour l’arrêter.
D’après des témoins, cet élément rebelle de la gendarmerie a utilisé son téléphone pour contacter ses proches afin de recevoir du soutien, sans être inquiété.
Le tireur a finalement été maitrisé par la population riveraine, face à l'échec des militaires. Il a ensuite été confié à la gendarmerie nationale.
La famille Massa est sous le choc depuis la mort tragique de leur proche qui a non seulement été blessé à l'arme de guerre mais brûlé vif.
L'enseignant assassiné laisse derrière lui, une veuve et 6 enfants dont un nourrisson âgé de 29 jours.
Selon une source sécuritaire, l’élément de la gendarmerie auteur des tirs mortels, appartenant au clan du président Idriss Deby au pouvoir depuis 29 ans, était lucide lorsqu'il a commis son forfait.