Le Tchad reste l’un des pays les moins électrifiés du monde, un déficit qui pèse lourd dans son développement économique et humain. Mais plusieurs complexes en cours de construction, en particulier dans le solaire, devraient rapidement changer la donne.
Les autorités ont d’ores et déjà lancé, le 13 juillet dernier à N’Djamena, un « programme accéléré d’électrification du Tchad », d’un montant de 460 millions USD, financé par la Banque mondiale. L’objectif de ce programme est d’atteindre un taux de 53 % d’accès à l’énergie d’ici 2030, contre 11 % actuellement, l’un des plus bas au monde.
Ce programme, financé par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA), comprend le Projet d’accroissement de l’accès à l’énergie au Tchad (PAAET) et le Projet régional d’intervention d’urgence dans le secteur de l’énergie solaire (Respite).
Les travaux des différentes infrastructures prévues doivent durer entre 15 et 18 mois pour que, d’ici à 3 ans, 30 % des Tchadiens aient accès à l’électricité. L’objectif est même que 53 % des Tchadiens soient connectés au réseau d’ici à 2030.
Avec l’aide de la Banque mondiale, le gouvernement tchadien espère améliorer la situation : « Il est attendu notamment la construction de centrales solaires à N’Djamena et dans les provinces, la réhabilitation des réseaux électriques de N’Djamena des 12 provinces, l’électrification de 200 localités, la distribution subventionnée de 2 millions de kits solaires, et aussi la perspective de l’électrification de 850 centres de santé et 700 écoles », a déclaré le Premier ministre Allamaye Halina.
Selon les services du ministre de l’Eau et de l’Energie, Passalé Kanabé Marcelin, 1 million de ménages devrait également bénéficier de ce programme d’électrification.
La « nouvelle indépendance par l’électricité »
Les autorités semblent désormais résolues à changer la donne. L’amélioration de l’accès à l’électricité a été érigée en « priorité nationale » par le président Mahamat Idriss Déby Itno depuis son élection, le 6 mai dernier. Pendant la campagne électorale, le président-candidat avait déjà élaboré un plan d’action nommé « Une nouvelle indépendance par l’électricité ».
De fait, les grands travaux indispensables au développement du secteur sont enfin lancés. « L’électrification se fera via des systèmes solaires domestiques, des systèmes solaires autonomes, la densification et l’extension du réseau existant, la mise à disposition de moyens de cuisson propres et la réhabilitation de 400 hectares de terres dégradées par la coupe de bois de chauffage », détaille la Banque mondiale.
Interconnexion avec le Cameroun et centrales photovoltaïques
Également financés par le don de la Banque mondiale, mais avec le soutien de la Banque africaine de développement et de l’Union européenne, les travaux d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad sont en cours. Officiellement lancé le 21 novembre 2023 à Yaoundé, au Cameroun, ce projet doit permettre au Tchad d’importer, à l’horizon 2027, une puissance de 100 MW d’électricité depuis le complexe hydroélectrique de Nachtigal.
Ce d’autant plus que, en parallèle, 2 grandes centrales solaires vont être livrées dans les prochains mois. La première, située dans la commune de Dinio, à N’Djamena, d’une puissance installée de 30 MW, est financée par l’État tchadien, pour un coût de 19 milliards FCFA (près de 29 millions EUR).
Le deuxième parc solaire est développé par l’entreprise norvégienne Scatec, à travers sa filiale Release.
Les autorités ont d’ores et déjà lancé, le 13 juillet dernier à N’Djamena, un « programme accéléré d’électrification du Tchad », d’un montant de 460 millions USD, financé par la Banque mondiale. L’objectif de ce programme est d’atteindre un taux de 53 % d’accès à l’énergie d’ici 2030, contre 11 % actuellement, l’un des plus bas au monde.
Ce programme, financé par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA), comprend le Projet d’accroissement de l’accès à l’énergie au Tchad (PAAET) et le Projet régional d’intervention d’urgence dans le secteur de l’énergie solaire (Respite).
Les travaux des différentes infrastructures prévues doivent durer entre 15 et 18 mois pour que, d’ici à 3 ans, 30 % des Tchadiens aient accès à l’électricité. L’objectif est même que 53 % des Tchadiens soient connectés au réseau d’ici à 2030.
Avec l’aide de la Banque mondiale, le gouvernement tchadien espère améliorer la situation : « Il est attendu notamment la construction de centrales solaires à N’Djamena et dans les provinces, la réhabilitation des réseaux électriques de N’Djamena des 12 provinces, l’électrification de 200 localités, la distribution subventionnée de 2 millions de kits solaires, et aussi la perspective de l’électrification de 850 centres de santé et 700 écoles », a déclaré le Premier ministre Allamaye Halina.
Selon les services du ministre de l’Eau et de l’Energie, Passalé Kanabé Marcelin, 1 million de ménages devrait également bénéficier de ce programme d’électrification.
La « nouvelle indépendance par l’électricité »
Les autorités semblent désormais résolues à changer la donne. L’amélioration de l’accès à l’électricité a été érigée en « priorité nationale » par le président Mahamat Idriss Déby Itno depuis son élection, le 6 mai dernier. Pendant la campagne électorale, le président-candidat avait déjà élaboré un plan d’action nommé « Une nouvelle indépendance par l’électricité ».
De fait, les grands travaux indispensables au développement du secteur sont enfin lancés. « L’électrification se fera via des systèmes solaires domestiques, des systèmes solaires autonomes, la densification et l’extension du réseau existant, la mise à disposition de moyens de cuisson propres et la réhabilitation de 400 hectares de terres dégradées par la coupe de bois de chauffage », détaille la Banque mondiale.
Interconnexion avec le Cameroun et centrales photovoltaïques
Également financés par le don de la Banque mondiale, mais avec le soutien de la Banque africaine de développement et de l’Union européenne, les travaux d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad sont en cours. Officiellement lancé le 21 novembre 2023 à Yaoundé, au Cameroun, ce projet doit permettre au Tchad d’importer, à l’horizon 2027, une puissance de 100 MW d’électricité depuis le complexe hydroélectrique de Nachtigal.
Ce d’autant plus que, en parallèle, 2 grandes centrales solaires vont être livrées dans les prochains mois. La première, située dans la commune de Dinio, à N’Djamena, d’une puissance installée de 30 MW, est financée par l’État tchadien, pour un coût de 19 milliards FCFA (près de 29 millions EUR).
Le deuxième parc solaire est développé par l’entreprise norvégienne Scatec, à travers sa filiale Release.