Une route au Tchad. Illustration. © Denis Mbairemadji/Alwihda Info
Le réseau routier du Tchad, sur les dix dernières années, est passé de 900 km à 3200 km, a indiqué la semaine dernière le ministre des Infrastructures et des Transports, Ahmat Abakar Adjid. Il a été interrogé sur l'entretien du réseau routier lors d'échanges avec la plateforme de convergence économique à N'Djamena.
Au-delà de l'insuffisance de routes et de l'enclavement persistant d'une grande partie du pays malgré l'ère pétrolière, il se pose également la question de l'entretien du réseau existant qui est parfois dans un état de détérioration avancée. Selon le ministre, le Fond d'entretien routier (FER) a été créé au moment où le Tchad disposait de 900 km de réseau routier.
"Les recettes du FER vous les connaissez parce que le secteur privé est membre du conseil d'administration. 3 Fcfa sur le litre d'essence et 3 Fcfa sur le litre de gasoil, jusqu'à présent. Le réseau routier a été multiplié par quatre", a expliqué le ministre.
Il a ajouté que "l'entretien routier dépend du FER et du Bureau national de fret tchadien (BNFT). Le secteur privé est membre est même majoritaire. Le Tchad a fait des efforts pour créer le FER, le BNFT, l'Office national de sécurité routière (ONASER) et aussi le Conseil des chargeurs du Tchad."
"Tout ça c'est pour régler le problème du secteur des transports. Quand on parle des transports, on parle des routes bien construites et bien entretenues. C'est vrai, quand on fait un programme et qu'il ne suit pas, que l'entreprise est arrêtée à cause des impayés ou bien à cause de son incapacité à s'organiser, ça ne fait que retomber sur les usagers de la route", d'après Ahmat Abakar Adjid.
"On ne s'accuse pas mais toute responsabilité dans ce secteur des transports est partagée. Et on a besoin de vous pour nous aider (...) Les propositions, les décisions, les recommandations doivent ressortir de vous", a souligné le ministre en charge des infrastructures.
Et de poursuivre que "maintenant si des décisions ou bien des recommandations sont prises au niveau des conseils et que vous ne voyez pas l'application, c'est vrai c'est notre responsabilité à nous. Maintenant on vous demande de suivre les choses et rappelez nous. On est que des humains. Vous pouvez nous envoyer des courriers, nous interpeller à travers les médias. Il y a un dialogue qui doit être entretenu entre nous. Frappez à nos portes, rentrez."
"Je crois que je suis le 60ème ministre des Infrastructures mais il n'y a pas un ministre qui n'a pas ouvert sa porte pour un opérateur économique", a conclu Ahmat Abakar Adjid.
Au-delà de l'insuffisance de routes et de l'enclavement persistant d'une grande partie du pays malgré l'ère pétrolière, il se pose également la question de l'entretien du réseau existant qui est parfois dans un état de détérioration avancée. Selon le ministre, le Fond d'entretien routier (FER) a été créé au moment où le Tchad disposait de 900 km de réseau routier.
"Les recettes du FER vous les connaissez parce que le secteur privé est membre du conseil d'administration. 3 Fcfa sur le litre d'essence et 3 Fcfa sur le litre de gasoil, jusqu'à présent. Le réseau routier a été multiplié par quatre", a expliqué le ministre.
Il a ajouté que "l'entretien routier dépend du FER et du Bureau national de fret tchadien (BNFT). Le secteur privé est membre est même majoritaire. Le Tchad a fait des efforts pour créer le FER, le BNFT, l'Office national de sécurité routière (ONASER) et aussi le Conseil des chargeurs du Tchad."
"Tout ça c'est pour régler le problème du secteur des transports. Quand on parle des transports, on parle des routes bien construites et bien entretenues. C'est vrai, quand on fait un programme et qu'il ne suit pas, que l'entreprise est arrêtée à cause des impayés ou bien à cause de son incapacité à s'organiser, ça ne fait que retomber sur les usagers de la route", d'après Ahmat Abakar Adjid.
"On ne s'accuse pas mais toute responsabilité dans ce secteur des transports est partagée. Et on a besoin de vous pour nous aider (...) Les propositions, les décisions, les recommandations doivent ressortir de vous", a souligné le ministre en charge des infrastructures.
Et de poursuivre que "maintenant si des décisions ou bien des recommandations sont prises au niveau des conseils et que vous ne voyez pas l'application, c'est vrai c'est notre responsabilité à nous. Maintenant on vous demande de suivre les choses et rappelez nous. On est que des humains. Vous pouvez nous envoyer des courriers, nous interpeller à travers les médias. Il y a un dialogue qui doit être entretenu entre nous. Frappez à nos portes, rentrez."
"Je crois que je suis le 60ème ministre des Infrastructures mais il n'y a pas un ministre qui n'a pas ouvert sa porte pour un opérateur économique", a conclu Ahmat Abakar Adjid.