Un projet de Loi de finances rectificatif pour l’année 2020 a été examiné et adopté lundi en conseil des ministres. Il sera soumis mardi à l'Assemblée nationale.
Les recettes budgétaires passent de 1.209 milliards FCFA à 1.136 milliards FCFA alors que les dépenses passent de 1052 milliards FCFA à 1196 milliards FCFA avec un déficit budgétaire de 60 milliards 252 millions FCFA, non compris le règlement des arriérés intérieurs à hauteur de 165 milliards FCFA, la recapitalisation des banques pour 14 milliards FCFA, l’amortissement de la dette intérieure et extérieure pour 97 milliards FCFA et l’abondement du compte de lissage des prix et de la production pétrolière à hauteur de 10 milliards FCFA.
"Des réponses adaptées mais fortes à la conjoncture socio-économique"
Selon le ministre de la Communication, Chérif Mahamat Zene, "l’examen et l’adoption de ce projet de loi de Finances rectificatif se justifie par la survenance brusque et dramatique de la pandémie du Covid-19, ayant brutalement entraîné l’effondrement de l’économie mondiale, la chutedrastique des prix des matières premières, notamment celui du pétrole et la rupture de la chaine logistique mondiale."
"La loi de finances rectificative se veut réaliste et vise à apporter des réponses adaptées mais fortes, à la conjoncture socio-économique, sanitaire et sécuritaire que traverse notre pays", ajoute le ministre.
Plusieurs hypothèses macroéconomiques
Au plan macroéconomique, le projet de Loi de Finances rectificative est conçu sur la base des hypothèses suivantes : le taux de croissance de PIB rectifié passe de 3,4% à 0,5% ; la production pétrolière passe de 150 953 barils/jour à 147 408 barils par jour ; et le cours du Brent passe de 60,5 USD le baril à 36,2 USD.
Ces différents gaps seront financés par les appuis budgétaires des partenaires, les prêts projets et prêts bancaires, ainsi que par de nouvelles émissions de titres publics sur le marché régional et par l’allégement du service de la dette extérieure à hauteur de 27 milliards FCFA.
Les recettes budgétaires passent de 1.209 milliards FCFA à 1.136 milliards FCFA alors que les dépenses passent de 1052 milliards FCFA à 1196 milliards FCFA avec un déficit budgétaire de 60 milliards 252 millions FCFA, non compris le règlement des arriérés intérieurs à hauteur de 165 milliards FCFA, la recapitalisation des banques pour 14 milliards FCFA, l’amortissement de la dette intérieure et extérieure pour 97 milliards FCFA et l’abondement du compte de lissage des prix et de la production pétrolière à hauteur de 10 milliards FCFA.
"Des réponses adaptées mais fortes à la conjoncture socio-économique"
Selon le ministre de la Communication, Chérif Mahamat Zene, "l’examen et l’adoption de ce projet de loi de Finances rectificatif se justifie par la survenance brusque et dramatique de la pandémie du Covid-19, ayant brutalement entraîné l’effondrement de l’économie mondiale, la chutedrastique des prix des matières premières, notamment celui du pétrole et la rupture de la chaine logistique mondiale."
"La loi de finances rectificative se veut réaliste et vise à apporter des réponses adaptées mais fortes, à la conjoncture socio-économique, sanitaire et sécuritaire que traverse notre pays", ajoute le ministre.
Plusieurs hypothèses macroéconomiques
Au plan macroéconomique, le projet de Loi de Finances rectificative est conçu sur la base des hypothèses suivantes : le taux de croissance de PIB rectifié passe de 3,4% à 0,5% ; la production pétrolière passe de 150 953 barils/jour à 147 408 barils par jour ; et le cours du Brent passe de 60,5 USD le baril à 36,2 USD.
Ces différents gaps seront financés par les appuis budgétaires des partenaires, les prêts projets et prêts bancaires, ainsi que par de nouvelles émissions de titres publics sur le marché régional et par l’allégement du service de la dette extérieure à hauteur de 27 milliards FCFA.