Une caravane citoyenne de sensibilisation dans les lycées est lancée à N'Djamena, a annoncé mercredi le vice-président de Libre Afrique Tchad, Josué koumnobeye Nekoura. Elle vise à sensibiliser les élèves sur le changement de comportement face à la progression du repli identitaire, des conflits intercommunautaires et du régionalisme.
"Ce sont des maux qui minent le vivre ensemble des tchadiens. La crainte c'est de voir les mouvements radicalisés exploiter ces divisions au sein de la population pour asseoir leur idéologie et avoir une emprise sur le Tchad", explique Josué koumnobeye Nekoura.
La première phase de la campagne se déroule du 14 au 16 octobre 2020, tandis que la seconde phase va cibler les élèves des provinces d'ici le mois de décembre.
"Le Tchad notre beau pays vit sous la menace constante des groupes extrémistes, notamment la secte Boko Haram qui sévit dans le bassin du lac Tchad depuis plusieurs années. Aujourd'hui, il faut se réjouir d'une certaine tranquillité par rapport aux années précédentes grâce aux différentes interventions militaires et humanitaires. Mais cette paix relative ne doit pas nous tromper. Si Boko Haram et ses ramifications constituent une menace réelle sur lesquelles nous concentrons nos attentions, d'autres facteurs sont à craindre", relève Josué koumnobeye Nekoura.
Il évoque notamment la situation au Nord du Tchad, à la frontière avec la Libye. "Tant que la situation sécuritaire en Libye n'est pas réglée, il est fort à craindre une possible incursion par des mouvements terroristes et trafiquants de tous bords sur le territoire tchadien, depuis la bande sahélo-saharienne", dit-il.
Face à ces défis sécuritaires, sociaux, humains et de développement, le groupe de réflexion de jeunes dénommé "Libre Afrique Tchad" prévoit la tenue d'une conférence-débat au CEFOD, vendredi prochain.
La caravane est initiée avec le soutien de la fondation Atlas Network et du Think Thank marocain Libre Afrique.
"Ce sont des maux qui minent le vivre ensemble des tchadiens. La crainte c'est de voir les mouvements radicalisés exploiter ces divisions au sein de la population pour asseoir leur idéologie et avoir une emprise sur le Tchad", explique Josué koumnobeye Nekoura.
La première phase de la campagne se déroule du 14 au 16 octobre 2020, tandis que la seconde phase va cibler les élèves des provinces d'ici le mois de décembre.
"Le Tchad notre beau pays vit sous la menace constante des groupes extrémistes, notamment la secte Boko Haram qui sévit dans le bassin du lac Tchad depuis plusieurs années. Aujourd'hui, il faut se réjouir d'une certaine tranquillité par rapport aux années précédentes grâce aux différentes interventions militaires et humanitaires. Mais cette paix relative ne doit pas nous tromper. Si Boko Haram et ses ramifications constituent une menace réelle sur lesquelles nous concentrons nos attentions, d'autres facteurs sont à craindre", relève Josué koumnobeye Nekoura.
Il évoque notamment la situation au Nord du Tchad, à la frontière avec la Libye. "Tant que la situation sécuritaire en Libye n'est pas réglée, il est fort à craindre une possible incursion par des mouvements terroristes et trafiquants de tous bords sur le territoire tchadien, depuis la bande sahélo-saharienne", dit-il.
Face à ces défis sécuritaires, sociaux, humains et de développement, le groupe de réflexion de jeunes dénommé "Libre Afrique Tchad" prévoit la tenue d'une conférence-débat au CEFOD, vendredi prochain.
La caravane est initiée avec le soutien de la fondation Atlas Network et du Think Thank marocain Libre Afrique.