Les agents tchadiens et la direction générale de la Société de Raffinage de N’Djaména (SRN), située à Djermaya, à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale, entretiennent de climat conflictuel.
Le personnel tchadien de cette société détenue à 60% par la China National Petroleum Corporation (CNPC), a annoncé lors d'une assemblée générale tenue mardi 9 juillet 2019 qu’elle presse les responsables de la raffinerie d’accéder à leurs revendications.
Le personnel a décidé de lancer un préavis de grève de six jours allant du mercredi 10 au mercredi 17 juillet 2019.
Il prévient qu’au cas où aucun compromis ne sera obtenu pendant cette période, les employés tchadiens de la SRN déclencheront une grève d’avertissement de trois jours ponctuée d’une grève sèche et illimitée.
Le personnel de la raffinerie demande la signature et l'application à la lettre et dans l'immédiat d’une convention collective d’entreprise de la SRN, l’augmentation sans conditions des grades aux employés qui n’ont pas eu des « dons de grades », le déblocage immédiat des avancements annuels de certains employés suspendus depuis 2012, les rappels des salaires de certains travailleurs et le paiement immédiat des congés de certains employés.
Sur les 34 milliards Francs CFA représentant la masse financière des salaires annuels, les salaires des chinois représenteraient 26 milliards Francs CFA. Pourtant, le nombre des travailleurs tchadiens excède celui des chinois.
Le porte-parole des délégués du personnel, Satadjine Succès Noël, explique que la SRN est la seule société aujourd’hui à travailler avec deux grilles salariales. « Une grille salariale pour les employés tchadiens et une grille salariale pour les chinois », ajoute-t-il.
En outre, le porte-parole des délégués du personnel affirme que, les employés sont ouverts au dialogue et prêts à revenir sur la table des négociations. Il a fallu plusieurs jours pour que les deux parties trouvent un terrain d’entente.
La raffinerie de Djermaya ouverte en 2011, a été secouée par des remous sociaux entre les deux partenaires au début de la commercialisation des produits pétroliers. Le Tchad a décroché une augmentation considérable de salaires des employés tchadiens.
La SRN est détenue à 40 % par l’État tchadien et à 60% par la CNPC.
Le personnel tchadien de cette société détenue à 60% par la China National Petroleum Corporation (CNPC), a annoncé lors d'une assemblée générale tenue mardi 9 juillet 2019 qu’elle presse les responsables de la raffinerie d’accéder à leurs revendications.
Le personnel a décidé de lancer un préavis de grève de six jours allant du mercredi 10 au mercredi 17 juillet 2019.
Il prévient qu’au cas où aucun compromis ne sera obtenu pendant cette période, les employés tchadiens de la SRN déclencheront une grève d’avertissement de trois jours ponctuée d’une grève sèche et illimitée.
Le personnel de la raffinerie demande la signature et l'application à la lettre et dans l'immédiat d’une convention collective d’entreprise de la SRN, l’augmentation sans conditions des grades aux employés qui n’ont pas eu des « dons de grades », le déblocage immédiat des avancements annuels de certains employés suspendus depuis 2012, les rappels des salaires de certains travailleurs et le paiement immédiat des congés de certains employés.
Sur les 34 milliards Francs CFA représentant la masse financière des salaires annuels, les salaires des chinois représenteraient 26 milliards Francs CFA. Pourtant, le nombre des travailleurs tchadiens excède celui des chinois.
Le porte-parole des délégués du personnel, Satadjine Succès Noël, explique que la SRN est la seule société aujourd’hui à travailler avec deux grilles salariales. « Une grille salariale pour les employés tchadiens et une grille salariale pour les chinois », ajoute-t-il.
En outre, le porte-parole des délégués du personnel affirme que, les employés sont ouverts au dialogue et prêts à revenir sur la table des négociations. Il a fallu plusieurs jours pour que les deux parties trouvent un terrain d’entente.
La raffinerie de Djermaya ouverte en 2011, a été secouée par des remous sociaux entre les deux partenaires au début de la commercialisation des produits pétroliers. Le Tchad a décroché une augmentation considérable de salaires des employés tchadiens.
La SRN est détenue à 40 % par l’État tchadien et à 60% par la CNPC.