C'est un aliment qui se mange cru ou cuit. En tubercule, le manioc est également transformé en farine à la machine, ou de façon artisanale. La culture du manioc donne une ouverture pour les affaires, sous plusieurs formes. Ce matin il est 5h 30mn, lorsque le soleil braque ses rayons resplendissants sur la capitale tchadienne, au chant d'oiseau, au bord du fleuve Chari où se trouve le réservoir de champs de manioc qui alimentent la capitale.
Une foule de jeunes filles débrouillardes attendent impatiemment l maniocs des producteurs en plein déterrement. Elles sont munies de bassines en caoutchouc, couteaux de cuisine et sacs à main. Pendant ce moment, assises ou debout, elles ouvrent les causeries autour de la vente. Chacune relate son bilan et annonce la quantité à prendre pour la journée. La culture du manioc à N'Djaména provient beaucoup plus du maraîchage. C'est à base de la motopompe que les producteurs parviennent à produire le manioc. N'ayant pas les moyens de se faire assister par un agronome, ces producteurs font cette culture de façon artisanale ou traditionnelle.
Abba Hassan, l'un des producteurs, nous accueille chaleureusement dans son champ pendant que les jeunes ouvriers déterrent les tubercules, transpirant à grosses gouttes et avec des vêtements bien mouillés. Lui, étalant le manioc en différents tas bien rangés, nous explique que « c'est ainsi mon travail, je passe la saison sèche au bord du fleuve pour le maraîchage. C'est grâce à cela que mes enfants étudient ici comme à l'étranger ». « Il n'y a pas de soutien ni de la part du gouvernement, ni des associations pour nous appuyer », ajoute-t-il.
Après avoir terminé l'arrangement, Abba Hassan, appelle ses clientes pour que chacune puisse choisir le tas de manioc, selon sa capacité financière. Ces détaillantes prennent chaque tas à 500 Fcfa. Certaines achètent immédiatement, tandis que d'autres filles sont réticentes, car les tas ne conviennent pas au prix fixé. Tcharchi, élève en classe de 4ème, en vacances, témoigne : « ce papa-là vend cher son manioc. J'ai quitté tôt la maison espérant l’avoir à bon prix mais désolé, je préfère voir ailleurs ».
S'agissant du bénéfice de vente, Djounda, une lycéenne nous donne des précisions : « il y a des bénéfices générés. J'ai pris sept tas à 3500 Fcfa, je peux avoir 7000 à 8000 Fcfa à la fin de la journée ». « C'est cette activité qui me préoccupe pendant les vacances afin de préparer la rentrée scolaire prochaine », dit-elle. Aujourd'hui, la culture du manioc ne se limite pas seulement à la consommation, mais alimente des affaires, en plus de la transformation.
Grâce à la production sous terre du tubercule, les filles vendeuses parviennent à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Pendant que bon nombre de filles, partisanes du moindre effort, dépendent de leurs parents, d'autres se battent pour se prendre en charge.
Une foule de jeunes filles débrouillardes attendent impatiemment l maniocs des producteurs en plein déterrement. Elles sont munies de bassines en caoutchouc, couteaux de cuisine et sacs à main. Pendant ce moment, assises ou debout, elles ouvrent les causeries autour de la vente. Chacune relate son bilan et annonce la quantité à prendre pour la journée. La culture du manioc à N'Djaména provient beaucoup plus du maraîchage. C'est à base de la motopompe que les producteurs parviennent à produire le manioc. N'ayant pas les moyens de se faire assister par un agronome, ces producteurs font cette culture de façon artisanale ou traditionnelle.
Abba Hassan, l'un des producteurs, nous accueille chaleureusement dans son champ pendant que les jeunes ouvriers déterrent les tubercules, transpirant à grosses gouttes et avec des vêtements bien mouillés. Lui, étalant le manioc en différents tas bien rangés, nous explique que « c'est ainsi mon travail, je passe la saison sèche au bord du fleuve pour le maraîchage. C'est grâce à cela que mes enfants étudient ici comme à l'étranger ». « Il n'y a pas de soutien ni de la part du gouvernement, ni des associations pour nous appuyer », ajoute-t-il.
Après avoir terminé l'arrangement, Abba Hassan, appelle ses clientes pour que chacune puisse choisir le tas de manioc, selon sa capacité financière. Ces détaillantes prennent chaque tas à 500 Fcfa. Certaines achètent immédiatement, tandis que d'autres filles sont réticentes, car les tas ne conviennent pas au prix fixé. Tcharchi, élève en classe de 4ème, en vacances, témoigne : « ce papa-là vend cher son manioc. J'ai quitté tôt la maison espérant l’avoir à bon prix mais désolé, je préfère voir ailleurs ».
S'agissant du bénéfice de vente, Djounda, une lycéenne nous donne des précisions : « il y a des bénéfices générés. J'ai pris sept tas à 3500 Fcfa, je peux avoir 7000 à 8000 Fcfa à la fin de la journée ». « C'est cette activité qui me préoccupe pendant les vacances afin de préparer la rentrée scolaire prochaine », dit-elle. Aujourd'hui, la culture du manioc ne se limite pas seulement à la consommation, mais alimente des affaires, en plus de la transformation.
Grâce à la production sous terre du tubercule, les filles vendeuses parviennent à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Pendant que bon nombre de filles, partisanes du moindre effort, dépendent de leurs parents, d'autres se battent pour se prendre en charge.