Djamal Mahamout Mahamat, officier de l'armée soudanaise
Un officier soudanais de haut rang, utilisé depuis 2001 à remettre de l’argent liquide aux mercenaires et aux Djandjawids, a eu ras-le-bol et a déserté les rangs de l’armée soudanaise avec deux mallettes d’argent estimé à plus d’un milliard de F CFA pour manifester son courroux face à l’attitude du régime d’Oumar Hassan Elbéchir.
« Je m’appelle Djamal Mahamout Mahamat. Je suis un capitaine de l’armée soudanaise. Je m’occupe de tout ce qui concerne le financement des mouvements rebelles menant des activités militaires contre le Tchad. Je suis aussi chargé de financer les activités des Djandjawids. J’ai observé que le Soudan utilise abusivement l’argent du peuple pour massacrer la population du Darfour et déstabiliser le Tchad qui est pays voisin. L’objectif des autorités de mon pays est de créer le désordre dans la région ouest soudanaise et de profiter de sa richesse.
J’estime que c’est inhumain. C’est pourquoi, après 7 ans d’exercice, je ne peux plus continuer à servir le régime soudanais. Cet argent appartient au peuple soudanais et il doit s’en servir. Si j’ai un appel à lancer, c’est de demander aux autorités soudanaises de mettre fin à ces actes inhumains. Je demande également à la communauté internationale d’agir en conséquence pour éviter le risque de déstabilisation de toute la sous-région.»
« Je m’appelle Djamal Mahamout Mahamat. Je suis un capitaine de l’armée soudanaise. Je m’occupe de tout ce qui concerne le financement des mouvements rebelles menant des activités militaires contre le Tchad. Je suis aussi chargé de financer les activités des Djandjawids. J’ai observé que le Soudan utilise abusivement l’argent du peuple pour massacrer la population du Darfour et déstabiliser le Tchad qui est pays voisin. L’objectif des autorités de mon pays est de créer le désordre dans la région ouest soudanaise et de profiter de sa richesse.
J’estime que c’est inhumain. C’est pourquoi, après 7 ans d’exercice, je ne peux plus continuer à servir le régime soudanais. Cet argent appartient au peuple soudanais et il doit s’en servir. Si j’ai un appel à lancer, c’est de demander aux autorités soudanaises de mettre fin à ces actes inhumains. Je demande également à la communauté internationale d’agir en conséquence pour éviter le risque de déstabilisation de toute la sous-région.»