Le rapport admet que les manifestations n'étaient pas pacifiques en raison des actes de vandalisme contre des biens publics et privés, ainsi que de certaines atteintes à l'intégrité physique de certains citoyens. Cependant, il ne justifie en aucune façon la répression sanglante qui a eu lieu au Tchad, ayant entraîné un bilan sans précédent. Le document révèle que les forces de défense et de sécurité ont fait un usage disproportionné de la force, utilisant notamment des armes létales, et ont violé les règles de procédure en matière d'arrestation et de détention des personnes. Les droits et les libertés fondamentaux ont été violés par le gouvernement et les forces de défense et de sécurité avant, pendant et après les manifestations.
En effet, la CNDH indique qu'il y a eu 128 morts, 12 disparus, 518 blessés, 943 arrestations et 265 condamnations. Le gouvernement, quant à lui, rapporte un bilan de 73 morts.
Cependant, après la publication de ce rapport par le président de la CNDH Mahamat Nour Ibédou, huit commissaires de cette institution ont ouvertement exprimé leur désaccord face à ce rapport. Ces derniers accusent le président de la CNDH d'avoir rendu ce rapport public sans que la procédure d'adoption par l'assemblée plénière ne soit respectée.
Il convient de rappeler que la CNDH est composée de 11 membres et comprend deux organes, à savoir l'assemblée plénière et le bureau exécutif. L'assemblée plénière est l'organe décisionnel et d'orientation de la commission. Elle a pour mission d'élire le bureau, d'approuver le plan d'action et les rapports d'activités. L'ensemble des commissaires constitue l'assemblée plénière.
Face à cela, la réaction des huit commissaires suscite des interrogations de la part des citoyens. Pourquoi avoir attendu que ce rapport soit rendu public avant de le désapprouver, surtout lorsqu'on sait que les commissaires constituent pour l'essentiel l'assemblée plénière ? Cette attitude ne jette-t-elle pas un discrédit sur ces derniers ? Auraient-ils subi des pressions quelconques entraînant leur désapprobation ? Ce sont des questions qui se posent. Les commissaires avaient la possibilité de dénoncer et d'exprimer leurs désaccords lors des plénières, ce qui n'a pas été fait. Si le président de la CNDH a validé ce rapport seul, cela constituerait une entorse à la crédibilité de cette institution. Il est difficile de connaître la vérité, qui dit vrai, qui dit faux ? Néanmoins, il revient aux deux camps de convaincre la population en fournissant des preuves tangibles quant à leurs allégations, pour que la vérité soit connue de tous. Ne dit-on pas que la charge de la preuve incombe au demandeur ? Pour l'instant, ces questions demeurent sans réponse.
En effet, la CNDH indique qu'il y a eu 128 morts, 12 disparus, 518 blessés, 943 arrestations et 265 condamnations. Le gouvernement, quant à lui, rapporte un bilan de 73 morts.
Cependant, après la publication de ce rapport par le président de la CNDH Mahamat Nour Ibédou, huit commissaires de cette institution ont ouvertement exprimé leur désaccord face à ce rapport. Ces derniers accusent le président de la CNDH d'avoir rendu ce rapport public sans que la procédure d'adoption par l'assemblée plénière ne soit respectée.
Il convient de rappeler que la CNDH est composée de 11 membres et comprend deux organes, à savoir l'assemblée plénière et le bureau exécutif. L'assemblée plénière est l'organe décisionnel et d'orientation de la commission. Elle a pour mission d'élire le bureau, d'approuver le plan d'action et les rapports d'activités. L'ensemble des commissaires constitue l'assemblée plénière.
Face à cela, la réaction des huit commissaires suscite des interrogations de la part des citoyens. Pourquoi avoir attendu que ce rapport soit rendu public avant de le désapprouver, surtout lorsqu'on sait que les commissaires constituent pour l'essentiel l'assemblée plénière ? Cette attitude ne jette-t-elle pas un discrédit sur ces derniers ? Auraient-ils subi des pressions quelconques entraînant leur désapprobation ? Ce sont des questions qui se posent. Les commissaires avaient la possibilité de dénoncer et d'exprimer leurs désaccords lors des plénières, ce qui n'a pas été fait. Si le président de la CNDH a validé ce rapport seul, cela constituerait une entorse à la crédibilité de cette institution. Il est difficile de connaître la vérité, qui dit vrai, qui dit faux ? Néanmoins, il revient aux deux camps de convaincre la population en fournissant des preuves tangibles quant à leurs allégations, pour que la vérité soit connue de tous. Ne dit-on pas que la charge de la preuve incombe au demandeur ? Pour l'instant, ces questions demeurent sans réponse.