Les actes de barbarie et de cruauté sans commune mesure, commis par les groupes terroristes sont insoutenables pour un esprit rationnel mais, la question est de savoir où tous ces fous barbares puisent-ils leur inspiration? Beaucoup d’experts dont ceux du Combating Terrorism Center de West Point (USA), du CNRS (France) et l'Olin Institute For Strategic Studies d'Harvard(USA) et bien d’autres centres d’intelligence (dont le Mossad Israelien) étudient avec assiduité un livre qui sert de référence a tous les terroristes qui de nos jours, lesquels grâce aux directives de cet ouvrages, brillent tristement par leur cruauté et leur barbarisme sans égal. Très peu de personnes ont entendu parler du livre du sinistre indidivu ou groupe d’individus se cachant derrière le pseudonyme de Abu Bakr Naji, un (des?) idéologue(s) d’Al-Qaïda qui fait (font) encore l’unanimité au sein des groupes djihadistes du Moyen-Orient jusqu’Afrique.
Ce livre des terroristes peut-être considéré comme un ouvrage le plus lu par ces barbares. Il serait même une sorte de « Mein Kampf d’Adolph Hitler » pour eux. L’auteur (Parlons seulement d’un auteur, même s’il pourrait s’agir d’un groupe d’individus) y décrit avec force détails les « recettes » pour semer la terreur et la désolation. Sans équivoque, il donne des détails et des instructions qui font glacer le sang. Beaucoup des enseignements de ce livre maléfique y sont déjà appliqués par tous les groupes terroristes, les autres (concepts et directives) pas encore. En effet, l’ouvrage machiavélique intitulé "Gestion de la Barbarie" ou " le management de la sauvagerie" que les idéologues du jihad appellent honteusement « études stratégiques », ne va pas par quatre chemins, sa lecture n’est pas facilement avalable aux cœurs sensibles, des pages entières donnent des précisions « chirurgicales » qui font vraiment froid au dos. Mais, ce livre qui prône la violence dans toute sa cruauté, est un ouvrage qu’il convient de faire connaitre a un maximum de tous les limiers de l’antiterrorisme et a un grand nombre de citoyens afin qu’ils dissèquent dans sa triste réalité le phénomène de terrorisme qui commence a faire du mal a notre pays par ses attaques barbares et inhumaines. Loin d’être rébarbatif, plonger les policiers chargés de lutter contre ces barbares dans leur univers moral, permettrait de mieux cerner leur modus operandi, leur état d’esprit et leur mode d’action.
Cet ouvrage diaboliquement intelligent, fait un classement sur plusieurs critères où le jihad aurait le plus de chance de triompher :
• Le territoire doit présenter de la profondeur géographique et une topographie propice à la démarche.
• Le pouvoir de l’État doit se trouver sensiblement dilué en périphérie du territoire, voire en banlieue des villes très peuplées.
• La population doit être culturellement, religieusement réceptive.
• Le trafic d’armes doit y être possible sans contraintes rédhibitoires.
• Les pays non ciblés par cette liste peuvent tout de même faire l’objet d'attaques terroristes ciblés afin de diminuer le prestige des ennemis et d'attirer les jeunes vers le jihad.
La Planification proposée par l’ouvrage (selon Abu Bakr Naji) :
1ere étape :
Démoralisation et épuisement, vise à détruite ou affaiblir la structure étatique d'un pays par des actions de faibles intensités et continue. Les actions peuvent augmenter en importance au cours du temps lorsque les jihadistes commencent à acquérir de l’expérience.
Face à des attaques répétées, l'état ennemi se concentrera sur la défense de ses installations vitales (quartiers des classes dominantes, centres économiques et politiques) au détriment de pans entier de son territoire. Les populations de ces territoires laissés à l'abandon vont alors tomber dans un état de sauvagerie ou de barbarie. C'est la fin de l’état de droit et le retour à la loi du plus fort.
2e étape :
Administrer la sauvagerie, vise à mettre fin à cet état de sauvagerie en construisant une nouvelle société: le califat fondée sur les principes de la Charia. Cette construction doit se faire progressivement en commençant par les fondamentaux. Une coopération avec les groupes armés non jihadistes est même envisageable dans les premiers temps. C'est groupes seront dilués au sein de la structure jihadistes au fur à mesure du processus.
Les territoires ainsi transformés seront utilisés comme bases pour la conquête. Ils doivent être défendus militairement. L'arme principale de cette défense est la terreur: chaque attaque contre un territoire contrôlé par le mouvement jihadiste doit être compensé par des pertes civiles et militaires pour l'ennemi. L'idée étant de le forcer à ne plus recommencer.
3e étape :
La dernière étape est l’instauration de l’État islamique, du califat qui doit émerger une fois la victoire assurée et l'état de sauvagerie dépassé.
Cet ouvrage fait glacer le sang et doit être un motif supplémentaire à tous les tchadiens de consolider leur rang, conjuguer leur effort et de taire les dissensions pour faire front commun à l’horrible hydre a plusieurs têtes qu’est Jama’atu Ahlul Sunna Lidda’awati Wal Jihad connu sous l’appellation de Boko Haram ; cette hymne qu’on retrouve dans le livre "Gestion de la barbarie " en dit long et doit interpeller chacun de nous, pour défendre notre peuple, notre pays et nos institutions. Ci-dessous, l’hymne des jihadistes :
"Appliquons la grève aux armées Crosse en l'air, et rompons les rangs S'ils s'obstinent, ces cannibales
À faire de nous des héros Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux"
Négliger l’aspect de comprendre la mentalité des terroristes sera une grave erreur de la part de nos gouvernants et décideurs. Ce livre écrit en arabe (mais traduit en plusieurs langues pour le besoin des chercheurs et limiers) sert de référence a des nombreux chefs des groupes terroristes notamment Al baghdadi et Aboubacar Sekau. Selon certaines indiscrétions, ce derniers ne s’en prive pas et puise toutes ses stratégies et sa barbarie de cet ouvrage. Comprendre ce livre, le disséquer sous toutes ses pages, c’est un des moyens faciles de comprendre la nébuleuse des mouvements jihadiste dans le monde, et au sahel particulièrement. Ce sinistre personnage derrière ce livre écrit, il ya une décennie, exhorte les terroristes a propager partout la peur, la mort, la haine, en frappant sans fléchir les alliés (musulmans et non musulmans) des infidèles, et ce, en ruinant leur économies afin de mettre en place une barbarie car, selon lui, les groupes jihadistes ne pourraient pas vaincre frontalement les États-Unis mais, seulement en les désorganisant par des actes terroristes partout où leur intérêt est en jeu. En quelques mots, Abu Bakr Naji pense que, seule la barbarie est un moyen de conquête jihadistes.
Le livre " Gestion de la barbarie" est sans contexte l’un des ouvrages de référence de l'État-major de la sinistre organisation État islamique, Boko Haram également en fait largement usage en y puisant son modus operandi. Dans cet ouvrage, véritable hymne à la barbarie et à la cruauté, des passages entiers décrivent, point par point les méthodes des jihadistes. Ces passages en disent long sur la mentalité et les motivations de l’auteur du livre : "Celui qui s’est engagé vraiment dans le jihad sait que ce n’est rien d’autre que violence, cruauté, terrorisme, terreur et massacres."Et l’auteur de poursuivre : "Nous combattons les Croisés et leurs alliés apostats. Rien donc ne nous interdit de répandre leur sang. C’est tout au contraire une obligation."
Combattre Boko haram nécessite de comprendre leur manière de penser et savoir anticiper leur action qui sont largement décrits dans « Gestion de la barbarie », se basant sur ce livre, le groupe terroriste nigérian ne s’en prive pas pour diffuser la peur, la terreur, la mort et la destruction sur son passage. Ce manuel de l’horreur détaillé et expliqué est le seul tableau de bord avec lequel le jihadistes est invité a adopté a la règle, une marche à suivre pour mettre en branle et en scène des actions aussi macabres qu’imaginables, déclencher des explosions et les filmer, médiatiser l’égorgement des prisonniers, des villageois et toute autre personne jugée hostile a leur croyance barbare. Le livre prône la violence absolue, mais aussi comme la recherche du chaos dans toute son horreur. Boko haram semble appliquer à la règle les sataniques recommandations du livre qui fait l’apologie du recours à la violence extrême.
Ce livre, d’abord imprimer sur papier, et circulant sous la « djellaba » sert de nos jours, la base même de l’apprentissage dans les centre de renseignements aux États-Unis, avoir quelques exemplaires pour enseigner nos policiers chargés de lutter contre les barbares terroristes pourraient avoir des avantages qui pourraient les aider grandement dans cette lutte contre un ennemi cruel, barbare et sans cœur. Selon l’auteur, un jihadistes : « un jihadistes ne doit jamais être capturé. Il doit se battre jusqu'à la mort. » Ou encore : « les otages doivent être liquidés de la manière la plus cruelle pour terrifier nos ennemis et leurs alliés. » Toutes ces recommandations sont appliquées au mot près par notre actuel ennemi, Boko haram. L’auteur parle d’ailleurs, longuement sur l’Arabie Saoudite, le Maghreb, le Nigeria, le Pakistan, l’Irak, le Yémen et la Jordanie comme zones privilégiés pour la mise en marche de la « conquête jihadistes »…De là a voir des obligés inconditionnels a la barbarie comme les adeptes de Boko haram, le chemin n’est pas compliqué a démontrer, noir sur blanc les bases réelles de leur barbarie et leur cruauté aveugle. Une question de grande importante, est de savoir si toutes les directives du livre d’Abu Bakr Naji guident-elles tous les actes répréhensibles des jihadistes de Boko haram sur le terrain au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun. Celui-ci rapporte dans ses écrits à ses ouailles, qu’ils surmonteraient des obstacles en sacrifiant leur vie avec au final une récompense incommensurable : le paradis.
Ce sinistre penseur toute fois doué, veut démontrer que les actions terroristes perpétrées tous azimuts ont pour force de créer un tel sentiment d’insécurité et de peur que des régions entières, des régions dites « barbares et sauvages » seront abandonnées aux jihadistes qui s’efforceront alors de les gérer (régions) après la supplication des populations musulmanes et non-musulmanes, « hébétées de terreur et avides d’un retour a l’ordre ».Selon ce taciturne individu ou groupe d’individus se cachant derrière le pseudonyme de Abu Bakr Naji, "une fois l’ordre islamique, l’ordre de la charia, rétabli, la marche vers le califat coulera de source. " Le lieu est ici pour nous, Tchadiens de taire nos dissensions, de nous unir pour mettre hors d’état de nuire la menace de Boko haram et celles qui ne cessent de prendre de l’ampleur en Libye. Un des thèmes majeurs soulignés par Abu Bakr Naji est : "des contrats signés dans le sang, avec pour clause essentielle : sang pour sang, destruction pour destruction." A chaque victoire de nos vaillantes forces sur ces fanatiques écervelés de Boko haram, ceux-ci voudraient répondre par ces concepts : « sang pour sang » et « destruction pour destruction.»
Abu Bakr Naji avait prédit cela, il y a 10 ans : "Nous verrons vite qu’il y aura un mouvement de jeunes qui quitteront les régions contrôlées par l’ennemi pour passer dans les nôtres pour nous aider, quel que soit le prix à payer en vies humaines. Retenons bien cet ordre de marche", n’est-ce pas le moment pour nous au Tchad et dans la sous-région, de nous pencher sur ce livre afin de trouver une parade, « court-circuiter » les barbares de Boko haram dans leurs desseins machiavéliques? N’est-ce une raison pour nous de trouver des voies et moyens pour empêcher nos jeunes de succomber à la séduction dont ils font l’objet de la part des terroristes?
En conjuguant nos efforts, les barbares venus du Nigeria épaulés par des nombreux tchadiens et camerounais en mal de sensation et de cruauté, ne pourront pas réduite et mettre a leur merci notre pays, partant du Tchad, les pays frères de la sous-région car, les glaives par lesquels les descendants de Toumaï et des Sao riposteront avec courage et abnégation, seront plus terribles que le fanatisme et la barbarie aveugle que l’on veut nous imposer. Les jours d’Aboubakar Shekau sont comptés….Le sablier s’égrène. Mâlam Muhammadu Marwa, connu sous le nom de Mâlam Mai Tatsine dans les années 80, tué par l’armée nigériane à Kaduna, enterré à la va-vite puis déterrer pour permettre à la presse militaire de le photographier, tout comme son prédécesseur et défunt chef spirituel, Ouztasse Muhammad Yusuf, Aboubakar Shekau ne fera pas long feu, pourvu que le gouvernement d’Abuja mette sa tête à prix avec une forte somme…En dollars américains, s’il vous plait mais, pas de Naira…
Je saisi cette occasion pour remercier avec ferveur et encourager, mon frère et ami Oumar Nchankou, le vaillant commandant de la Bataillon d'intervention rapide (BRI-Cameroun) pour ses mots d’encouragement à l’endroit de ma modeste personne et son engagement sur le terrain contre Boko Haram, en dépit de ses blessures au combat, il y a quatre mois, je lui souhaite de tout cœur, prompt rétablissement et bon retour auprès de ses hommes. Mon cher ami, soit rassuré ici que tous ceux qui luttent contre les barbares terroristes te doivent une fière chandelle. A toutes les forces engagées contre Boko Haram, sachez que l’Afrique toute entière et le monde sont derrière vous pour votre sacrifice et votre engagement. Bonne guérison mon héros Oumar Nchankou.
Abbas Kayangar
[email protected]
Ce livre des terroristes peut-être considéré comme un ouvrage le plus lu par ces barbares. Il serait même une sorte de « Mein Kampf d’Adolph Hitler » pour eux. L’auteur (Parlons seulement d’un auteur, même s’il pourrait s’agir d’un groupe d’individus) y décrit avec force détails les « recettes » pour semer la terreur et la désolation. Sans équivoque, il donne des détails et des instructions qui font glacer le sang. Beaucoup des enseignements de ce livre maléfique y sont déjà appliqués par tous les groupes terroristes, les autres (concepts et directives) pas encore. En effet, l’ouvrage machiavélique intitulé "Gestion de la Barbarie" ou " le management de la sauvagerie" que les idéologues du jihad appellent honteusement « études stratégiques », ne va pas par quatre chemins, sa lecture n’est pas facilement avalable aux cœurs sensibles, des pages entières donnent des précisions « chirurgicales » qui font vraiment froid au dos. Mais, ce livre qui prône la violence dans toute sa cruauté, est un ouvrage qu’il convient de faire connaitre a un maximum de tous les limiers de l’antiterrorisme et a un grand nombre de citoyens afin qu’ils dissèquent dans sa triste réalité le phénomène de terrorisme qui commence a faire du mal a notre pays par ses attaques barbares et inhumaines. Loin d’être rébarbatif, plonger les policiers chargés de lutter contre ces barbares dans leur univers moral, permettrait de mieux cerner leur modus operandi, leur état d’esprit et leur mode d’action.
Cet ouvrage diaboliquement intelligent, fait un classement sur plusieurs critères où le jihad aurait le plus de chance de triompher :
• Le territoire doit présenter de la profondeur géographique et une topographie propice à la démarche.
• Le pouvoir de l’État doit se trouver sensiblement dilué en périphérie du territoire, voire en banlieue des villes très peuplées.
• La population doit être culturellement, religieusement réceptive.
• Le trafic d’armes doit y être possible sans contraintes rédhibitoires.
• Les pays non ciblés par cette liste peuvent tout de même faire l’objet d'attaques terroristes ciblés afin de diminuer le prestige des ennemis et d'attirer les jeunes vers le jihad.
La Planification proposée par l’ouvrage (selon Abu Bakr Naji) :
1ere étape :
Démoralisation et épuisement, vise à détruite ou affaiblir la structure étatique d'un pays par des actions de faibles intensités et continue. Les actions peuvent augmenter en importance au cours du temps lorsque les jihadistes commencent à acquérir de l’expérience.
Face à des attaques répétées, l'état ennemi se concentrera sur la défense de ses installations vitales (quartiers des classes dominantes, centres économiques et politiques) au détriment de pans entier de son territoire. Les populations de ces territoires laissés à l'abandon vont alors tomber dans un état de sauvagerie ou de barbarie. C'est la fin de l’état de droit et le retour à la loi du plus fort.
2e étape :
Administrer la sauvagerie, vise à mettre fin à cet état de sauvagerie en construisant une nouvelle société: le califat fondée sur les principes de la Charia. Cette construction doit se faire progressivement en commençant par les fondamentaux. Une coopération avec les groupes armés non jihadistes est même envisageable dans les premiers temps. C'est groupes seront dilués au sein de la structure jihadistes au fur à mesure du processus.
Les territoires ainsi transformés seront utilisés comme bases pour la conquête. Ils doivent être défendus militairement. L'arme principale de cette défense est la terreur: chaque attaque contre un territoire contrôlé par le mouvement jihadiste doit être compensé par des pertes civiles et militaires pour l'ennemi. L'idée étant de le forcer à ne plus recommencer.
3e étape :
La dernière étape est l’instauration de l’État islamique, du califat qui doit émerger une fois la victoire assurée et l'état de sauvagerie dépassé.
Cet ouvrage fait glacer le sang et doit être un motif supplémentaire à tous les tchadiens de consolider leur rang, conjuguer leur effort et de taire les dissensions pour faire front commun à l’horrible hydre a plusieurs têtes qu’est Jama’atu Ahlul Sunna Lidda’awati Wal Jihad connu sous l’appellation de Boko Haram ; cette hymne qu’on retrouve dans le livre "Gestion de la barbarie " en dit long et doit interpeller chacun de nous, pour défendre notre peuple, notre pays et nos institutions. Ci-dessous, l’hymne des jihadistes :
"Appliquons la grève aux armées Crosse en l'air, et rompons les rangs S'ils s'obstinent, ces cannibales
À faire de nous des héros Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux"
Négliger l’aspect de comprendre la mentalité des terroristes sera une grave erreur de la part de nos gouvernants et décideurs. Ce livre écrit en arabe (mais traduit en plusieurs langues pour le besoin des chercheurs et limiers) sert de référence a des nombreux chefs des groupes terroristes notamment Al baghdadi et Aboubacar Sekau. Selon certaines indiscrétions, ce derniers ne s’en prive pas et puise toutes ses stratégies et sa barbarie de cet ouvrage. Comprendre ce livre, le disséquer sous toutes ses pages, c’est un des moyens faciles de comprendre la nébuleuse des mouvements jihadiste dans le monde, et au sahel particulièrement. Ce sinistre personnage derrière ce livre écrit, il ya une décennie, exhorte les terroristes a propager partout la peur, la mort, la haine, en frappant sans fléchir les alliés (musulmans et non musulmans) des infidèles, et ce, en ruinant leur économies afin de mettre en place une barbarie car, selon lui, les groupes jihadistes ne pourraient pas vaincre frontalement les États-Unis mais, seulement en les désorganisant par des actes terroristes partout où leur intérêt est en jeu. En quelques mots, Abu Bakr Naji pense que, seule la barbarie est un moyen de conquête jihadistes.
Le livre " Gestion de la barbarie" est sans contexte l’un des ouvrages de référence de l'État-major de la sinistre organisation État islamique, Boko Haram également en fait largement usage en y puisant son modus operandi. Dans cet ouvrage, véritable hymne à la barbarie et à la cruauté, des passages entiers décrivent, point par point les méthodes des jihadistes. Ces passages en disent long sur la mentalité et les motivations de l’auteur du livre : "Celui qui s’est engagé vraiment dans le jihad sait que ce n’est rien d’autre que violence, cruauté, terrorisme, terreur et massacres."Et l’auteur de poursuivre : "Nous combattons les Croisés et leurs alliés apostats. Rien donc ne nous interdit de répandre leur sang. C’est tout au contraire une obligation."
Combattre Boko haram nécessite de comprendre leur manière de penser et savoir anticiper leur action qui sont largement décrits dans « Gestion de la barbarie », se basant sur ce livre, le groupe terroriste nigérian ne s’en prive pas pour diffuser la peur, la terreur, la mort et la destruction sur son passage. Ce manuel de l’horreur détaillé et expliqué est le seul tableau de bord avec lequel le jihadistes est invité a adopté a la règle, une marche à suivre pour mettre en branle et en scène des actions aussi macabres qu’imaginables, déclencher des explosions et les filmer, médiatiser l’égorgement des prisonniers, des villageois et toute autre personne jugée hostile a leur croyance barbare. Le livre prône la violence absolue, mais aussi comme la recherche du chaos dans toute son horreur. Boko haram semble appliquer à la règle les sataniques recommandations du livre qui fait l’apologie du recours à la violence extrême.
Ce livre, d’abord imprimer sur papier, et circulant sous la « djellaba » sert de nos jours, la base même de l’apprentissage dans les centre de renseignements aux États-Unis, avoir quelques exemplaires pour enseigner nos policiers chargés de lutter contre les barbares terroristes pourraient avoir des avantages qui pourraient les aider grandement dans cette lutte contre un ennemi cruel, barbare et sans cœur. Selon l’auteur, un jihadistes : « un jihadistes ne doit jamais être capturé. Il doit se battre jusqu'à la mort. » Ou encore : « les otages doivent être liquidés de la manière la plus cruelle pour terrifier nos ennemis et leurs alliés. » Toutes ces recommandations sont appliquées au mot près par notre actuel ennemi, Boko haram. L’auteur parle d’ailleurs, longuement sur l’Arabie Saoudite, le Maghreb, le Nigeria, le Pakistan, l’Irak, le Yémen et la Jordanie comme zones privilégiés pour la mise en marche de la « conquête jihadistes »…De là a voir des obligés inconditionnels a la barbarie comme les adeptes de Boko haram, le chemin n’est pas compliqué a démontrer, noir sur blanc les bases réelles de leur barbarie et leur cruauté aveugle. Une question de grande importante, est de savoir si toutes les directives du livre d’Abu Bakr Naji guident-elles tous les actes répréhensibles des jihadistes de Boko haram sur le terrain au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun. Celui-ci rapporte dans ses écrits à ses ouailles, qu’ils surmonteraient des obstacles en sacrifiant leur vie avec au final une récompense incommensurable : le paradis.
Ce sinistre penseur toute fois doué, veut démontrer que les actions terroristes perpétrées tous azimuts ont pour force de créer un tel sentiment d’insécurité et de peur que des régions entières, des régions dites « barbares et sauvages » seront abandonnées aux jihadistes qui s’efforceront alors de les gérer (régions) après la supplication des populations musulmanes et non-musulmanes, « hébétées de terreur et avides d’un retour a l’ordre ».Selon ce taciturne individu ou groupe d’individus se cachant derrière le pseudonyme de Abu Bakr Naji, "une fois l’ordre islamique, l’ordre de la charia, rétabli, la marche vers le califat coulera de source. " Le lieu est ici pour nous, Tchadiens de taire nos dissensions, de nous unir pour mettre hors d’état de nuire la menace de Boko haram et celles qui ne cessent de prendre de l’ampleur en Libye. Un des thèmes majeurs soulignés par Abu Bakr Naji est : "des contrats signés dans le sang, avec pour clause essentielle : sang pour sang, destruction pour destruction." A chaque victoire de nos vaillantes forces sur ces fanatiques écervelés de Boko haram, ceux-ci voudraient répondre par ces concepts : « sang pour sang » et « destruction pour destruction.»
Abu Bakr Naji avait prédit cela, il y a 10 ans : "Nous verrons vite qu’il y aura un mouvement de jeunes qui quitteront les régions contrôlées par l’ennemi pour passer dans les nôtres pour nous aider, quel que soit le prix à payer en vies humaines. Retenons bien cet ordre de marche", n’est-ce pas le moment pour nous au Tchad et dans la sous-région, de nous pencher sur ce livre afin de trouver une parade, « court-circuiter » les barbares de Boko haram dans leurs desseins machiavéliques? N’est-ce une raison pour nous de trouver des voies et moyens pour empêcher nos jeunes de succomber à la séduction dont ils font l’objet de la part des terroristes?
En conjuguant nos efforts, les barbares venus du Nigeria épaulés par des nombreux tchadiens et camerounais en mal de sensation et de cruauté, ne pourront pas réduite et mettre a leur merci notre pays, partant du Tchad, les pays frères de la sous-région car, les glaives par lesquels les descendants de Toumaï et des Sao riposteront avec courage et abnégation, seront plus terribles que le fanatisme et la barbarie aveugle que l’on veut nous imposer. Les jours d’Aboubakar Shekau sont comptés….Le sablier s’égrène. Mâlam Muhammadu Marwa, connu sous le nom de Mâlam Mai Tatsine dans les années 80, tué par l’armée nigériane à Kaduna, enterré à la va-vite puis déterrer pour permettre à la presse militaire de le photographier, tout comme son prédécesseur et défunt chef spirituel, Ouztasse Muhammad Yusuf, Aboubakar Shekau ne fera pas long feu, pourvu que le gouvernement d’Abuja mette sa tête à prix avec une forte somme…En dollars américains, s’il vous plait mais, pas de Naira…
Je saisi cette occasion pour remercier avec ferveur et encourager, mon frère et ami Oumar Nchankou, le vaillant commandant de la Bataillon d'intervention rapide (BRI-Cameroun) pour ses mots d’encouragement à l’endroit de ma modeste personne et son engagement sur le terrain contre Boko Haram, en dépit de ses blessures au combat, il y a quatre mois, je lui souhaite de tout cœur, prompt rétablissement et bon retour auprès de ses hommes. Mon cher ami, soit rassuré ici que tous ceux qui luttent contre les barbares terroristes te doivent une fière chandelle. A toutes les forces engagées contre Boko Haram, sachez que l’Afrique toute entière et le monde sont derrière vous pour votre sacrifice et votre engagement. Bonne guérison mon héros Oumar Nchankou.
Abbas Kayangar
[email protected]