Terrorisme : "c'est l'Afrique qui est attaquée. Nous devons nous défendre". © Mahamat Abderaman Ali Kitire/Alwihda Info
Les présidents du Tchad et de la Mauritanie se sont exprimés mardi au cours d'une conférence de presse à N'Djamena, à l'issue du sommet du G5 Sahel. Le chef de l'État Idriss Deby a justifié l'envoi d'un bataillon tchadien de 1200 soldats dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina Faso-Niger) :
Selon le président tchadien, la guerre contre le terrorisme doit être gagnée :
Idriss Deby a ajouté que la question de la lutte contre le terrorisme implique toute l'Afrique :
"L'opérationnalisation de la force sur le terrain est un impératif et aussi une urgence. Nous sommes tous dans la même situation. Le Tchad envoie des contingents d'ici. Les autres pays aussi ont leur contingent. Pour le moment, nous assumons avec l'appui de certains partenaires (équipements, logistiques, etc), le déploiement de ce bataillon. Mais ce bataillon sera pris en compte par le secrétariat exécutif du G5 Sahel".
Selon le président tchadien, la guerre contre le terrorisme doit être gagnée :
"Nous avons bon espoir que des solutions soient trouvées pour avoir un financement pérenne, continu, soit dans le cadre des Nations Unies ou de l'Union Africaine. Il y a de l'espoir, il y a un travail à faire dans la lutte contre le terrorisme. Nous avons bon espoir de gagner cette guerre. Nous n'avons pas droit à l'échec, nous devrons gagner la guerre contre le terrorisme".
Idriss Deby a ajouté que la question de la lutte contre le terrorisme implique toute l'Afrique :
"L'Afrique doit savoir qu'elle est en guerre contre le terrorisme. L'Afrique doit prendre toute ses responsabilités pour la défense du continent. C'est l'Afrique qui est attaquée. Nous devons nous défendre. On ne peut pas définitivement compter sur le soutien extérieure. (...) L'Afrique doit s'organiser pour se prendre en charge quand elle est attaquée, comme aujourd'hui".