Tristesse et amertume dans le camp algéro-polisarien à l’ONU
Le 15 octobre 2012, la 4ème Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté, par consensus, le projet de résolution sur le Sahara marocain, réitérant l’appui des Nations-Unies au processus de négociations.
Une simple lecture de ladite résolution faite ressortir que l’Assemblée Générale de l’ONU « appuie le processus de négociations en cours en vue de parvenir à une solution politique juste et durable et mutuellement acceptable à ce différend régional et invite les Etats de la région à coopérer pleinement avec les efforts déployés sous les auspices des Nations-Unies dans la recherche de cette solution »
Il est donc clair qu’avec l’adoption de ce texte, l'Assemblée Générale de l'ONU vient conforter la démarche du Conseil de Sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara, qui a été saluée par l'Organe Exécutif et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional dur le Sahara.
Nul ne peut donc, aujourd’hui, contester, la convergence de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité de l’ONU sur leur appui au processus de négociations initié par la présentation par le Maroc de sa proposition d'autonomie.
Ce même texte reconnait également l’absolue nécessité du recensement des populations des camps de Tindouf et ce, conformément au Droit International Humanitaire et à la pratique du Haut Commissariat aux Réfugiés. Un recensement, que les autorités algériennes et le polisario, et ils doivent l’admettre, ont toujours refusé.
Cette résolution est également en droite ligne avec la déclaration du Président Français, Monsieur François Hollande, faite lors d’un interview à Jeune Afrique, paru le 15 octobre 2012, où il affirme que la position de son pays sur le Sahara est inchangée et que la France soutenait l’initiative marocaine de solutionner le conflit par un plan d’autonomie qui intégrerait la possibilité pour les sahraouis de faire valoir leurs exceptions culturelles et politiques, mais dans le cadre de la souveraineté nationale marocaine.
Le même discours a été tenu par les Etats-Unis d’Amérique qui ont réaffirmé une nouvelle fois, dans le communiqué conjoint de la première session du Dialogue Stratégique Maroc-Etats-Unis, tenue à Washington le 13 septembre dernier, que le plan marocain d'autonomie au Sahara est "sérieux, réaliste et crédible", et qu'il représente une approche potentielle à même de "satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité".
Dans ce même communiqué, il est précisé que les USA continueront de soutenir les efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable concernant la question du Sahara, à appuyer les négociations menées par les Nations Unies et à exhorter les parties à travailler en vue de résoudre ce différend.
Toujours dans ce communiqué, il est spécifié que Washington et Rabat œuvreront à renforcer les liens régionaux, tant politique, économique et sécuritaire en Afrique du Nord et à promouvoir les objectifs politiques communs, y compris sur la Syrie, la paix au Moyen-Orient, et la promotion des droits de l'homme au niveau international.
S’agissant des questions de sécurité, les Etats-Unis et le Maroc ont décidé de poursuivre la mise en œuvre des mécanismes de coordination bilatérale, notamment dans les domaines de la justice pénale, de la non-prolifération et de la lutte antiterrorisme qui ne peuvent qu'être bénéfiques pour accroître la sécurité dans la région et dans le monde entier.
Autre élément de ce communiqué conjoint est que le Maroc et les Etats-Unis s'engagent à promouvoir la compréhension mutuelle et la tolérance religieuse.
C’est pourquoi, les deux pays ont convenu de se concentrer sur la préservation culturelle, y compris dans le cadre d'une nouvelle subvention du Fonds des Ambassadeurs des Etats-Unis pour la préservation culturelle pour rénover les cimetières islamiques, chrétiens et juifs, d'importance historique au Maroc.
Il ressort donc de ce qui précède que la question du Sahara marocain est bel et bien un différend régional et non un différend entre deux parties dûment identifiées par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, à savoir le Royaume du Maroc et le polisario en tant que soit disant représentant légitime du peuple sahraoui.
L’Algérie est bien partie prenante dans ce conflit artificiel, puisque de sa création, et que son intérêt est de le faire perdurer afin d’asseoir son hégémonie en Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne en favorisant le terrorisme islamiste.
Les responsables algériens n’ont-ils pas facilité la sanctuarisation terroriste islamiste dans cette région et porté la menace terroriste aux portes de l’Europe alors qu’elle dispose d’une armée suréquipée en matériel moderne ?
Ils ne l’ont pas fait pour préserver leur main mise sur les ressources de leur propre pays mais aussi pour convoiter celles des pays limitrophes au détriment des peuples algérien et africain.
C’est pourquoi, l’éventualité d’une prochaine intervention militaire africaine au Mali avec la bénédiction du Conseil de l’ONU et de l’Europe est fortement envisagée. Une éventualité qui n’est pas du goût des autorités algériennes.
En effet, cette intervention militaire devrait permettre de rétablir la souveraineté du Mali et d’éradiquer les islamistes armés qui se sont emparés de la moitié Nord du pays, devenu une plaque tournante du terrorisme lié à Al-Qaïda, privant ainsi les responsables algériens d’un atout perfide sur le continent africain et sur la scène mondiale.
Enfin, la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU sur la question du Sahara marocain, le communiqué conjoint sur le Dialogue Stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc et la déclaration du Président Français ont, en conséquence, mis à nu le jeu machiavélique des autorités algériennes et de sa créature qu’est le polisario.
Le polisario et sa marraine, l’Algérie, viennent de recevoir le plus beau camouflet diplomatique de l’année 2012.
Je conclurai ce papier en disant qu’aucune tristesse et amertume ne seront plus grandes que celles du régime algérien quand il découvrira qu'il a cru vainement à un fantôme, à savoir le pseudo RASD !
Farid Mnebhi.
Le 15 octobre 2012, la 4ème Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté, par consensus, le projet de résolution sur le Sahara marocain, réitérant l’appui des Nations-Unies au processus de négociations.
Une simple lecture de ladite résolution faite ressortir que l’Assemblée Générale de l’ONU « appuie le processus de négociations en cours en vue de parvenir à une solution politique juste et durable et mutuellement acceptable à ce différend régional et invite les Etats de la région à coopérer pleinement avec les efforts déployés sous les auspices des Nations-Unies dans la recherche de cette solution »
Il est donc clair qu’avec l’adoption de ce texte, l'Assemblée Générale de l'ONU vient conforter la démarche du Conseil de Sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara, qui a été saluée par l'Organe Exécutif et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional dur le Sahara.
Nul ne peut donc, aujourd’hui, contester, la convergence de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité de l’ONU sur leur appui au processus de négociations initié par la présentation par le Maroc de sa proposition d'autonomie.
Ce même texte reconnait également l’absolue nécessité du recensement des populations des camps de Tindouf et ce, conformément au Droit International Humanitaire et à la pratique du Haut Commissariat aux Réfugiés. Un recensement, que les autorités algériennes et le polisario, et ils doivent l’admettre, ont toujours refusé.
Cette résolution est également en droite ligne avec la déclaration du Président Français, Monsieur François Hollande, faite lors d’un interview à Jeune Afrique, paru le 15 octobre 2012, où il affirme que la position de son pays sur le Sahara est inchangée et que la France soutenait l’initiative marocaine de solutionner le conflit par un plan d’autonomie qui intégrerait la possibilité pour les sahraouis de faire valoir leurs exceptions culturelles et politiques, mais dans le cadre de la souveraineté nationale marocaine.
Le même discours a été tenu par les Etats-Unis d’Amérique qui ont réaffirmé une nouvelle fois, dans le communiqué conjoint de la première session du Dialogue Stratégique Maroc-Etats-Unis, tenue à Washington le 13 septembre dernier, que le plan marocain d'autonomie au Sahara est "sérieux, réaliste et crédible", et qu'il représente une approche potentielle à même de "satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité".
Dans ce même communiqué, il est précisé que les USA continueront de soutenir les efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable concernant la question du Sahara, à appuyer les négociations menées par les Nations Unies et à exhorter les parties à travailler en vue de résoudre ce différend.
Toujours dans ce communiqué, il est spécifié que Washington et Rabat œuvreront à renforcer les liens régionaux, tant politique, économique et sécuritaire en Afrique du Nord et à promouvoir les objectifs politiques communs, y compris sur la Syrie, la paix au Moyen-Orient, et la promotion des droits de l'homme au niveau international.
S’agissant des questions de sécurité, les Etats-Unis et le Maroc ont décidé de poursuivre la mise en œuvre des mécanismes de coordination bilatérale, notamment dans les domaines de la justice pénale, de la non-prolifération et de la lutte antiterrorisme qui ne peuvent qu'être bénéfiques pour accroître la sécurité dans la région et dans le monde entier.
Autre élément de ce communiqué conjoint est que le Maroc et les Etats-Unis s'engagent à promouvoir la compréhension mutuelle et la tolérance religieuse.
C’est pourquoi, les deux pays ont convenu de se concentrer sur la préservation culturelle, y compris dans le cadre d'une nouvelle subvention du Fonds des Ambassadeurs des Etats-Unis pour la préservation culturelle pour rénover les cimetières islamiques, chrétiens et juifs, d'importance historique au Maroc.
Il ressort donc de ce qui précède que la question du Sahara marocain est bel et bien un différend régional et non un différend entre deux parties dûment identifiées par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, à savoir le Royaume du Maroc et le polisario en tant que soit disant représentant légitime du peuple sahraoui.
L’Algérie est bien partie prenante dans ce conflit artificiel, puisque de sa création, et que son intérêt est de le faire perdurer afin d’asseoir son hégémonie en Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne en favorisant le terrorisme islamiste.
Les responsables algériens n’ont-ils pas facilité la sanctuarisation terroriste islamiste dans cette région et porté la menace terroriste aux portes de l’Europe alors qu’elle dispose d’une armée suréquipée en matériel moderne ?
Ils ne l’ont pas fait pour préserver leur main mise sur les ressources de leur propre pays mais aussi pour convoiter celles des pays limitrophes au détriment des peuples algérien et africain.
C’est pourquoi, l’éventualité d’une prochaine intervention militaire africaine au Mali avec la bénédiction du Conseil de l’ONU et de l’Europe est fortement envisagée. Une éventualité qui n’est pas du goût des autorités algériennes.
En effet, cette intervention militaire devrait permettre de rétablir la souveraineté du Mali et d’éradiquer les islamistes armés qui se sont emparés de la moitié Nord du pays, devenu une plaque tournante du terrorisme lié à Al-Qaïda, privant ainsi les responsables algériens d’un atout perfide sur le continent africain et sur la scène mondiale.
Enfin, la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU sur la question du Sahara marocain, le communiqué conjoint sur le Dialogue Stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc et la déclaration du Président Français ont, en conséquence, mis à nu le jeu machiavélique des autorités algériennes et de sa créature qu’est le polisario.
Le polisario et sa marraine, l’Algérie, viennent de recevoir le plus beau camouflet diplomatique de l’année 2012.
Je conclurai ce papier en disant qu’aucune tristesse et amertume ne seront plus grandes que celles du régime algérien quand il découvrira qu'il a cru vainement à un fantôme, à savoir le pseudo RASD !
Farid Mnebhi.