Un F-16 turc fait une démonstration de vol le 21 juin 2015 pendant le festival Airshow de Motril, dans le sud de l'Espagne - AFP/Archives Jorge Guerrero
Istanbul - Environ 260 combattants de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués et des centaines d'autres blessés en une semaine de raids de l'aviation turque contre des bases rebelles, a affirmé samedi l'agence gouvernementale turque Anatolie.
L'agence, dont les informations n'étaient pas recoupables par une autre source, a assuré que le frère du leader du parti prokurde de Turquie Selahattin Demirtas faisait partie des blessés.
Nurettin Demirtas s'est enrôlé dans les rangs de la guérilla kurde qui a trouvé refuge dans les montagnes du nord de l'Irak, le pouvoir islamo-conservateur y voyant un signe supplémentaire de la collusion entre le PKK et le parti prokurde HDP.
M. Demirtas affirme qu'il n'a pas eu de nouvelles de ce frère depuis des années et que le HDP n'est pas la branche politique du PKK comme l'en accuse le président Recep Tayyip Erdogan.
Ankara a lancé le 24 juillet une guerre contre le terrorisme visant simultanément le PKK et les combattants du groupe Etat islamique (EI) en Syrie. Mais les dizaines de raids aériens qui ont suivi se sont concentrés sur la guérilla kurde, seuls trois d'entre eux ayant été jusqu'à présent officiellement signalés contre l'EI.
Selon Anatolie, 28 F-16 turcs ont participé vendredi à une série d'attaques contre 65 objectifs du PKK.
Les raids les plus massifs à ce jour ont eu lieu jeudi, avec 80 avions ayant atteint une centaine de cibles, toujours selon l'agence gouvernementale.
Jusqu'à maintenant 260 terroristes ont été mis hors d'état de nuire et 380 autres ont été blessés, a indiqué Anatolie, en assurant que les raids allaient se poursuivre.
L'agence n'a pas fait état dans son bilan des trois raids menés le 24 juillet contre des cibles de l'EI en Syrie.
De son côté, le PKK multiplie les attaques contre les forces de l'ordre, dont au moins 13 membres ont été tués depuis le déclenchement du nouveau cycle de violences, selon des sources officielles turques.
De nouveaux accrochages entre la guérilla et la force de l'ordre ont été signalés samedi par Anatolie, notamment l'assaut d'un poste de police dans la nuit dans la région de Van (est) dans laquelle deux combattants kurdes auraient été tués.
Dans la même région, les 70 passagers d'un bus assurant une liaison locale ont été retenus pendant deux heures avant d'être relâchés et plusieurs sabotages ont été signalés par les médias sur la ligne de train entre l'Iran et la Turquie.
L'agence, dont les informations n'étaient pas recoupables par une autre source, a assuré que le frère du leader du parti prokurde de Turquie Selahattin Demirtas faisait partie des blessés.
Nurettin Demirtas s'est enrôlé dans les rangs de la guérilla kurde qui a trouvé refuge dans les montagnes du nord de l'Irak, le pouvoir islamo-conservateur y voyant un signe supplémentaire de la collusion entre le PKK et le parti prokurde HDP.
M. Demirtas affirme qu'il n'a pas eu de nouvelles de ce frère depuis des années et que le HDP n'est pas la branche politique du PKK comme l'en accuse le président Recep Tayyip Erdogan.
Ankara a lancé le 24 juillet une guerre contre le terrorisme visant simultanément le PKK et les combattants du groupe Etat islamique (EI) en Syrie. Mais les dizaines de raids aériens qui ont suivi se sont concentrés sur la guérilla kurde, seuls trois d'entre eux ayant été jusqu'à présent officiellement signalés contre l'EI.
Selon Anatolie, 28 F-16 turcs ont participé vendredi à une série d'attaques contre 65 objectifs du PKK.
Les raids les plus massifs à ce jour ont eu lieu jeudi, avec 80 avions ayant atteint une centaine de cibles, toujours selon l'agence gouvernementale.
Jusqu'à maintenant 260 terroristes ont été mis hors d'état de nuire et 380 autres ont été blessés, a indiqué Anatolie, en assurant que les raids allaient se poursuivre.
L'agence n'a pas fait état dans son bilan des trois raids menés le 24 juillet contre des cibles de l'EI en Syrie.
De son côté, le PKK multiplie les attaques contre les forces de l'ordre, dont au moins 13 membres ont été tués depuis le déclenchement du nouveau cycle de violences, selon des sources officielles turques.
De nouveaux accrochages entre la guérilla et la force de l'ordre ont été signalés samedi par Anatolie, notamment l'assaut d'un poste de police dans la nuit dans la région de Van (est) dans laquelle deux combattants kurdes auraient été tués.
Dans la même région, les 70 passagers d'un bus assurant une liaison locale ont été retenus pendant deux heures avant d'être relâchés et plusieurs sabotages ont été signalés par les médias sur la ligne de train entre l'Iran et la Turquie.