Un principe intangible du Maroc : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat
Le Chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan, vient de solliciter, en ce début du mois de mars 2015, un entretien téléphonique avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Une demande qui laisse perplexe les observateurs les plus avertis sur son opportunité et son objectif recherché.
En effet, ce vaste, riche et très peuplé pays d'Afrique est en pleine effervescence électorale et en proie à une instabilité sécuritaire chronique suite aux activités croissantes du groupe terroriste Boko Haram qui minent son économie considérée comme l'une des premières d'Afrique.
Des élections présidentielles et législatives doivent se dérouler le 28 mars prochain, après un premier report, et qui sont annoncées comme dangereuses quant aux conséquences pour tout le continent africain.
Un report qui a soulevé l'ire de l'opposition qui reste persuadée que les hommes du pouvoir mettent au point un mécanisme de fraude à grande échelle combiné à des actes de violences.
Aussi, une quelconque réponse favorable à la demande d'entretien du Président nigérian avec le Souverain marocain ne pouvait recevoir qu'une fin de non recevoir.
Le Chef de l'Etat nigérian a-t-il oublié que l'un des principes cardinaux de la politique étrangère marocaine est de ne pas interférer de quelque manière que ce soit dans les Affaires internes d'un Etat.
Une demande qui a, d'ailleurs, un soubassement, celui de conquérir les voix des musulmans qui constituent l'épine dorsale du collège électoral ; une demande d'entretien du Président Goodluck Jonathan calculée et intéressée qui n'a pas échappée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a opposé une logique fin de recevoir.
On n'oubliera pas également les positions hostiles du Président nigérian et de son équipe à l'égard de la question du Sahara marocain, mais aussi à d'autres qui touchent le monde arabo-musulman.
Non Monsieur Goodluck Jonathan, vos petites jongleries pour récupérer l'électorat musulman ne se fera pas avec l'aide du Royaume du Maroc. Allez voir plutôt du côté de vos amis algériens et leurs marionnettes polisariennes, avec lesquels vous vous acoquinez si bien.
Farid Mnebhi
Le Chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan, vient de solliciter, en ce début du mois de mars 2015, un entretien téléphonique avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Une demande qui laisse perplexe les observateurs les plus avertis sur son opportunité et son objectif recherché.
En effet, ce vaste, riche et très peuplé pays d'Afrique est en pleine effervescence électorale et en proie à une instabilité sécuritaire chronique suite aux activités croissantes du groupe terroriste Boko Haram qui minent son économie considérée comme l'une des premières d'Afrique.
Des élections présidentielles et législatives doivent se dérouler le 28 mars prochain, après un premier report, et qui sont annoncées comme dangereuses quant aux conséquences pour tout le continent africain.
Un report qui a soulevé l'ire de l'opposition qui reste persuadée que les hommes du pouvoir mettent au point un mécanisme de fraude à grande échelle combiné à des actes de violences.
Aussi, une quelconque réponse favorable à la demande d'entretien du Président nigérian avec le Souverain marocain ne pouvait recevoir qu'une fin de non recevoir.
Le Chef de l'Etat nigérian a-t-il oublié que l'un des principes cardinaux de la politique étrangère marocaine est de ne pas interférer de quelque manière que ce soit dans les Affaires internes d'un Etat.
Une demande qui a, d'ailleurs, un soubassement, celui de conquérir les voix des musulmans qui constituent l'épine dorsale du collège électoral ; une demande d'entretien du Président Goodluck Jonathan calculée et intéressée qui n'a pas échappée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a opposé une logique fin de recevoir.
On n'oubliera pas également les positions hostiles du Président nigérian et de son équipe à l'égard de la question du Sahara marocain, mais aussi à d'autres qui touchent le monde arabo-musulman.
Non Monsieur Goodluck Jonathan, vos petites jongleries pour récupérer l'électorat musulman ne se fera pas avec l'aide du Royaume du Maroc. Allez voir plutôt du côté de vos amis algériens et leurs marionnettes polisariennes, avec lesquels vous vous acoquinez si bien.
Farid Mnebhi