Lomé, le 22 septembre 2016- Le Togo accueille du 10 au 15 octobre prochain le Sommet sur « la sureté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique ». A quelques semaines de l’ouverture de cette grande rencontre qui verra la participation de plusieurs chef d’Etats, zoom sur ce que contient la charte qui devrait être signée à la fin du Sommet.
L’organisation de cette conférence que le Togo a bien voulu accueillir s’inscrit dans l’objectif de l’Union africaine de faire de l’espace maritime un levier principal du développement économique et social de l’Afrique. A cet effet, les Chef d’États et de gouvernements des 54 pays de l’Union africaine sont attendus à Lomé pour définir une feuille de route sur la
Sécurité Maritime en Afrique. « Cette session extraordinaire capitalisera sur les résultats des sommets de Yaoundé (juin 2013) et des Seychelles (février 2015), afin de mettre en place une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir paix, sécurité et stabilité, et faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne », selon le comité d’organisation. Le Sommet verra la participation de plusieurs experts et de différents leaders du monde économique. Les participants se pencheront sur deux principaux thèmes. La sécurité maritime et développement, la coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime.
Sont attendus à Lomé, plusieurs délégations africaines avec à leur tête des chef d’Etats. A l’issue des travaux, il est prévu l’adoption de la Charte de Lomé sur la sécurité maritime et le développement. Cette charte dont le gouvernement togolais s’emploie à obtenir la signature, contient des dispositions contraignantes qui devront conduire à sécuriser les eaux africaines. Pour le ministre des Affaires étrangères, le document contient « deux volets essentiels ». « Il y a un volet sécuritaire qui touche à la sécurité et à la sûreté maritime et le deuxième volet, c’est le volet développement et essentiellement consacré à tout ce qui concerne l’économie bleue », explique Robert Dussey.
La charte permettra essentiellement de lutter contre plusieurs pratiques, notamment le pillage des ressources maritimes, la piraterie maritime, la pêche illicite non déclarée et non règlementée ou encore la pollution marine. Les dispositions à valeur juridique contenues dans la charte permettront aux Etats africains d’harmoniser cette lutte. Le document qui sera signé facilitera le développement de l’économie bleue et la protection des écosystèmes marins. A ce jour, plus de 90% du commerce africain se fait par voies maritimes. Le Togo par la voix de son ministre des Affaires étrangère veut à tout prix convaincre les autres pays à s’unir autour de cette charte qui représente une solution aux inquiétudes liées à la sécurité maritime. Plus encore, « la charte prévoit le renforcement des coordinations sous régionales pour la surveillance des côtés », ajoute Robert Dussey pour qui il est de nos jours essentiel de « promouvoir l’économie bleue ».
En attendant l’ouverture de ce Sommet extraordinaire, le comité d’organisation continue d’assurer une bonne préparation matérielle et logistique. Les préparatifs restent conformes au chronogramme préétabli.
L’organisation de cette conférence que le Togo a bien voulu accueillir s’inscrit dans l’objectif de l’Union africaine de faire de l’espace maritime un levier principal du développement économique et social de l’Afrique. A cet effet, les Chef d’États et de gouvernements des 54 pays de l’Union africaine sont attendus à Lomé pour définir une feuille de route sur la
Sécurité Maritime en Afrique. « Cette session extraordinaire capitalisera sur les résultats des sommets de Yaoundé (juin 2013) et des Seychelles (février 2015), afin de mettre en place une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir paix, sécurité et stabilité, et faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne », selon le comité d’organisation. Le Sommet verra la participation de plusieurs experts et de différents leaders du monde économique. Les participants se pencheront sur deux principaux thèmes. La sécurité maritime et développement, la coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime.
Sont attendus à Lomé, plusieurs délégations africaines avec à leur tête des chef d’Etats. A l’issue des travaux, il est prévu l’adoption de la Charte de Lomé sur la sécurité maritime et le développement. Cette charte dont le gouvernement togolais s’emploie à obtenir la signature, contient des dispositions contraignantes qui devront conduire à sécuriser les eaux africaines. Pour le ministre des Affaires étrangères, le document contient « deux volets essentiels ». « Il y a un volet sécuritaire qui touche à la sécurité et à la sûreté maritime et le deuxième volet, c’est le volet développement et essentiellement consacré à tout ce qui concerne l’économie bleue », explique Robert Dussey.
La charte permettra essentiellement de lutter contre plusieurs pratiques, notamment le pillage des ressources maritimes, la piraterie maritime, la pêche illicite non déclarée et non règlementée ou encore la pollution marine. Les dispositions à valeur juridique contenues dans la charte permettront aux Etats africains d’harmoniser cette lutte. Le document qui sera signé facilitera le développement de l’économie bleue et la protection des écosystèmes marins. A ce jour, plus de 90% du commerce africain se fait par voies maritimes. Le Togo par la voix de son ministre des Affaires étrangère veut à tout prix convaincre les autres pays à s’unir autour de cette charte qui représente une solution aux inquiétudes liées à la sécurité maritime. Plus encore, « la charte prévoit le renforcement des coordinations sous régionales pour la surveillance des côtés », ajoute Robert Dussey pour qui il est de nos jours essentiel de « promouvoir l’économie bleue ».
En attendant l’ouverture de ce Sommet extraordinaire, le comité d’organisation continue d’assurer une bonne préparation matérielle et logistique. Les préparatifs restent conformes au chronogramme préétabli.