La mesure visant l'interdiction stricte du port de la burqa ou de tout vêtement qui masque le visage ne s'applique-t-elle pas à tout les tchadiens ? C'est en tout cas ce que démontre la chaine Electron TV, dans un reportage au marché central sur les contrôles renforcés à N'Djamena.
Une femme voilée qui ne laissait apparaitre que ses yeux, et qui prétend appartenir à la famille du Président de la République, s'est violemment emportée contre un contrôle de police au sein du grand marché de N'Djamena, arrachant au passage le grade d'une policière qui tentait d'opérer le contrôle. Les agents de la police municipale, par craintes de représailles, ont été contraint de laisser partir la femme voilée, qui a refusée d'obtempérer à la loi, proférant au passage des menaces contre les agents de la police, avant de bousculer les passants et de s'en aller.
La réaction de l'agent de police municipale, devant ses collègues a provoqué un grand rassemblement -pourtant interdit par les autorités- au sein du marché central.
"Vous n'osez même pas l'arrêter parce qu'elle est la fille du Président. Nous ne sommes pas là pour priver les gens, nous sommes là parceque nous sommes en pleine difficulté. On a arrêté cette femme parce qu'elle est enturbanisée, au lieu d'ouvrir sa face parce qu'elle est...(la chaine Electron TV coupe le son). On travailla là pour le pays. Elle a même arraché mon grade. Pourquoi ? Pourquoi les pauvres là, eux on les arrête, et eux on les arrête pas, pourquoi ? Nous sommes les fils du pays. Jamais, je n'accepte pas. Nul n'est au dessus de la loi, on travaille là pour notre pays.", s'est écriée la policière municipale, au milieu d'une foule et d'agents de police municipaux impuissants qui tentaient de la calmer.
Les tchadiens présents sur les lieux de la scène semblaient unanimes, personne n'est au dessus de la loi. Rappelons que depuis l'engagement du Tchad contre Boko Haram, et depuis les attentats du 15 juin, les forces de l'ordre et les forces de défense et de sécurité sont les premières victimes de la guerre contre Boko Haram.
S'agissant des récalcitrants à l'interdiction du port du voile intégral, le Premier ministre a affirmé ce lundi que "cette mesure que certains se permettent de rejeter se passe de tout commentaire depuis ce samedi 11 juillet 2015. C’est la leçon des choses, l’exemple concret. Imaginez si cet homme a pu franchir la porte du marché central ! Nous voyons qu’il ne connait même pas la ville. Sa tête s’est retrouvée sur le toit. Si cet homme a pu franchir la porte du marché, cela allait être le carnage. Tout comme si les 5 terroristes avec les ceintures explosives avaient pu entrer en ville le 29 juin dernier, nous allions dénombrer des centaines de morts pour chacune des explosions."
Le gouvernement a instruit fermement les forces de l'ordre à être implacables sur cette mesure, notamment après l'attentat du 11 juillet à la porte sud du marché central, perpétré par un homme portant une burqa, et revendiqué par l'Etat Islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram). "Une femme, un homme pris dans la burqa sera conduit immédiatement au Commissariat ou devant le juge pour une comparution immédiate.", a précisé le chef du gouvernement.
Une femme voilée qui ne laissait apparaitre que ses yeux, et qui prétend appartenir à la famille du Président de la République, s'est violemment emportée contre un contrôle de police au sein du grand marché de N'Djamena, arrachant au passage le grade d'une policière qui tentait d'opérer le contrôle. Les agents de la police municipale, par craintes de représailles, ont été contraint de laisser partir la femme voilée, qui a refusée d'obtempérer à la loi, proférant au passage des menaces contre les agents de la police, avant de bousculer les passants et de s'en aller.
La réaction de l'agent de police municipale, devant ses collègues a provoqué un grand rassemblement -pourtant interdit par les autorités- au sein du marché central.
"Vous n'osez même pas l'arrêter parce qu'elle est la fille du Président. Nous ne sommes pas là pour priver les gens, nous sommes là parceque nous sommes en pleine difficulté. On a arrêté cette femme parce qu'elle est enturbanisée, au lieu d'ouvrir sa face parce qu'elle est...(la chaine Electron TV coupe le son). On travailla là pour le pays. Elle a même arraché mon grade. Pourquoi ? Pourquoi les pauvres là, eux on les arrête, et eux on les arrête pas, pourquoi ? Nous sommes les fils du pays. Jamais, je n'accepte pas. Nul n'est au dessus de la loi, on travaille là pour notre pays.", s'est écriée la policière municipale, au milieu d'une foule et d'agents de police municipaux impuissants qui tentaient de la calmer.
Les tchadiens présents sur les lieux de la scène semblaient unanimes, personne n'est au dessus de la loi. Rappelons que depuis l'engagement du Tchad contre Boko Haram, et depuis les attentats du 15 juin, les forces de l'ordre et les forces de défense et de sécurité sont les premières victimes de la guerre contre Boko Haram.
S'agissant des récalcitrants à l'interdiction du port du voile intégral, le Premier ministre a affirmé ce lundi que "cette mesure que certains se permettent de rejeter se passe de tout commentaire depuis ce samedi 11 juillet 2015. C’est la leçon des choses, l’exemple concret. Imaginez si cet homme a pu franchir la porte du marché central ! Nous voyons qu’il ne connait même pas la ville. Sa tête s’est retrouvée sur le toit. Si cet homme a pu franchir la porte du marché, cela allait être le carnage. Tout comme si les 5 terroristes avec les ceintures explosives avaient pu entrer en ville le 29 juin dernier, nous allions dénombrer des centaines de morts pour chacune des explosions."
Le gouvernement a instruit fermement les forces de l'ordre à être implacables sur cette mesure, notamment après l'attentat du 11 juillet à la porte sud du marché central, perpétré par un homme portant une burqa, et revendiqué par l'Etat Islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram). "Une femme, un homme pris dans la burqa sera conduit immédiatement au Commissariat ou devant le juge pour une comparution immédiate.", a précisé le chef du gouvernement.