Collègues directeurs de publication, membre du PPT
Confrères journalistes des organes membres du PPT
Mesdames, Messieurs, partenaires de la presse au Tchad.
A l’aube de cette nouvelle année, qu’il me soit permis de remercier Le Dieu Très haut, Miséricordieux et le Clément qui a veillé sur nous durant toute l’année 2017, et qui par sa pure grâce a permis que nous foulons le sol de l’année 2018. Au nom de toute l’équipe du Patronat que je dirige, je vous adresse mes vœux les meilleurs, et que 2018 vous apporte tout ce que 2017, n’a pu apporter dans vos lieux de service et vos familles respectives. Brève, qu’il soit l’année de la concrétisation de tous nos projets mais surtout, une année de liberté au sens vrai du terme pour tous les Tchadiens.
Comme vous le savez, 2017 a été une année épouvantable pour toute l’équipe du Patronat de la Presse Tchadienne. Lancé officiellement le 10 août dernier, le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) a été mis à rude épreuve par les démêlés judiciaires qu’a connu son président à partir du 12 octobre 2017 à travers une honteuse affaire de la maffia dont se rendraient coupables, certains dignitaires du régime en place. Trainé devant les juridictions du pays comme un criminel, le Président du Patronat de la presse tchadienne, sera relâché pour infraction non constituée. Pendant cette période d’incarcération gratuite, les membres et partenaires du patronat de la presse ont prouvé leur capacité de mobilisation et de leadership. C’est l’occasion de remercier tout un chacun pour son engagement pour la cause citoyenne, figurant dans le préambule de notre association commune. En dehors du président d’autres journalistes ont été inquiétés dans l’exercice de leur métier parmi lesquels Eric Kokinagué et Mbairaga Malachie, membres du Patronat, qui étaient obligés d’entrer en clandestinité pendant presqu’un mois à cause des menaces des agents de l’ANS.
Il faut le dire 2017, a été une année au cours de laquelle, les journalistes de la presse privée ont été plus menacés. Mais, ces épreuves loin de nous désarmer de la lutte, nous ont plutôt revigoré pour plus de victoires. Il n’est pas à redouter que ces évènements ne puissent faire reculer le rang du Tchad dans le classement des organisations internationales en matière de préservation de libertés de presse.
Outre ces menaces physiques et psychologiques, il faut relever la crise financière qui frappe de plein fouet le Tchad et qui affecte dangereusement la presse privée surtout celle écrite. Certains journaux sont obligés de faire des parutions irrégulières à cause de la baisse considérable de leurs chiffres d’affaires durant l’année écoulée. Les insertions publicitaires et annonces qui font vivre les organes de presse deviennent de plus en plus rares. L’aide à la presse du pouvoir public ne tombe pas. Et les projets en faveur de la presse semblent se estomper. La situation est difficile surtout pour les organes de presse écrite qui cumulent les impayés d’imprimeries, de loyer et de salaires du personnel. Si cette situation doit perdurer, nous assisterons à la mort de plusieurs journaux qui par leurs publications contribuent efficacement à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. C’est l’occasion d’interpeller le chef de l’Etat Idriss Déby d’instruire ses services compétents pour qu’ils puissent payer tous les arriérés d’aide à la presse aux organes et de régulariser dès janvier 2018, l’aide à presse au titre de l’année qui commence.
J’ose espérer qu’en 2018, la presse tchadienne pourra s’épanouir davantage en étant véritablement libre et indépendante. Que des journaux naissent, des radios se créent, des télévisions s’ouvrent et que l’espace médiatique tchadien soit inondés d’organes responsables pour un pays responsable.
Bonne année à tous !
Le président du Patronat de la presse Tchadienne
ALLAHONDOUM Juda
Confrères journalistes des organes membres du PPT
Mesdames, Messieurs, partenaires de la presse au Tchad.
A l’aube de cette nouvelle année, qu’il me soit permis de remercier Le Dieu Très haut, Miséricordieux et le Clément qui a veillé sur nous durant toute l’année 2017, et qui par sa pure grâce a permis que nous foulons le sol de l’année 2018. Au nom de toute l’équipe du Patronat que je dirige, je vous adresse mes vœux les meilleurs, et que 2018 vous apporte tout ce que 2017, n’a pu apporter dans vos lieux de service et vos familles respectives. Brève, qu’il soit l’année de la concrétisation de tous nos projets mais surtout, une année de liberté au sens vrai du terme pour tous les Tchadiens.
Comme vous le savez, 2017 a été une année épouvantable pour toute l’équipe du Patronat de la Presse Tchadienne. Lancé officiellement le 10 août dernier, le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) a été mis à rude épreuve par les démêlés judiciaires qu’a connu son président à partir du 12 octobre 2017 à travers une honteuse affaire de la maffia dont se rendraient coupables, certains dignitaires du régime en place. Trainé devant les juridictions du pays comme un criminel, le Président du Patronat de la presse tchadienne, sera relâché pour infraction non constituée. Pendant cette période d’incarcération gratuite, les membres et partenaires du patronat de la presse ont prouvé leur capacité de mobilisation et de leadership. C’est l’occasion de remercier tout un chacun pour son engagement pour la cause citoyenne, figurant dans le préambule de notre association commune. En dehors du président d’autres journalistes ont été inquiétés dans l’exercice de leur métier parmi lesquels Eric Kokinagué et Mbairaga Malachie, membres du Patronat, qui étaient obligés d’entrer en clandestinité pendant presqu’un mois à cause des menaces des agents de l’ANS.
Il faut le dire 2017, a été une année au cours de laquelle, les journalistes de la presse privée ont été plus menacés. Mais, ces épreuves loin de nous désarmer de la lutte, nous ont plutôt revigoré pour plus de victoires. Il n’est pas à redouter que ces évènements ne puissent faire reculer le rang du Tchad dans le classement des organisations internationales en matière de préservation de libertés de presse.
Outre ces menaces physiques et psychologiques, il faut relever la crise financière qui frappe de plein fouet le Tchad et qui affecte dangereusement la presse privée surtout celle écrite. Certains journaux sont obligés de faire des parutions irrégulières à cause de la baisse considérable de leurs chiffres d’affaires durant l’année écoulée. Les insertions publicitaires et annonces qui font vivre les organes de presse deviennent de plus en plus rares. L’aide à la presse du pouvoir public ne tombe pas. Et les projets en faveur de la presse semblent se estomper. La situation est difficile surtout pour les organes de presse écrite qui cumulent les impayés d’imprimeries, de loyer et de salaires du personnel. Si cette situation doit perdurer, nous assisterons à la mort de plusieurs journaux qui par leurs publications contribuent efficacement à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. C’est l’occasion d’interpeller le chef de l’Etat Idriss Déby d’instruire ses services compétents pour qu’ils puissent payer tous les arriérés d’aide à la presse aux organes et de régulariser dès janvier 2018, l’aide à presse au titre de l’année qui commence.
J’ose espérer qu’en 2018, la presse tchadienne pourra s’épanouir davantage en étant véritablement libre et indépendante. Que des journaux naissent, des radios se créent, des télévisions s’ouvrent et que l’espace médiatique tchadien soit inondés d’organes responsables pour un pays responsable.
Bonne année à tous !
Le président du Patronat de la presse Tchadienne
ALLAHONDOUM Juda