Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs auprès du Gouvernement congolais,
Quelles que soient les convergences et les divergences dans nos opinions, les violations des droits fondamentaux de la personne ne peuvent en aucun cas être tolérées. De plus, les valeurs universelles que nous partageons imposent de mettre l’être humain au cœur des relations entre nos pays.
Se traire face à la catastrophique situation en cours dans l’Est de la République Démocratique du Congo, c’est cautionner tacitement les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.
Se taire face à l’emprisonnement des acteurs politiques et aux arrestations arbitraires, c’est accepter la dictature de la pensée unique et le bâillonnement de la liberté d’expression.
Se taire face au tripatouillage de la Constitution, c’est faire le jeu de ceux qui ne cessent d’hypothéquer l’avenir du peuple congolais, de malmener la cohésion sociale, de mettre en péril le devenir de la République Démocratique du Congo et d’amplifier l’insécurité dans la région des Grands Lacs africains.
L’ABACO entend rappeler ses souhaits pour l’année 2016, en vue de la sécurisation de l’Est de la République Démocratique du Congo, de la stabilisation du territoire congolais et de la pacification de la région des Grands Lacs. A cet effet, l’ABACO souhaite :
- le positionnement des forces onusiennes aux côtés des FARDC, le long des frontières burundaise, rwandaise et ougandaise ;
- l’application des sanctions contre les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, lequel interdit tout soutien aux mouvements rebelles sur le sol congolais ;
- les poursuites et les arrestations, dans le territoire congolais et dans les États voisins de l’Est, des auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité, ainsi que leur extradition vers la Cour Pénale Internationale ou des tribunaux compétents.
Pour ce qui est de la consolidation sociale et de la cohésion nationale, l’ABACO souhaite le concours de la communauté internationale en vue :
- d’un vrai dialogue national et républicain dans l’optique des propositions sérieuses sur la situation socio-économique et politico-sécuritaire, ainsi qu’une transition politique apaisée ;
- de la mise en place d’un gouvernement de salut publique pouvant organiser des élections transparentes et crédibles, et poser les bases susceptibles de sortir la République Démocratique du Congo des difficultés auxquelles elle est confrontée et d’en faire un État de droit.
Bonne et heureuse années 2016 !
Quelles que soient les convergences et les divergences dans nos opinions, les violations des droits fondamentaux de la personne ne peuvent en aucun cas être tolérées. De plus, les valeurs universelles que nous partageons imposent de mettre l’être humain au cœur des relations entre nos pays.
Se traire face à la catastrophique situation en cours dans l’Est de la République Démocratique du Congo, c’est cautionner tacitement les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.
Se taire face à l’emprisonnement des acteurs politiques et aux arrestations arbitraires, c’est accepter la dictature de la pensée unique et le bâillonnement de la liberté d’expression.
Se taire face au tripatouillage de la Constitution, c’est faire le jeu de ceux qui ne cessent d’hypothéquer l’avenir du peuple congolais, de malmener la cohésion sociale, de mettre en péril le devenir de la République Démocratique du Congo et d’amplifier l’insécurité dans la région des Grands Lacs africains.
L’ABACO entend rappeler ses souhaits pour l’année 2016, en vue de la sécurisation de l’Est de la République Démocratique du Congo, de la stabilisation du territoire congolais et de la pacification de la région des Grands Lacs. A cet effet, l’ABACO souhaite :
- le positionnement des forces onusiennes aux côtés des FARDC, le long des frontières burundaise, rwandaise et ougandaise ;
- l’application des sanctions contre les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, lequel interdit tout soutien aux mouvements rebelles sur le sol congolais ;
- les poursuites et les arrestations, dans le territoire congolais et dans les États voisins de l’Est, des auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité, ainsi que leur extradition vers la Cour Pénale Internationale ou des tribunaux compétents.
Pour ce qui est de la consolidation sociale et de la cohésion nationale, l’ABACO souhaite le concours de la communauté internationale en vue :
- d’un vrai dialogue national et républicain dans l’optique des propositions sérieuses sur la situation socio-économique et politico-sécuritaire, ainsi qu’une transition politique apaisée ;
- de la mise en place d’un gouvernement de salut publique pouvant organiser des élections transparentes et crédibles, et poser les bases susceptibles de sortir la République Démocratique du Congo des difficultés auxquelles elle est confrontée et d’en faire un État de droit.
Bonne et heureuse années 2016 !
Par Gaspard-Hubert Lonsi Koko le Mercredi 6 Janvier 2016
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Commentaires (3)
Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’Homme et des lois congolaises, étant le guide du journaliste dans l’exercice de sa mission, l’ABACO espère que cette responsabilité vis-à-vis du citoyen primera sur toute autre durant l’année 2016.
Ces principes et les règles éthiques doivent vous engager en vous incitant à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier en toute objectivité et sérieux une information de qualité différente de la communication au profit ou aux dépens de qui que ce soit.
L’ABACO espère que vous respecterez la dignité des personnes et la présomption d’innocence ; l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, la rectification rapide de toute information inexacte diffusée et non l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non-vérification des faits et les plus graves dérives.
Que 2016 soit pour vous l’année du triomphe de la déontologie et de l’honneur du journalisme, ainsi que de la défense de la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique et non de tout moyen déloyal et vénal en vue de l’obtention ou de la publication d’une information.
Enfin, l’ABACO espère que l’usage de la liberté de la presse s’articulera dans son éthique professionnelle et dans une intention désintéressée, et non dans la confusion entre journalisme et communication, ni entre policier et juge. Ainsi les journalistes contribueront-ils à l’éveil de la conscience congolaise et non à son aliénation.
Bonne et heureuse année !
Ces principes et les règles éthiques doivent vous engager en vous incitant à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier en toute objectivité et sérieux une information de qualité différente de la communication au profit ou aux dépens de qui que ce soit.
L’ABACO espère que vous respecterez la dignité des personnes et la présomption d’innocence ; l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, la rectification rapide de toute information inexacte diffusée et non l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non-vérification des faits et les plus graves dérives.
Que 2016 soit pour vous l’année du triomphe de la déontologie et de l’honneur du journalisme, ainsi que de la défense de la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique et non de tout moyen déloyal et vénal en vue de l’obtention ou de la publication d’une information.
Enfin, l’ABACO espère que l’usage de la liberté de la presse s’articulera dans son éthique professionnelle et dans une intention désintéressée, et non dans la confusion entre journalisme et communication, ni entre policier et juge. Ainsi les journalistes contribueront-ils à l’éveil de la conscience congolaise et non à son aliénation.
Bonne et heureuse année !
Dans un article publié récemment sur le site de Jeune Afrique, intitulé Rwanda – RDC : un transfuge des FDLR se met à table, il est question de défection du lieutenant-colonel Gérard Ntibibaza, alias Mambo Lorenzo, responsable de l'administration au sein des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans l'Est de la République Démocratique du Congo.
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), courant politique à part entière au sein de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO), souhaite vivement que le peuple congolais soit au courant des conditions ayant permis d'exfiltration de cet officier. En conséquent, la Direction du RDPC :
- aux gouvernements congolais et rwandais sur des informations précises concernant les données confidentielles relatives aux effectifs des FDLR établis illégalement dans le Nord et Sud Kivu ;
- au gouvernement congolais sur l'évocation par ce lieutenant-colonel des collusions entre l'armée congolaise et les rebelles des FDLR, sur la présence de certains FDLR dans les poste de commandement au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et leur approvisionnement en armes et munitions ;
- à la MONUSCO sur les complicités internes et l'aide dont aurait bénéficié le lieutenant-colonel Gérard Ntibibaza.
Dans cette optique, le RDPC demande patriotiquement aux honorables députés et sénateurs d'interpeller le gouvernement en bonne et due forme.
Consciente des efforts des gouvernements congolais et rwandais, ainsi que de la mission onusienne, en vue de la pacification de la région des Grands Lacs, l'ABACO espère avoir des clarifications en guise des réponses aux légitimes inquiétudes non seulement des Congolaises et des Congolais, mais surtout de la plus grande majorité des populations régionales.
Fait à Paris, le 11 novembre 2015
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Président du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO).
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), courant politique à part entière au sein de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO), souhaite vivement que le peuple congolais soit au courant des conditions ayant permis d'exfiltration de cet officier. En conséquent, la Direction du RDPC :
- aux gouvernements congolais et rwandais sur des informations précises concernant les données confidentielles relatives aux effectifs des FDLR établis illégalement dans le Nord et Sud Kivu ;
- au gouvernement congolais sur l'évocation par ce lieutenant-colonel des collusions entre l'armée congolaise et les rebelles des FDLR, sur la présence de certains FDLR dans les poste de commandement au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et leur approvisionnement en armes et munitions ;
- à la MONUSCO sur les complicités internes et l'aide dont aurait bénéficié le lieutenant-colonel Gérard Ntibibaza.
Dans cette optique, le RDPC demande patriotiquement aux honorables députés et sénateurs d'interpeller le gouvernement en bonne et due forme.
Consciente des efforts des gouvernements congolais et rwandais, ainsi que de la mission onusienne, en vue de la pacification de la région des Grands Lacs, l'ABACO espère avoir des clarifications en guise des réponses aux légitimes inquiétudes non seulement des Congolaises et des Congolais, mais surtout de la plus grande majorité des populations régionales.
Fait à Paris, le 11 novembre 2015
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Président du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO).
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