Dordinaire on entend par guerre civile, un affrontement ou une lutte armée entre groupes et citoyens dun même État. Comme tous les conflits armés, la guerre civile vise à en découdre avec son prétendu ennemi et à inscrire ainsi sa supériorité dans le cours de lhistoire. Il ny a pas de guerre civile qui vaille sans de pertes en vies humaines. Dailleurs, le nombre de victimes ou la capitulation est de toute évidence le critère qui détermine la victoire.
Si la nature est sauvage et cruelle, il ya cependant des volontés et des désirs humains mais aussi des visées politiques qui sont criminogènes et mortifères, génocidaires et suicidaires par nature au même titre que la guerre. Le Congo Brazzaville sillustre en la matière en devenant le théâtre de la guerre civile multiforme et permanente.
Daucuns pourraient soffusquer à lidée que le Congo Brazzaville soit devenu le théâtre de la guerre civile. Mais, qui connait le Congo ne peut guère sen étonner. En effet, il convient de dénoncer les formes malines et sournoises de la guerre civile qui sévit encore aujourdhui au Congo Brazzaville.
Nous nous souviendrons pour longtemps des atrocités commises sur les populations du sud du Congo, par des milices entretenues et lourdement armées par les tenanciers du pouvoir. Certes, depuis les armes lourdes utilisées lors des récentes guerres fratricides se sont tues. Mais, ce serait une hérésie de croire que le pouvoir de Brazzaville est résolument favorable à la paix. Car, après ces douloureux épisodes, les tenanciers du pouvoir de Brazzaville qui ne manquent pas dimagination ont très vite déployé dautres armes silencieuses et sournoises aussi destructives que les "kalachnikovs". Doù limpression dune paix acquise et assise alors quil nen est rien.
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
Pour causes, la "mal gouvernance", labsence de statistiques, la corruption, la prostitution, le saupoudrage ou lachat des consciences, linsécurité, linjustice, limpunité, la politique de la terre brûlée et lutilisation de la religion à des fins politiques ont remplacé les armes conventionnelles et constituent les causes directes et certaines de lhécatombe au Congo Brazzaville.
De nos jours, il néchappe à personne que tout Congolais est enclin à une guerre civile permanente qui ne dit pas son vrai nom. Tant, la mise en danger de la vie dautrui, labsence des libertés et les discriminations en tous genres sont devenues légions et tendent à senraciner dans les murs. Limmoralité et lincivisme ont investi toutes les sphères du social, de la santé, de léducation, de la culture et de tant dautres domaines de la vie et de lexistence des populations Congolaises. Il nest pas un seul Congolais qui ne soit exposé aux avatars de la "mal gouvernance" ou aux antivaleurs mis en musique par les pouvoirs publiques.
Il ne se passe pas un seul jour sans que les actualités ninscrivent aux faits divers, les crimes, les arrestations arbitraires, la gabegie et les violations des droits de lhomme. Sans oublier les pandémies qui sinvitent dans la cour dune société déjà infectée dimmondices morales. Avec une prostitution tolérée, intégrée et devenue quasi institutionnelle et non sans conséquence sur le taux exponentiel de mortalité infantile et juvénile sous le couvert du sida.
Mais pas seulement, il faut y adjoindre les nombreuses pathologies liées à linsalubrité des villes ou à labsence de programmes efficients de services dhygiène et de santé publique. La vétusté et linsuffisance des infrastructures et logistiques sanitaires. labandon et le délabrement du tissu éducatif, scolaire et universitaire. Pour preuves, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, les espaces pour instruction transformés en foutoirs et en orgies. Le cynisme et le mépris de la nature humaine savamment entretenus et exhibé par la classe politique, nest pas en reste, au regard des graves atteintes à lintégrité physique, morale et psychologique des populations comme en témoignent la désolation, la dépravation des murs, la paupérisation, la partition du peuple en deux camps qui se côtoient et se regardent en chiens de faïence.
Les uns exhibant les artifices de leurs richesses indûment acquises et les autres croupissant et mourant dans la grande misère sous le regard indifférent et suffisant des gouvernants. Mais aussi, au regard de la démission de létat en rapport avec ses fonctions régaliennes. Le tout, couronné par linstitutionnalisation dun état de non droit avec en prime le règne dun clan contre tout un peuple, instaurant ainsi un climat de terreur et de peur auprès des populations.
Encore récemment, les irrégularités observées lors des élections législatives donnent la preuve de la volonté de lexercice dune politique de conflits permanents.
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
Et, ce nest pas le nouveau ministre de la santé qui va le démentir. Lors de sa récente visite, sur lune des lignes de front désormais sous sa responsabilité, cest bien un champ de guerre quil a découvert en lieu et place de centres de santé et hôpitaux. Son constat, à la fois, alarmant et édifiant quant à linaptitude de nos gouvernants à remplir leurs prérogatives et à les accomplir par une gestion saine et républicaine est dautant préjudiciable pour les tenanciers du pouvoir (les donneurs dordre).
Comme faits nouveaux et pures émanations des terreaux de la "mal gouvernance" : la prolifération des églises de réveil, des prophètes, des sacrificateurs aux rituels magiques et sorciers, mais aussi de ces apôtres qui se présentent sous le label de "conseillers spirituel". Tout ce petit monde opérant sous la bénédiction des tenanciers du pouvoir politique, prétend détenir le secret de la fortune rapide et promet assurer laide spirituel, la protection et la sécurité dans tous les domaines de la vie.
Ainsi, il est devenu courant que le citoyen ordinaire, le fonctionnaire, le cadre et même le ministre fassent appel à lexpertise dun "conseiller spirituel" avant toute initiative ou toute prise de décision. C'est dire que les hommes et les femmes qui gouvernent au Congo Brazzaville sont désormais marqués du sceau de Lucifer. Et, la guerre sous toutes ses formes leur offre un environnement propice aux uvres sataniques. Ne dit-on pas que "ce qui est en haut est comme ce qui est bas ?".
Il nest donc pas surprenant que des citoyens ordinaires, ayant perdu tous les espoirs, soient devenus des caisses de résonances ou les reflets de ceux qui les gouvernent. Au regard de leurs pratiques, il nest pas exclu que tous ces mystificateurs déguisés en prophètes, conseillers spirituels et autres, ne soient à la solde du sultanat de Brazzaville. WAIT AND SEE.
Sous ces orchestrations ténébreuses ou se mêlent les chants de tous les oiseaux de mauvais augure, vraisemblablement, les congolais sont rentrés têtes baissées dans la dance et ont fini dans ces transes aux vertus anesthésiantes. On comprend donc aisément, le degré dendormissement des consciences au niveau des populations congolaises qui ne savent plus comment réagir et agir. Et ce, même lorsque leur intégrité et leur souveraineté sont bafouées.
Hier pourtant, il a suffit de commettre lirréparable sur trois citoyens, pour que le peuple réagisse et agisse. Cest par exemple, lhistoire que recèle la mémoire de l"avenue des Trois martyrs".
Aujourdhui, chose curieuse, le génocide du Pool, les disparus du Beach ou le massacre du 4 mars 2012 ninspirent aucune réaction, ni aucune action denvergure visant à stopper les plans macabres du sultanat de Brazzaville. Tout se passe comme si, le peuple congolais sétait résolu dattendre larrivée du messie. Comprenez, les prophètes et les conseillers spirituels sont passés par là. Sauf que le sultanat de Brazzaville excelle en imagination et met tout en uvre pour pérenniser la guerre psychologique et morale, y compris par lutilisation de la corde religieuse pour aveugler et museler davantage le peuple.
Dans ce torrent de souffrances, de douleurs et de malheurs qui emportent et déciment tant de vies humaines, ce sont les espoirs de toute une jeunesse au delà de ceux dun peuple qui se consument. Les traumatismes de tous genres sont nombreux chez les jeunes Congolais désormais enclin à la fatalité au détriment de tout esprit de Raison. Devenus vulnérables, ils sont aussi en proie à tous ces illuminés disséminés sur tout le territoire Congolais. Il serait temps que le fils de lhomme vienne nous débarrasser de ces marchands dillusion en les chassant hors de la maison du père.
Sil est vrai que le silence des armes nest pas synonyme de paix. Il est encore plus vrai que labsence de paix au Congo Brazzaville est synonyme de "la mal gouvernance" fondée sur dobscurs désirs et volontés des tenanciers du pouvoir politique. En effet, la "mal gouvernance" et ses dommages collatéraux font plus de morts quil yen a eu en temps de guerre civile armée. Aujourdhui, plus personne nest dupe. La guerre civile "Made in Congo" est désormais bien circonscrite et mise à nue. Il sagit dune guerre spirituelle, morale, psychologique et tribale imposée au peuple Congolais. Il ne peut pas en être autrement, au regard du cynisme et du laxisme de ceux là même qui prétendent gouverner le Congo Brazzaville.
Les tenanciers du pouvoir de Brazzaville sont résolument tournés vers le culte dune politique criminogène et mortifère. Se disant avoir obtenu la capitulation des cadres ou des élites des régions du Sud, les tenanciers du pouvoir semblent sintéresser désormais aux cadres de la région des plateaux. Et comme à leur habitude, quel quen soit le prix, ils créent une situation de catastrophe ou de crise politique et fabriquent des coupables quils réduisent ensuite au silence. Et ce, au mépris de toutes les règles élémentaires de droit, de justice et de démocratie. Il en a été ainsi de la catastrophe du 4 mars 2012.
Souvenons-nous, de ces ensembles urbains ravagés par les déflagrations de ce dépôt de munitions darmes de guerre avec en solde des pertes considérables en vies humaines, en biens et meubles et immeubles de citoyens Congolais. À cette occasion, tandis que des innocents croupissent dans les prisons, les possibles coupables jouent les justiciers.
Les rescapés de cette catastrophe quant à eux en sont encore à passer des nuits à ciel ouvert dans des abrits de fortune. Dailleurs, encore aujourdhui, certains dentres eux peinent à se faire reconnaître la qualité de victime. Que de traumatismes, de psychoses, de souffrances morales et psychologiques infligées à lensemble du peuple Congolais !
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
La République du Congo est volontairement plongée dans la situation de guerre civile multiforme et permanente. ? la vérité, ayant perdu toute légitimité, les tenanciers du système politique de Brazzaville à nen point douter sont habités par la peur de ne plus être au pouvoir.
Doù la volonté de concentrer les forces et les intelligences autour des seules questions de préservation du pouvoir, dintérêts individuels, familiaux et claniques au détriment des aspirations du peuple. Mettre le peuple définitivement à genoux pour le soumettre à jamais et se maintenir au pouvoir indéfiniment, tel est lessentiel du programme politique du sultanat de Brazzaville.
Si la nature est sauvage et cruelle, il ya cependant des volontés et des désirs humains mais aussi des visées politiques qui sont criminogènes et mortifères, génocidaires et suicidaires par nature au même titre que la guerre. Le Congo Brazzaville sillustre en la matière en devenant le théâtre de la guerre civile multiforme et permanente.
Daucuns pourraient soffusquer à lidée que le Congo Brazzaville soit devenu le théâtre de la guerre civile. Mais, qui connait le Congo ne peut guère sen étonner. En effet, il convient de dénoncer les formes malines et sournoises de la guerre civile qui sévit encore aujourdhui au Congo Brazzaville.
Nous nous souviendrons pour longtemps des atrocités commises sur les populations du sud du Congo, par des milices entretenues et lourdement armées par les tenanciers du pouvoir. Certes, depuis les armes lourdes utilisées lors des récentes guerres fratricides se sont tues. Mais, ce serait une hérésie de croire que le pouvoir de Brazzaville est résolument favorable à la paix. Car, après ces douloureux épisodes, les tenanciers du pouvoir de Brazzaville qui ne manquent pas dimagination ont très vite déployé dautres armes silencieuses et sournoises aussi destructives que les "kalachnikovs". Doù limpression dune paix acquise et assise alors quil nen est rien.
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
Pour causes, la "mal gouvernance", labsence de statistiques, la corruption, la prostitution, le saupoudrage ou lachat des consciences, linsécurité, linjustice, limpunité, la politique de la terre brûlée et lutilisation de la religion à des fins politiques ont remplacé les armes conventionnelles et constituent les causes directes et certaines de lhécatombe au Congo Brazzaville.
De nos jours, il néchappe à personne que tout Congolais est enclin à une guerre civile permanente qui ne dit pas son vrai nom. Tant, la mise en danger de la vie dautrui, labsence des libertés et les discriminations en tous genres sont devenues légions et tendent à senraciner dans les murs. Limmoralité et lincivisme ont investi toutes les sphères du social, de la santé, de léducation, de la culture et de tant dautres domaines de la vie et de lexistence des populations Congolaises. Il nest pas un seul Congolais qui ne soit exposé aux avatars de la "mal gouvernance" ou aux antivaleurs mis en musique par les pouvoirs publiques.
Il ne se passe pas un seul jour sans que les actualités ninscrivent aux faits divers, les crimes, les arrestations arbitraires, la gabegie et les violations des droits de lhomme. Sans oublier les pandémies qui sinvitent dans la cour dune société déjà infectée dimmondices morales. Avec une prostitution tolérée, intégrée et devenue quasi institutionnelle et non sans conséquence sur le taux exponentiel de mortalité infantile et juvénile sous le couvert du sida.
Mais pas seulement, il faut y adjoindre les nombreuses pathologies liées à linsalubrité des villes ou à labsence de programmes efficients de services dhygiène et de santé publique. La vétusté et linsuffisance des infrastructures et logistiques sanitaires. labandon et le délabrement du tissu éducatif, scolaire et universitaire. Pour preuves, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, les espaces pour instruction transformés en foutoirs et en orgies. Le cynisme et le mépris de la nature humaine savamment entretenus et exhibé par la classe politique, nest pas en reste, au regard des graves atteintes à lintégrité physique, morale et psychologique des populations comme en témoignent la désolation, la dépravation des murs, la paupérisation, la partition du peuple en deux camps qui se côtoient et se regardent en chiens de faïence.
Les uns exhibant les artifices de leurs richesses indûment acquises et les autres croupissant et mourant dans la grande misère sous le regard indifférent et suffisant des gouvernants. Mais aussi, au regard de la démission de létat en rapport avec ses fonctions régaliennes. Le tout, couronné par linstitutionnalisation dun état de non droit avec en prime le règne dun clan contre tout un peuple, instaurant ainsi un climat de terreur et de peur auprès des populations.
Encore récemment, les irrégularités observées lors des élections législatives donnent la preuve de la volonté de lexercice dune politique de conflits permanents.
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
Et, ce nest pas le nouveau ministre de la santé qui va le démentir. Lors de sa récente visite, sur lune des lignes de front désormais sous sa responsabilité, cest bien un champ de guerre quil a découvert en lieu et place de centres de santé et hôpitaux. Son constat, à la fois, alarmant et édifiant quant à linaptitude de nos gouvernants à remplir leurs prérogatives et à les accomplir par une gestion saine et républicaine est dautant préjudiciable pour les tenanciers du pouvoir (les donneurs dordre).
Comme faits nouveaux et pures émanations des terreaux de la "mal gouvernance" : la prolifération des églises de réveil, des prophètes, des sacrificateurs aux rituels magiques et sorciers, mais aussi de ces apôtres qui se présentent sous le label de "conseillers spirituel". Tout ce petit monde opérant sous la bénédiction des tenanciers du pouvoir politique, prétend détenir le secret de la fortune rapide et promet assurer laide spirituel, la protection et la sécurité dans tous les domaines de la vie.
Ainsi, il est devenu courant que le citoyen ordinaire, le fonctionnaire, le cadre et même le ministre fassent appel à lexpertise dun "conseiller spirituel" avant toute initiative ou toute prise de décision. C'est dire que les hommes et les femmes qui gouvernent au Congo Brazzaville sont désormais marqués du sceau de Lucifer. Et, la guerre sous toutes ses formes leur offre un environnement propice aux uvres sataniques. Ne dit-on pas que "ce qui est en haut est comme ce qui est bas ?".
Il nest donc pas surprenant que des citoyens ordinaires, ayant perdu tous les espoirs, soient devenus des caisses de résonances ou les reflets de ceux qui les gouvernent. Au regard de leurs pratiques, il nest pas exclu que tous ces mystificateurs déguisés en prophètes, conseillers spirituels et autres, ne soient à la solde du sultanat de Brazzaville. WAIT AND SEE.
Sous ces orchestrations ténébreuses ou se mêlent les chants de tous les oiseaux de mauvais augure, vraisemblablement, les congolais sont rentrés têtes baissées dans la dance et ont fini dans ces transes aux vertus anesthésiantes. On comprend donc aisément, le degré dendormissement des consciences au niveau des populations congolaises qui ne savent plus comment réagir et agir. Et ce, même lorsque leur intégrité et leur souveraineté sont bafouées.
Hier pourtant, il a suffit de commettre lirréparable sur trois citoyens, pour que le peuple réagisse et agisse. Cest par exemple, lhistoire que recèle la mémoire de l"avenue des Trois martyrs".
Aujourdhui, chose curieuse, le génocide du Pool, les disparus du Beach ou le massacre du 4 mars 2012 ninspirent aucune réaction, ni aucune action denvergure visant à stopper les plans macabres du sultanat de Brazzaville. Tout se passe comme si, le peuple congolais sétait résolu dattendre larrivée du messie. Comprenez, les prophètes et les conseillers spirituels sont passés par là. Sauf que le sultanat de Brazzaville excelle en imagination et met tout en uvre pour pérenniser la guerre psychologique et morale, y compris par lutilisation de la corde religieuse pour aveugler et museler davantage le peuple.
Dans ce torrent de souffrances, de douleurs et de malheurs qui emportent et déciment tant de vies humaines, ce sont les espoirs de toute une jeunesse au delà de ceux dun peuple qui se consument. Les traumatismes de tous genres sont nombreux chez les jeunes Congolais désormais enclin à la fatalité au détriment de tout esprit de Raison. Devenus vulnérables, ils sont aussi en proie à tous ces illuminés disséminés sur tout le territoire Congolais. Il serait temps que le fils de lhomme vienne nous débarrasser de ces marchands dillusion en les chassant hors de la maison du père.
Sil est vrai que le silence des armes nest pas synonyme de paix. Il est encore plus vrai que labsence de paix au Congo Brazzaville est synonyme de "la mal gouvernance" fondée sur dobscurs désirs et volontés des tenanciers du pouvoir politique. En effet, la "mal gouvernance" et ses dommages collatéraux font plus de morts quil yen a eu en temps de guerre civile armée. Aujourdhui, plus personne nest dupe. La guerre civile "Made in Congo" est désormais bien circonscrite et mise à nue. Il sagit dune guerre spirituelle, morale, psychologique et tribale imposée au peuple Congolais. Il ne peut pas en être autrement, au regard du cynisme et du laxisme de ceux là même qui prétendent gouverner le Congo Brazzaville.
Les tenanciers du pouvoir de Brazzaville sont résolument tournés vers le culte dune politique criminogène et mortifère. Se disant avoir obtenu la capitulation des cadres ou des élites des régions du Sud, les tenanciers du pouvoir semblent sintéresser désormais aux cadres de la région des plateaux. Et comme à leur habitude, quel quen soit le prix, ils créent une situation de catastrophe ou de crise politique et fabriquent des coupables quils réduisent ensuite au silence. Et ce, au mépris de toutes les règles élémentaires de droit, de justice et de démocratie. Il en a été ainsi de la catastrophe du 4 mars 2012.
Souvenons-nous, de ces ensembles urbains ravagés par les déflagrations de ce dépôt de munitions darmes de guerre avec en solde des pertes considérables en vies humaines, en biens et meubles et immeubles de citoyens Congolais. À cette occasion, tandis que des innocents croupissent dans les prisons, les possibles coupables jouent les justiciers.
Les rescapés de cette catastrophe quant à eux en sont encore à passer des nuits à ciel ouvert dans des abrits de fortune. Dailleurs, encore aujourdhui, certains dentres eux peinent à se faire reconnaître la qualité de victime. Que de traumatismes, de psychoses, de souffrances morales et psychologiques infligées à lensemble du peuple Congolais !
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.
La République du Congo est volontairement plongée dans la situation de guerre civile multiforme et permanente. ? la vérité, ayant perdu toute légitimité, les tenanciers du système politique de Brazzaville à nen point douter sont habités par la peur de ne plus être au pouvoir.
Doù la volonté de concentrer les forces et les intelligences autour des seules questions de préservation du pouvoir, dintérêts individuels, familiaux et claniques au détriment des aspirations du peuple. Mettre le peuple définitivement à genoux pour le soumettre à jamais et se maintenir au pouvoir indéfiniment, tel est lessentiel du programme politique du sultanat de Brazzaville.
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