Illustration © Mohamed Mahady/UNAMID
Ces horribles attaques auraient fait plus de 376 morts et 762 blessés. Plus de 13 filles et 78 femmes auraient été violées. Les villages ont été attaqués par 22 véhicules militaires des forces d'intervention rapide dites « Janjaweed » et un grand nombre de chameaux.
Il faut aussi rappeler que les forces de soutien rapide d'Hemedti autrefois Janjawid sont accusées d'être responsables des massacres contre des villageois de peaux noires, en l'occurrence des Massalit, Nouba et Zaghawa. Des villages sous la tutelle d'une société privée américaine, DynCorp International, proche du département américain de la Défense (Pentagon) n'ont pas été épargnés par des atrocités.
Le Darfour est proche de l'explosion avec la présence d'une multitude de milices appartenant à plusieurs mouvements autrefois ennemis. Il y a au total quatre milices à commencer par le FSR du général Hemetti fortement implantée, celles du MLS de Minawi et MJE de Jibrine, sans compter la présence de combattants de Abdelwahit Mahamat Nour. Pire, toutes ces milices refusent de céder au processus de désarmement et de réintégration dans l'armée soudanaise qui peine à contenir leurs ambitions.
Le volet de la réorganisation de l'armée est tellement sensible que même le premier ministre Hamdok à reconnu être impuissant malgré les efforts qu'il a consentis pour le désarmement et la réintégration.
Le Soudan vit le moment le plus difficile de son histoire avec une armée qui s'accroche au pouvoir depuis cinq décennies et qui n'a pas hésité à renverser le gouvernement civil et arrêter des membres du gouvernement civil. Même si sous la pression de la rue et de la communauté internationale, les généraux putschistes, dirigés par Al Burhan, ont accepté de réhabiliter le premier ministre, la rue exige le départ de l'armée et la restitution du pouvoir aux civils. Enfin, les pays voisins suivent avec une attention particulière la situation qui prévaut au Soudan.
Il faut aussi rappeler que les forces de soutien rapide d'Hemedti autrefois Janjawid sont accusées d'être responsables des massacres contre des villageois de peaux noires, en l'occurrence des Massalit, Nouba et Zaghawa. Des villages sous la tutelle d'une société privée américaine, DynCorp International, proche du département américain de la Défense (Pentagon) n'ont pas été épargnés par des atrocités.
Le Darfour est proche de l'explosion avec la présence d'une multitude de milices appartenant à plusieurs mouvements autrefois ennemis. Il y a au total quatre milices à commencer par le FSR du général Hemetti fortement implantée, celles du MLS de Minawi et MJE de Jibrine, sans compter la présence de combattants de Abdelwahit Mahamat Nour. Pire, toutes ces milices refusent de céder au processus de désarmement et de réintégration dans l'armée soudanaise qui peine à contenir leurs ambitions.
Le volet de la réorganisation de l'armée est tellement sensible que même le premier ministre Hamdok à reconnu être impuissant malgré les efforts qu'il a consentis pour le désarmement et la réintégration.
Le Soudan vit le moment le plus difficile de son histoire avec une armée qui s'accroche au pouvoir depuis cinq décennies et qui n'a pas hésité à renverser le gouvernement civil et arrêter des membres du gouvernement civil. Même si sous la pression de la rue et de la communauté internationale, les généraux putschistes, dirigés par Al Burhan, ont accepté de réhabiliter le premier ministre, la rue exige le départ de l'armée et la restitution du pouvoir aux civils. Enfin, les pays voisins suivent avec une attention particulière la situation qui prévaut au Soudan.