Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark DAMEHAME et son collègue des transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh ATCHA-DEDJI, ont présenté jeudi, à la presse à Lomé, le bilan de l’insécurité routière au cours du premier semestre de l’année. Ce bilan fait état de trois mille huit cent quinze (3.815) cas d’accidents, trois cent quarante-six (346) personnes décédées et quatre mille sept cent vingt et une personnes (4.721) blessées. Ces chiffres, a fait remarquer le ministre de la sécurité, sont nettement en hausse comparés aux 241 morts, 3734 blessés et 2627 accidents enregistrés au 1er semestre 2020. A l’en croire, 4117 engins ont été impliqués dans ces accidents et 68 % des victimes sont des motocyclistes. Les causes principales de ces accidents, avancent le ministre Yark, sont toujours les mêmes chaque année. Il s’agit de l’excès de vitesse, du défaut de maîtrise des engins, des dépassements hasardeux, du non-respect du Code de la route, et des feux tricolores, de l’usage du téléphone portable au volant, de la surcharge, du refus du respect de la priorité, des stationnements sans signalisation, de la conduite en état d’ébriété…Occasion pour les premiers responsables des Ministères en charge de la sécurité et des transports, d’appeler les usagers de la route à une sérieuse prise de conscience. « C’est normal d’avoir de bonnes routes, le reste, c’est la conscience humaine », a lancé à cette occasion, le ministre Yark DAMEHAME. L’état global de la criminalité, les résultats de la lutte contre le trafic illicite des produits pétroliers ainsi que les sanctions disciplinaires infligées à certains corps habillés pour violation des règles d’éthique et de déontologie, ont été également abordés lors de cette rencontre.
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